AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Chroniques d'Utopia tome 1 sur 2
EAN : 978B01JUT8HB0
360 pages
A.J. LAPLACE (05/08/2016)
3.55/5   10 notes
Résumé :
"Le demi-tour se termina à peine qu'Alzâck lançât un bâbord toute afin d'effectuer un tour complet, faisant en sorte que le tir découpa de même le Huit.
― Et encore trois en moins, annonça Alzâck avec un sourire maléfique. Plus que quatre navires à descendre."

Utopia... Un Monde d'îles volantes où magie et technologie cohabitent dans un Océan de vide et de magie, l'Astral.

700 ans après un Cataclysme qui changera complèteme... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Les Chroniques d'Utopia, tome 1 : Midgard, Le réveil de l'AvatarVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 10 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je suis touchée qu'Arnaud J. Laplace, jeune auteur d'à peine vingt ans me confie Midgard, le Réveil de l'avatar, son roman illustré par Noëlie Dayma, mêlant science-fiction et fantasy, pour lecture et avis.
Ces deux jeunes gens ont créé, écrit et dessiné un véritable univers, le monde d'Utopia, où îles volantes, magie et technologie cohabitent dans l'Astral, un océan de vide absolu ; ce monde, peuplé de personnages fantastiques, connaît des conflits et des guerres entre factions ; des cartes, des schémas et des vignettes lui donnent matière et témoignent d'un important travail de recherche, puis de construction d'une trame solide et argumentée.
Ce livre est le tome un, sorte d'épisode pilote, d'un vaste et ambitieux projet dont le titre général sera Les Chroniques d'Utopia et qui devrait compter une dizaine de tomes…

Ce roman est l'histoire d'un anti héros, seule créature non magique de son monde, victime d'amnésie, sujet au mal des transports, aux crises d'hypoglycémie, atteint d'une anomalie sanguine et victime d'une cécité intermittente… Nous suivons Alzâck Hawk dans sa scolarité à l'Académie Astrale d'Astrapolis, dans ses relations avec ses camarades et ses professeurs ; son formidable destin fera de lui l'Avatar, une sorte de super héros paradoxal. le récit mêle actions héroïques et humour.
Nous retrouvons le thème, un peu cliché, de l'orphelin à la recherche de ses origines, entourés d'amis fidèles, pris entre ses études, sa vie d'adolescent et un formidable destin auquel il ne pourra pas échapper. Dans tout sujet récurrent, il faut s'intéresser à la manière dont le lieu commun est revisité et mon ressenti ici est un peu mitigé.

L'intertextualité est très riche et, par mes références personnelles, j'y ai senti une inspiration venue tout droit de l'univers de Tolkien ou de ces adaptations cinématographiques (elfes, orcs, nains, gobelins…), du film Avatar, réalisé en 2009 par James Cameron (îles suspendues), de toute la série des Harry Potter de JK Rowling (magie, scolarité), des mythologies d'Europe Centrale (vampires) et des topoï de la science-fiction (androïdes et cyborgs, téléportation, intelligence artificielle et réalité virtuelle augmentées) ; d'autres références plus précises sont même données par l'auteur en note de bas de pages tout au long du livre.
Cela fait beaucoup de sources d'inspiration ; non seulement, il faut se les approprier pour les utiliser dans son écriture mais il est surtout important de créer quelque chose d'original à partir de ces références ; ici, dès le premier tome d'un projet particulièrement ambitieux, cela fait déjà beaucoup, un peu trop « effet catalogue », peut-être.

L'écriture en elle-même est un peu décevante, pas assez travaillée à mon goût, pleine de maladresses et de formulations incorrectes ; de plus, j'ai relevé quelques fautes et coquilles (sur le verbe courir notamment qui ne fait pas « courra » à la troisième personne du singulier du passé simple !!!). Certains passages ne résistent pas à la lecture à haute voix ; j'ai testé sur un de mes proches (qui passait par là) le passage suivant (cité en copier/coller avec les éventuelles fautes) :

