Et Hun hideux
Il fallait bien que ça arrive.
Après les excellents volumes de la série "Une aventure rocambolesque..." consacrés à
Freud, Robin des Bois et
Van Gogh, celui ci, dédié à Attila, est un fiasco
presque total.
Pourtant, l'idée de présenter un Attila démotivé et dépressif car ayant atteint son but de devenir maître du monde, était un bon point de départ.
Hélas, l'humour est poussif (voir franchement nul comme avec la "blague" récurrente du Hun qui ne comprend pas les paroles de son Chef -syndrome Tournesol). Au mieux, on sourit à de rares moments. La réflexion tournant autour du renoncement et la quête de soi tourne court rapidement. Il y avait peut être matière à un sujet intéressant en montrant un Attila proche du bouddhisme, mais c'est raté.
Même le dessin, épouvantablement bâclé, ne relève pas le niveau.
On peut d'ailleurs se demander quel était l'intérêt de s'associer à
Daniel Casanave et de lui laisser tenir le crayon.
Casanave dessine à la manière de
Larcenet, mais sans son talent.
Bref, un
Larcenet peu Hunnique.