Curieuse vision de ce personnage légendaire, que nous offrent Larcenet et Casanave … dans la conquête de la Beauce !
Accompagné du “chat”* tout du long du récit épique, le “fléau divin” accuse un sacré coup de mou …! Saccages, étripailles, razzias, il ne bande même plus, c'est embêtant pour consommer les viols … !
La ripaille tourne court, le “mage polythérapeute” à l'énoncé du diagnostic est étripé tout de go !
Attila dans son désir d’errance obsédé d'absolu est affublé d'un joyeux comparse (comme Sancho avec Quichotte …), “Ratko l'étripeur de bébés” qui le hante jusqu'au terme de son épopée en Beauce …
Il l'avoue, se le confesse, « l'harmonie le rend malâââde … ! » Son soliloque avec le divin l’entraîne dans les abysses des eaux troubles des “atlantes” où règne la Grande Salamandre aux pouvoirs de thaumaturge … c'est une malédiction qui lui échoit, un cadeau empoisonné !
L'ex roi des Huns sombre dans le désarroi, la misère. Devant la déraison qui le guette il implore que le “charme” soit levé … mais non, ce sera la damnation … !
— Une fois de plus la relecture complètement décalé d'un personnage historique m'a séduit, avec son humour caustique parfois, du drame existentiel de l'homme face à lui même …
Du bon Larcenet … certaines plages de dessins sont sans doute un clin d’œil à Vincent Willem van Gogh … des costumes parodient quelques personnages de B.D. en référence des Gaules … !
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*(fondement explicatif dans la “carte analytique” de la violence du héros)
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