« Le métal du pistolet est hautement concentré en fer, afin qu'aucun monstre ou Démon ne puisse s'en servir. Ce pistolet est magique. Il ne tire pas des balles, mais des rayons solaires, dont la longueur varie en fonction du temps que tu restes appuyé sur la gâchette après avoir chargé et dont l'intensité lumineuse est mortelle pour les Démons et certains monstres en fonction du groupe sanguin. « Le groupe O-, qui est le plus recherché parmi ces créatures, sera celui donnant le plus de puissance au Blood Revenge afin de se faire protéger. Avec cette arme, tu ne feras qu'une bouchée du Démon qui a pris le pouvoir.
Alzâck s'empara du pistolet et ouvrit une fenêtre. Il tenta un tir vers l'extérieur. Lorsqu'il appuyait sur la détente, la gâchette résistait à la pression tandis qu'une boule lumineuse chargeait à l'extrémité du canon. Plus il attendait, plus la sphère solaire se concentrait d'énergie et grossissait à vue d'oeil. Il appuya un grand coup sur la gâchette qui s'enfonça finalement jusqu'au bout avec un déclic et un puissant rayon lumineux déferla vers l'extérieur. Plus il restait appuyé sur la gâchette, plus le rayon était long. Lorsqu'il lâcha la détente, le rayon lumineux devint un segment se déplaçant en ligne droite vers l'horizon.
— Ça m'a tout l'air bien pratique, sourit-il.
— Alzâck…
— Maman ?
— Fais en sorte que ce soit ton autre toi qui battes le Démon. Tout à l'heure, lorsqu'il a vaincu ta moitié Vampire, il l'a par la même occasion soumis à sa volonté. Si c'est ton autre toi qui le bat, il sera libéré de la volonté des Démons. »

Pardon pour la longueur, mais je crois que c'est assez explicite…
J'y vois les erreurs et défauts d'un jeune auteur dans son premier roman.
Je regrette l'absence de transition entre les chapitres qui auraient pu être regroupés en parties ; je déplore les caractères des personnages pas assez travaillés, leur psychologie qui manque de profondeur. Il me semble que les péripéties sont trop nombreuses, d'où un effet en peu « fouillis »… C'est foisonnant et le rythme est haletant, sans la moindre pause. du coup, ma lecture est plutôt laborieuse car il y a plus de 500 pages à avaler... Je persiste pour rendre un service de presse sérieux.

Tout n'est pas négatif dans mon ressenti…
Je note tout de même des ruptures narratives originales, comme un passage à la première personne quand Alzâck commence à ressentir ses superpouvoirs, avec une vision polyphonique du duel astral qui sert d'examen final, ruptures narratives que l'on retrouve pour l'épisode chez les gobelins.
J'apprécie la mise en abyme de l'écriture d'un livre relatant les aventures du groupe d'amis et regrette que l'auteur n'en parle pas davantage ; un embryon de mise en scène de l'auteur en tant que personnage de sa propre fiction est également un point intéressant.
Les idées contenues dans le beau discours d'Astâck auraient mérité d'être davantage mises en valeur tout au long du livre de même que tout ce qui touche à la différence et à l'altérité, trop vite survolé à mon goût.
La chute laisse imaginer une suite riche, intense et surtout imprévisible… Je ne peux m'empêcher de l'imaginer comme une extension de jeu vidéo…

