AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 110 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Année 451, entre la vallée de l'Eure et la Gâtinais. Attila le Hun, suivi de ses troupes, entre en Beauce, seul territoire qui ne lui appartienne pas encore à ce jour. Evidemment, cela ne saurait tarder. Etrangement, même si le roi sait que le monde entier est à lui, il ne ressent rien, ni joie ni plaisir. Ses hommes avancent sur ce territoire... et reviennent bien vite. En effet, tous les habitants, ayant prévu l'arrivée d'Attila et ses hommes, avaient déjà mis toutes les richesses en tas et fui la Beauce. Pas de viol (sauf un chat ou deux), pas d'éviscération, pas de pillage... bien triste bataille! D'autant plus que la Beauce, c'est chiant! C'est plat, c'est triste et morne! Les barbares sont très déçus de cette conquête expéditive. Quant à leur chef, il ne se sent pas très bien, il n'arrive pas à expliquer l'étrange sentiment qui le ronge et encore moins pourquoi il ne ressent aucune joie à posséder toutes ces terres. Même son "petit barbare" ne se lève plus devant cette belle Svettie. Alors que les barbares décident de continuer à piller ce qui, paradoxalement, leur appartient, le mage polythérapeute diagnostique une dépression à Attila...

Manu Larcenet met à nouveau en scène un personnage de l'Histoire et lui fait vivre une aventure rocambolesque! Ce "phare sanguinaire", "cette magnificence sanglante", "ce prince des ténèbres", bref, ce chef barbare couve un bien étrange mal pour qui possède tout: la dépression. Bien au-delà de l'aspect humoristique et loufoque, l'auteur soulève des grandes questions: à quoi sert de tout posséder? Que peut-on acquérir, une fois qu'on a tout? Autant de réflexions qui feront sombrer ce fléau des Dieux dans une dépression. Larcenet ne manque pas d'ironiser les propos et de nous offrir un album tout aussi décalé que les autres, un chouïa en dessous malgré tout. Une fois n'est pas coutume, il a lâché ses crayons et les a confiés à Daniel Casanave. Bizarrement, le trait ressemble à s'y méprendre à du Larcenet, tout aussi nerveux et hachuré.

Une aventure rocambolesque d'Attila le Hun... En avant!
Commenter  J’apprécie          390
Court album narrant l'aventure drôlesque d'Attila le Hun "post" conquête...Que lui reste-il à faire lorsque toute la surface de la terre lui appartient ?
Manu Larcenet nous présente avec son humour noir le conquérant à la recherche de quelque chose qui lui permettrait de surmonter sa dépression, quitte à faire appel à Dieu et à le sommer de l'aider...

Amusant et sardonique !
Commenter  J’apprécie          20
J'ai fait confiance à Manu et me suis lancé dans la lecture de ce livre sans connaitre vraiment le concept.
Pour le coup, je n'ai pas vraiment été convaincu. Si les premières pages sont plaisantes et séduisantes, l'euphorie retombe petit à petit. Les analyses existentielles de notre barbare finissent par lasser et les dernières pages sont très longues.
Bof.
Commenter  J’apprécie          20
A travers cette BD loufoque et faussement légère où Attila le Hun est aux prises avec la dépression, Larcenet pose des questions sur le matérialisme, l'absurdité de la possession à tout prix et sur la difficulté de l'examen de soi.
De nombreuses pistes ouvertes mais malheureusement peu exploitées au final...
Commenter  J’apprécie          10
Ce que j'en pense : Je renoue encore avec Larcenet en espérant que cet essai sera aussi concluant que le dernier essai.
L'intrigue est plutôt marrante. Attila, ce chef sanguinaire, après avoir conquiert le monde entier tombe en dépression. Complètement perdu, il se cherche et ne sait pas où il en est. C'est vraiment un bon filon que cette intrigue et les actions sont intéressantes. Les rebondissements sont grotesques et tout le long de la lecture, j'ai souri tout le long de ma lecture.
Le personnage d'Attila est le total opposé de ce que l'on sait de lui. Il est grotesque, mou, ridicule, colérique et stupide. C'est une vraie caricature. Toute le BD repose entièrement sur lui, sur ce contre- pied total avec la légende.
Les illustrations sont sympas, agréables à l'oeil même si je trouve les couleurs un peu ternes. le langage utilisé est rugueux et très fleuri ce qui colle bien avec l'univers des barbares que nous côtoyons. Je trouve que tous les éléments de la BD se complètent bien, créant un ensemble harmonieux et agréable.
Bref : Un agréable moment très divertissant.
Lien : http://aufildesplumes.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10
Bof, j'ai aimé que le 2 de cette série. Je n'en ai lu que 3.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (216) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5241 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}