Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous

Le Combat Ordinaire … C'est l'histoire de Marco, un photographe névrosé et en mal de vivre qui s'entête à prendre des photos ordinaires de gens qui le sont tout autant.

Son chat, sa petite amie, sa famille, ses angoisses, ses considérations sur la vie, ses doutes, ses questions, ses rencontres, ses deuils, tout son monde qui est le nôtre aussi, parce qu'il est ordinaire. Tout ce qui lui arrive, c'est ce qu'il arrive à chacun de nous. C'est simplement la vie.

De ce que je me souviens, c'est la seule BD que j'ai lue qui ait réussi à me faire pleurer. Un coup de coeur absolu, faut vraiment la lire.
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Dernier Tome de la série qui a rendu "célèbre" Manu Larcenet. Finissons en avec les critiques de suite, oui la fin est rapide, voire un peu bâclée et le tome en entier est certainement moins profond que les précédents. Mais je rends hommage à Larcenet, qui sait avec un dessin simple, lui même ne se définit pas comme dessinateur il me semble, nous toucher. Pas de chichis ni de tralala dans ses BD, juste de la tendresse, de l'honnêteté et un peu de sentiments. Avec bien sûr la dose d'humour nécessaire pour rendre le tout léger, mais plein de sens. Clin d'oeil aux fidèles de la série, la boucle est blouclée puisqu'il adopte un petit chat noir. Merci Monsieur Larcenet!

Pfiou !
Qu'est-ce qu'elle m'a pris aux tripes cette série !
J'ai retenu mon souffle durant la totalité de ce dernier tome en me demandant COMMENT cela allait se terminer. 'Est-ce-que Marco va avoir droit à son happy end ou quelque chose d'affreux va encore lui retomber sur le coin de la tête dans les dernières pages ??' ...et bien ni l'un ni l'autre. On fini comme pour les volumes précédents : sur une note douce amère, avec un fond d'espoir et pas mal de mélancolie.
Finalement, l'auteur aura gardé la même ligne directive durant la totalité de son histoire, à savoir : raconter la vie, simplement pour ce qu'elle est, ni bonne, ni mauvaise, avec toute la violence et toute la beauté qui la caractérise. Pablo dit d'ailleurs très justement dans le tome 3 " y'a pas à dire : quand elle n'est pas hideuse, la vie est vraiment magnifique ! " Voilà qui résume tout cela parfaitement. À travers Marco, Manu Larcenet nous a offert un oeil éclairé sur l'existence, et quelques pistes de réflexions sur 'ce qui est précieux'. C'était donc une très bonne lecture, et même si Georges m'a manqué dans celui-ci, le reste de sa petite famille est touchante et totalement attachante.
Ce livre clôture donc notre suivi de l'aventure de Marco...mais pas sa vie. Elle laisse une porte ouverte sur ce que sera ou pourra être son avenir. Fin ?

TOP Tier.

La quadrilogie dans son ensemble est juste magnifique. Touchante voir bouleversante, écorchée, juste, sincère, c'est le top de la bd. Merci Manu Larcenet.

Je n'ai pas du tout accroché sur ce dernier tome: le ton était devenu grisâtre dans le 3° tome, dans celui-ci, on touche le fond. J'ai même sauté quelques "cases" pour essayer de m'en défaire.
J''ai cherché les pointes d'humour (avec sa fille?) que j'avais apprécié dans les autres épisodes.
Qu'est devenu le frère de Marco et sa petite famille?

Peut-être le moins bon de la série... Mais on reste quand même dans une histoire exceptionnelle. celle d'un homme au prise avec ses doutes: Sur son rapport avec l'image du père, avec son éventuelle (future) paternité, avec un passé obscur de l'histoire.... A lire en parallèle avec "Le retour à la terre", une vision plus légère du même personnage. du grand Larcenet!

Bd qui raconte le retour aux sources des citadins. Pas si loin de la réalité...

Je suis tombée dans Larcenet après Blast. Là encore, c'est impeccable : une sorte d'autobiographie drôle, sensible, grinçante. Quel talent !

Comme dans les précédents tomes de la série, des scènes de la vie d'un homme ordinaire sont l'occasion de poser des questions plus graves... Par exemple, un de ses amis d'enfance qui lui avoue, un soir de beuverie, avoir un enfant trisomique de 7 ans, qu'il a lâchement abandonné à sa mère à deux ans... L'abandon qui revient quelques planches plus loin, quand il croise la fille de son voisin venue débarrasser la maison de son père : il l'avait abandonnée quand elle avait 4 ans... Les questions politiques, en particulier comment des ouvriers de chantier naval ont pu devenir des électeurs voire des militants d'extrême droite, reviennent.
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Très jolie série portant sur de nombreux sujets de société : de l'humour, de la tristesse, de la tendresse...tout y est.