En conclusion, je dirais que ce livre s'adresse manifestement à un lectorat de grands adolescents qui vont apprécier ce monde à la fois futuriste et fantastique, où les combats s'enchainent comme dans les quêtes des jeux de rôle ; je retrouve dans ma lecture la primauté et l'urgence de l'action, de la stratégie, de l'immédiateté propres aux jeux vidéo ou aux jeux de rôles.
Selon moi, la frontière entre jeu vidéo et roman n'est pas assez marquée dans Midgard, le Réveil de l'avatar, ce qui parasite la lecture : la profusion de détails techniques sur les armes et les vaisseaux, les longues descriptions des combats mettent plus en avant le profil pro-gamer de l'auteur au détriment d'une vraie posture d'écrivain et c'est un peu dommage. J'espère un peu plus de littéralité dans les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai vraiment apprécié cette lecture qui est véritablement complète et surtout j'ai beaucoup aimé cet univers qui mêle la fantasy et la science-fiction de manière très subtile.
Le livre est composé de texte évidemment, mais également de nombreuses illustrations. Dès les premières pages, des dessins représentent les différentes îles, mais également les différents bateaux cités dans l'histoire. Dans chaque chapitre, on retrouve certaines scènes clé dessinées et j'ai trouvé ce petit plus vraiment génial, notamment dans la visualisation des personnages, pas si évidente. Bravo à Noëlie Dayma !
Je ne vais pas vous parler de tous les personnages, puisque comme dans toutes les bonnes fantasy, il y en a beaucoup, mais de manière globale, j'ai trouvé que tous étaient très bien traités et que le travail de recherche autour de leurs « races » et particularités était vraiment énorme.
Le personnage principal Alzâck n'est pas forcément un personnage attachant. Il est plutôt arrogant, assez prétentieux, mais contre toute attente, je l'ai beaucoup aimé. J'apprécie le fait qu'il soit imparfait et que ses actions irréfléchies aient des conséquences qui lui laisse une part de culpabilité. C'est un adolescent, puisqu'il a 14 ans, doté d'une intelligente supérieure, qui le rend pratiquement invincible en terme de stratégie et qui possède des connaissances très pointues au niveau naval.
Outre son coté héros et son coté hautain, Alzâck est un véritable ami, sur qui les siens peuvent toujours compter. Au fur et à mesure de l'histoire, sa carapace se fissure et il finit par dégager plus d'émotion, sans pour autant se défaire de son coté orgueilleux. Parfois, j'ai eu envie de le gifler pour son comportement et des fois, je me suis demandée comment on pouvait infliger autant de pression à un si jeune garçon. En tout cas, c'est un personnage qui vous fera réagir.
L'histoire en elle-même est complexe. J'imagine qu'elle peut être lue à partir de 12 -13 ans, avec quand même un minimum d'entraînement, d'une part parce que l'univers est vraiment immense et d'autre part parce qu'il est très complet.
Ce livre est une mine d'or de recherches en matière de mythologie et d'histoire. À chaque chapitre, je me disais que l'auteur devait être soit : carrément calé à la base, soit qu'il y avait passé des jours et des nuits, en tout cas, le résultat est là. En plus, j'y ai noté une multitude de références camouflées et la plus criante étant la ressemblance entre Alzâck et Sherlock Holmes, qui est d'ailleurs ouvertement assumée et que j'ai adoré (je suis fan de la série Sherlock alors…).
Des rebondissements, il y en a, c'est certain et à chaque fois que l'on pense avoir finalement compris le pourquoi du comment, un nouvel élément vient remettre en question notre théorie de base. C'est déroutant et à la fois plaisant, de savoir qu'on aura des surprises jusqu'au bout. Les scènes d'actions, sont vraiment bien écrites avec un vocabulaire qui nous donne l'impression de prendre part aux péripéties.
De l'univers Naval du départ, on évolue rapidement vers d'autres thématiques, d'autres univers et un réel travail d'imagination et de création. On est transporté, d'un monde à l'autre, d'une guerre à une autre avec beaucoup de fluidité, même si parfois, on se dit que c'est peut-être un peu trop, au final avec un petit peu de recul, je ne trouve plus tant que ça. C'est un peu compliqué au départ, mais une fois qu'on s'immerge dans l'univers de ce jeune prodige qu'est Alzâck, on suit chaque aventure avec beaucoup de facilité.
Je ne me suis jamais ennuyée durant ma lecture, chaque page qui se tourne nous rapproche de la vérité et nous pousse à continuer avec en plus un petit mot de l'auteur à la fin un peu frustrante, qui nous donne envie de lire le tome suivant.
L'écriture est fluide, le style riche, sans toutefois être inabordable avec quand même une bonne analyse du langage adolescent et un style qui colle à l'âge des personnages (pas de langage trop familier pour autant), effort que j'ai beaucoup apprécié. Je mettrai un petit bémol sur les dialogues, qui sont parfois un petit peu répétitif et surtout, un peu « facile » dans certaines situations. Certaines phrases un peu « toutes faites » étaient peut-être de trop, mais rien d'insupportable dans la lecture.
Une belle découverte en tout cas, avec un travail d'imagination et d'invention absolument extraordinaire. Une saga qui promet d'être riche en émotions et en rebondissement et j'ai hâte de découvrir le tome 2 pour comprendre l'énigme de la fin du tome 1. Un auteur que je vais suivre de près !
Lien : https://lilyn.fr/2017/08/19/..
Commenter  J’apprécie          00
Pour ce mois d'aout, j'ai donc découvert un jeune auteur francophone, A.J. Laplace, et lu son premier ouvrage, publié en autoédition et qui est aussi le premier tome de la saga « Les Chroniques d'Utopia ». Il s'agit donc du tome 1 « MIDGARD, le réveil de l'avatar ».

Pour commencer, késécé ? Et, de quoi ça parle ?

