Lubiana nous l'avouera sans cacher ses larmes : cette cohabitation forcée est le vrai cauchemar de son existence. Nous avons maintes fois recueilli ce type d'aveu. En ces années 1950, la pauvreté et la rareté des logements sont bien le cauchemar nuùéro un des Soviétiques.
Dans trois ou quatre semaines, la route aura disparu sous le matelas blanc du général Hiver, vainqueur de Napoléon et de Hitler.
Depuis, l’eau chaude n’a jamais cessé de jaillir des entrailles de Tbilissi.
La ville connut au cours des siècles l’histoire tourmentée de ces cités dont la richesse et la beauté n’ont d’égales que les convoitises qu’elles inspirent.
Minsk, tour à tour annexée par un conquérant lituanien, brûlée par les Suédois, occupée par Napoléon, la ville est depuis 1919 la capitale de la république soviétique de Biélorussie.
Le choc. Le choc d’une odeur. Une odeur qui nous saisit dans les premières toilettes de Pologne où nous faisons halte. Une odeur entêtante de désinfectant qui ne nous abandonnera jamais tout au long des treize mille kilomètres de notre périple. C’est d’abord avec les narines que s’appréhende le monde communiste.
Le petit homme au crâne luisant qui vient d’ébranler le communisme mondial en jetant Staline à bas de son piédestal fait aussi partie de la fête. Il colle d’autorité un verre de champagne dans la main d’Auriol, puis dans la foulée dans celle de Jean-Pierre puis dans la mienne et porte un toast vibrant à l’amitié franco-soviétique. Comment croire que nous trinquons avec Nikita Khrouchtchev, le premier secrétaire du parti communiste?
Dans trois ou quatre semaines, la route aura disparu sous le matelas blanc du général Hiver, vainqueur de Napoléon et de Hitler.
Depuis, l’eau chaude n’a jamais cessé de jaillir des entrailles de Tbilissi.
La ville connut au cours des siècles l’histoire tourmentée de ces cités dont la richesse et la beauté n’ont d’égales que les convoitises qu’elles inspirent. Tour a tour pillée par Tamerlan, soumise par les Perses, convoitée par les Turcs, Tiflis devint en février 1921 la capitale de la république de Géorgie.
« Les fautes que Staline a commises a la fin de sa vie sont à la hauteur de la grandeur de l’homme, s’écria l’orateur, car un petit homme ne commet pas de grandes erreurs »
Minsk, tour à tour annexée par un conquérant lituanien, brulée par les Suédois, occupée par Napoléon, la ville est depuis 1919 la capitale de la république soviétique de Biélorussie. Sévèrement détruite lors de l’invasion nazie, elle surgit à peine de ses ruines pour nous offrir ses larges avenues…