Dans le premier tome des Chroniques d'Utopia, on fait la rencontre du jeune Alzack, un garçon brillant étudiant à l'Académie Astral et étant aussi stratège impérial. Orphelin, il est toutefois le digne fils d'un grand stratège. Alzack est différent des autres utopiens : dans tout Utopia, il est le seul à ne posséder aucun pouvoir magique. Il est aussi victime du mal des transports, ce qui est particulièrement gênant pour un stratège. C'est à la suite d'un énième kidnapping, qui cette fois, à mal tourné, qu'Alzack décidera de devenir Corsaire. Grâce à ses amis, il deviendra le Capitaine d'un redoutable bateau astral et vivra bien des aventures sur les traces de ses mystérieuses origines…

Bon, pour commencer, essayons de caractériser le genre de ce roman. En effet, mon résumé ne doit pas vous aider à vous imaginer le cadre de cette histoire. « Les Chroniques d'Utopia T1 MIDGARD, le réveil de l'avatar » est un mélange plaisant de fantaisie et de science-fiction. À vari dire, selon la définition, il s'agit de SF avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de références à beaucoup d'autres univers. Bref, si vous voulez croiser des cyborgs, des orcs, des elfes ou des nains qui se battent à bord de navires volant dans l'espace, cet ouvrage est fait pour vous.

Personnellement, c'est un mélange que j'adore et qui offre beaucoup de possibilités.

Les personnages de ce roman restent, dans le fond, relativement classiques. Alzack m'a bien énervé en début de lecture avec son côté « supérieur » et « parfait » trop démontrés. Caractéristiques très contrastées avec son jeune âge, 14 ans, ce qui fait un effet bizarre.

En réalité, je pense qu'il s'agit du gros problème de ce livre. L'auteur a voulu intégrer des personnages principaux jeunes, voire trop jeunes. Leurs réactions sont beaucoup trop matures. Enfin, cette histoire se passe dans un autre monde, une autre époque, on peut donc imaginer que les enfants soient mâtures beaucoup plus vite.

r'écriture est, quant à elle, irrégulière tout au long du roman. Bon, il s'agit du premier ouvrage de l'auteur, ce qui explique ce petit souci.

En gros, l'écriture est très posée dans la première partie du roman, les combats astraux sont très bien décrits, etc., et plus on avance dans la lecture plus l'écriture se fait rapides et presque bâclées, comme si l'auteur voulait finir au plus vite son livre.

On peut remarquer aussi quelques soucis de mise en page et quelques fautes sans pour autant gêner la lecture.

ALERTE SPOLLER
En parlant de mise en page, les premières scènes avec les deux Alzack sont très brouillonnes. L'auteur joue avec l'italique et certaines répliques entre parenthèses, mais ce n'est affreusement pas clair. Bref, un manque de clarté flagrant qui pénalise beaucoup la lecture.
FIN ALERTE SPOLLER

Tous les débuts de romans sont ponctués d'illustrations. Ça apporte un petit plus, mais, sincèrement, je ne trouve pas ça indispensable. Idem pour la couverture, qui, de mon point de vue, ne fait pas très vendeur.

Bref, « Les Chroniques d'Utopia T1 MIDGARD, le réveil de l'avatar » est une lecture agréable à découvrir. La suite permettra d'avoir un avis plus tranché et de suivre l'évolution de l'auteur.

Lien : https://www.facebook.com/Le-..
Commenter  J’apprécie          00
Le réveil de l'Avatar est le premier tome d'une saga de Fantasy, aux influences très larges, telles Kaamelott ou les jeux video.
Alzâck est le personnage principal, qui devient parfois aussi narrateur – les changements de narration, de même que la construction des chapitres, font partie des éléments qui rendent ce récit très rythmé. Alzâck, nous le découvrons à deux ans, alors que l'Empire était prêt à tout pour le kidnapper. Nous le retrouvons à l'adolescence, avec une famille adoptive aimante. Il est un être paradoxal puisqu'il est le meilleur Stratège qui soit, tout en ne pouvant se rendre sur un vaisseau. le meilleur, oui, mais il doit poursuivre ses études, passer ses examens comme tout élève qui se respecte pour obtenir la situation qu'il désire : corsaire.
Les péripéties se succèdent sans temps mort, presque sans transition. Il faut vraiment bien s'accrocher au récit pour être sûr de ne rien manquer, aussi ce texte devrait plaire à des lecteurs plus jeunes que moi.
Ma partie préférée est celle qui se déroule en Roumania, elle permet au héros d'en savoir un peu plus sur ses origines, ses capacités, de parfaire son apprentissage des runes. J'ai moins aimé le récit des examens de fin d'année, un grand classique des romans qui se déroulent (même partiellement) dans une école magique. Mon personnage préféré est le petit Maxime, qui me semble très prometteur. Je n'ai garde d'oublier Gregory, petit génie des nouvelles technologies.
Je vais d'ors et déjà acquérir la suite.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Dans ce livre on retrouve Alzâck,dans le monde d'Utopia qui est composé de terre et de mer ,où chaque terre est en fait une île astrale ,qui flotte dans tout le vaste astral.

Dans cet univers ,un monde d'île volante ou se mélange magie et technologie .Pour voyager d'île en île il faut utiliser des navires astraux,c'est un monde immense ou il y a beaucoup de territoires.

Alzâck est un jeune garçon de 14 ans assez spécial,il est le seul d ‘Utopia à ne pas avoir de magie,mais il a aussi un organisme qui l'empêche de produire du sang ce qui lui vaut de devoir suivre un traitement sous forme de sucettes qu'il oubli régulièrement d'ailleurs,sans oublier son mal des transports qui lui vaut d'être endormi pour chaque déplacement.

Il n'a donc pas de magie comme tous les autres habitants mais il est doté d'un intelligence et d'une très bonne mémoire qu'il sait trés bien utilisé.Mais il a aussi acquit la capacité d ‘apprendre seul un art ancien qui s'appelle « les runes elfiques »

Ce n ‘est pas pour rien qu ‘il est le meilleur stratège d'Utopia il n'a jamais perdu aucun combat.

Malgré son mal des transports il veut devenir capitaine corsaire chose qu'il réussira également.

En bref j'ai adoré ce livre on y retrouve beaucoup de créatures comme les orcs ,les démons,les gobelins et leurs nains ,les vampires (je me suis un peu cru dans le jeu WOW avec toutes ces créatures et ses navires qu'on pourrait apparenter au zepelin dans le jeu et j ai adoré ça)

L'auteur a une plume fluide et le livre est très bien détailles tant par ses descriptions des personnages et des régions que par les illustrations qui sont magnifiques.

Malgré les 600 pages j'ai lu se livre en très peu de temps tellement l'histoire est addictive on veut toujours tourner les pages pour connaître les aventures d' Alzâck et ses amis.

Alors si vous aimez le style science fantaisie FONCEZ n'hésitez pas une seconde à dévorer cette histoire géniale.
Lien : https://wordpress.com/post/a..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’Archipel Astral de la famille du Stratège était composé de cinq grosses îles entourant un immense château — une forteresse volante — et d’une multitude de petites îles. Chaque île était reliée par des plateformes volantes (car les petites îles n’étaient pas immobiles, elles bougeaient de manière aléatoire dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par rapport à tout l’archipel) et les cinq grosses îles (celles-ci gravitant lentement dans le sens des aiguilles d’une montre autour de la forteresse centrale, à égale distance chacune) étaient barricadées dans d'impressionnants charmes protecteurs invisibles afin d’empêcher les navires non invités d’entrer ou d’accoster. Tout au centre de l’archipel, au milieu des cinq grosses îles dominait de toute sa hauteur un imposant château, ou plutôt forteresse à la fois de style Moyen-Âge et Renaissance d’avant le Cataclysme. En effet la forteresse était aménagée confortablement pour y vivre, tout en ayant tout le matériel nécessaire à la défense et l’attaque. 

[…]

— Ton œil va bien ? demanda Alex. 
— Ouais, j’avais le nécessaire pour le soigner, mentit Alzâck. Par contre je vais évidemment vous raconter bien des choses passionnantes. Mais j’aimerais le faire là où nous ne serons pas à l’écoute.
Les cinq amis partirent en direction du manoir Lloyd. Une fois tous entrés dans le bâtiment, ils fermèrent les volets et les rideaux, sans pour autant être entièrement dans le noir.
— On t’écoute, sourit Alex. 
— Regardez par vous-mêmes, montra Alzâck en retirant son cache-œil et en soulevant sa paupière. 
Autant dire que ses amis furent surpris. 
— Je connais cet œil, dit Grégory. Il y avait plein de dossiers dessus dans ton archipel. Le noir qui rempli le globe oculaire serait la représentation de l’Astral. Le violet de la cornée symboliserait une chose nommée « Ginnungagap », « le rouge de l’iris signifierait que l’utilisateur est d’un sang royal, et la pupille en forme de fleur serait l’illustration de l’Yggdrasil, le mythique arbre des neuf mondes, dans la mythologie scandinave.
— Scandi-quoi ? répéta Mélissa.
— Une civilisation qui vivait sur un lieu nommé Terre, avant le Cataclysme, dit Alzâck. Et dans leur croyance, notre Monde se nommait Midgard et il y avait huit autres Mondes.
— Tu as d’autres surprises comme ça ? demanda Alex.
Alzâck échangea entre son âme et celle de sa moitié vampirique. Ses amis sursautèrent en voyant ses airs de Vampire. Mais ce qui les effraya bien plus fut de voir le Alzâck qu’ils connaissaient sous forme de fantôme bleu. 

[…]

 Alzâck regarda la foule des élèves, qui le motivaient à faire un discours en criant en chœur « Un discours ! Un discours ! ». Alors il prit le micro, et inspira un grand coup.
— Bonjour à tous, commença-t-il. Même si c’est mondialement connu, moi, je ne connais pas la plupart d’entre vous, alors laissons les célébrations de côté et faisons les présentations. Je m’appelle Alzâck Hawk. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas aussi incroyable que vous le pensez. Je suis le seul Utopien à ne pas avoir de magie en moi, et je n’ai pas eu la chance de connaître mes parents biologiques. Mais j’ai plusieurs amis, ici, ainsi qu’une formidable famille m’ayant accueilli qui m’ont aidé et réconforté quand ça n’allait pas. Si je me suis haussé aussi haut dans ma force, c’est uniquement parce que je connais beaucoup de choses. J’ai une grande confiance en moi, et j’ai surtout énormément de chance. Une chance inouïe, même. Ma mémoire est excellente, et la plupart des combats que je gagne, c’est par chance. Tout le monde me nomme le Stratège invaincu, mais il m’arrive vraiment très souvent d’improviser. Dîtes-vous tous que si vous le vouliez, vous pourriez me battre extrêmement facilement. Si moi, j’arrive à vaincre des flottes entières seul et sans magie, alors imaginez ce que vous pourriez faire, avec la magie !
Alzâck fit une légère pause. Il se rendit compte que son discours n’était pas celui qu’il laissait entendre habituellement à ses auditeurs. Certains parurent même un peu déçus. Alors il frappa du poing la petite table où se tenait le micro.
— Pourquoi avez-vous ces airs déçus ? Pourquoi baissez-vous la tête ?
Ils levèrent tous la tête et ils le regardèrent tous d’un air interloqué.
— Oui ! Je suis faible, mes amis ! reprit Alzâck. Je suis faible et je l’ai toujours été ! Je suis même considéré comme handicapé, sans magie parmi vous ! Alors, pourquoi suis-je là, devant vous, vous regardant de haut ? Hein, pourquoi ?!
Ils parurent tous choqués par le changement soudain de ton, mais ne trouvèrent aucune réponse.
— Parce que je suis un Humain ! Mes gènes, mon corps, sont les mêmes qu’un Humain de l’Ancien Monde ! À cette époque, les Humains n’avaient pas de magie, exactement comme moi ! Alors pourquoi ? Pourquoi suis-je là, me tenant fièrement et puissamment devant vous tous ?! Avant d’acquérir la magie, les Humains se battaient « à mains nues ! Et ils étaient, tout comme moi face à vous, faible contre ceux qui utilisaient la magie ! Un Humain qui se retrouve devant un ennemi bien plus puissant que lui se retrouve lâche, et faible. Mais grâce à cette faiblesse, s’il parvient à maîtriser sa lâcheté, il apprend une nouvelle vertu : la sagesse ! Et pendant que les forts aiguisaient leurs crocs et vous vos sorts magiques, les Humains d’antan, ainsi que moi-même aiguisons notre sagesse ! Et c’est grâce à cette sagesse que je suis le plus fort d’entre nous tous, car c’est de cette sagesse que je tire mes stratégies ! Après le Cataclysme, l’humanité a gagné la magie et a gardé sa sagesse. Vous avez la même sagesse que moi, mais votre don pour la magie vous a régressé. Si vous avez les mêmes armes que moi, vous ne savez pas vous en servir ! Je suis faible, sans magie et c’est pour ça que je bats les forts car j’ai appris à aiguiser mon arme ! Je suis faible, et j’en suis fier ! Car en tant que faible, je tiens les forts en mon pouvoir ! 
Toute la foule, même les professeurs, fut gagnée par le discours et applaudit tout en criant au triomphe.
— Merci, conclut Alzâck. »
Commenter  J’apprécie          50

autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (11) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2498 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}