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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Décidément j'adore les romans de Sarah Lark

J'ai pris du retard dans ses romans après une overdose (j'ai enchaîné les trois tomes de sa première trilogie et le premier tome de sa seconde) mais je viens de littéralement dévorer celui-ci et je lorgne déjà sur la suite.

Je trouve qu'elle nous apporte toujours beaucoup de connaissances sur le contexte historique du pays, sur la vie quotidienne de l'époque, sur l'élevage des moutons, l'installation des colons etc...
Les histoires d'amour qui tiennent le fil du roman sont toujours attendues et un peu niaises ou clichées mais ce n'est pas ce qui m'emporte avec cette autrice. J'aime surtout l'époque, la vie des colons et les paysages décrits. J'aime aussi ses personnages et les thèmes qu'elle aborde dans ses ouvrages. On tourne toujours autour des mêmes scénarios mais j'ai toujours envie d'y revenir.

Pour moi ce sont des lectures feel-good, d'évasion, de vacances. Mon péché mignon un peu.

Bref, ce ne sera pas mon dernier de l'autrice.
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Le bateau partant de l'Allemagne à destination de la Nouvelle Zélande va bientôt accoster. Nous vous remercions d'avoir choisi la compagnie et vous souhaitons un agréable moment !
A chaque livre de cette autrice, je sais que je vais aimer ma lecture et ce livre n'a pas dérogé à la règle. Je voue un profond amour pour Sarah Lark et sa plume qui arrive à me faire voyager
dans le temps et dans l'espace.
Si vous êtes en recherche d'un roman évasion, je ne peux que vous le conseiller !😃

Allemagne, 1837, Ida ainsi qu'une partie de sa communauté décide de partir s'implanter en Nouvelle Zélande pour acheter des terres et s'enrichir. Un véritable périple pour Ida qui sait ce qui l'attend : un mariage forcé. Elle va rencontrer Cat, jeune fille singulière qui a grandi dans une tribu maorie, qui va l'aider à avancer et elles vont se soutenir toutes les deux.

Ce que j'aime par-dessus tout avec cette autrice c'est vraiment cette facilité avec laquelle elle nous entraîne dans des contrées lointaines. Elle arrive à dépeindre avec justesse et réalisme la dureté de la vie à l'époque en tant que jeune femme qui se retrouve à l'autre bout du monde sans repère, à devoir affronter une vie qu'elle ne voulait pas spécialement.
La lecture est archi documentée, j'ai ressenti tout le travail en amont de la part de l'autrice pour arriver à nous transporter dans ce beau pays. J'ai voyagé à travers les plaines, j'ai vu les paysages de ce pays si fascinant aux côtés d'Ida et Cat grâce à de très belles descriptions. Ça m'a donné envie d'aller découvrir ce pays.
On découvre également la culture Maorie qui me touche beaucoup : proche de la nature, dans
l'empathie et la bienveillance. Ce roman traite également de l'impact de la colonisation et cela m'a fait grincer les dents plus d'une fois surtout quand on voit qu'ils commencent à s'engager dans la négociation et le commerce au détriment de leur culture.

Au-delà de l'aspect historique, il y a également un aspect romantique mais qui malheureusement (et c'est le seul bémol) est un peu tardif.
Les personnages sont tous très bien travaillés, on les aime ou on les déteste, ils ont chacun leur rôle et leur place dans l'histoire. Les destins des uns et des autres se croisent, se mêlent, se séparent pour finalement se retrouver et c'est vraiment quelque chose que j'ai apprécié. Grosse préférence pour le personnage de Cat qui m'a touché. Elle fait preuve de résilience, de bienveillance et elle possède une force intérieure incroyable. Elle se retrouve entre ses deux cultures si différentes et nous apprend plein de choses.

L'autrice traite donc de sujets divers qui tels que : l'égalité homme-femme, l'indépendance de la
femme, la nature, les religions, l'échange de culture, la découverte etc. qui rendent la lecture tout simplement addictive. Mais surtout, l'autrice traite de l'importance de l'amitié. Cette amitié unique entre Cat et Ida qui vont se soutenir malgré tout et faire preuve de grande solidarité et d'entraide face à l'adversité.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture et je n'ai qu'une hâte : lire le tome 2 qui promet d'être aussi riche en aventures que ce premier tome.
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Après une saga en Australie et une autre en Jamaïque, ce nouveau roman de Sarah Lark revient aux sources : la Nouvelle-Zélande. On y suit Ida, une jeune femme faisant partie d'une communauté vieux-luthérienne en Allemagne dans les années 1830. Obligée d'immigrer en Nouvelle-Zélande pour suivre sa famille, Ida ne peut pas s'empêcher d'éprouver des sentiments pour Karl, un journalier que sa famille rejette, mais qui embarquera en même temps qu'elle pour suivre Ida. Comme dans tous les romans de l'autrice, on suit également une autre héroïne, Cat, jeune femme blanche élevée par des maoris qui l'ont sauvée d'une vie de prostitution. On retrouve ensuite les thèmes chers à l'autrice : l'installation des premiers colons, l'indépendance de la femme, les différences culturelles, …

On pourrait penser qu'on a là une redite de la saga du Pays du nuage blanc, et il est vrai qu'on retrouve certains éléments. Mais le fait de s'intéresser à une communauté très religieuse donne une particularité qui le distingue de son prédécesseur. Car tout le comportement d'Ida est dicté par sa religion, sa foi, et la communauté dans laquelle elle a été élevée. Ida est un personnage qu'on a envie de suivre mais qu'il est aussi difficile de supporter car elle passe son temps à se plaindre de sa vie, sans pour autant chercher à en sortir car elle a été élevée dans l'obéissance totale à Dieu et aux hommes. C'est Cat qui permet à Ida de se révéler. Cat est forte, indépendante et n'a pas besoin d'homme. Impossible de ne pas l'aimer et de ne pas vouloir la suivre. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Karl, qui contrairement à beaucoup de personnages masculins chez Sarah Lark, est quelqu'un de droit, responsable, et plein d'initiatives. Il est de plus près à tout pour la femme qui l'aime, quand bien même elle se refuse à partir avec lui en vertu de lois religieuses qui la rendent malheureuse.

L'aspect religieux, très présent dans ce roman, est un point fort. C'est une communauté religieuse dont on parle peu en littérature, et il est vraiment intéressant de voir l'impact de la religion dans la vie de ces croyants. A la fin du livre, un texte revient sur les réalités historiques à l'origine de certains événements de livre et c'est passionnant à lire.

Comme d'habitude, Sarah Lark sait alpaguer son lectorat, mêlant à merveilles paysages majestueux, aventure, drames et romance. On vibre et on a peur aux côtés des personnages, on les quitte à regret en espérant les revoir prochainement dans une suite…
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La saga Gwyneira McKenzie de Sarah Lark me fait de l'oeil depuis un petit bout de temps. Mais, je n'avais jamais lu un livre d'elle. Donc quand j'ai vu ce livre d'elle sur Netgalley, je n'ai pas résisté à l'envie de découvrir l'auteure. Et franchement, j'ai bien fait.
Dans une petite ville de la province de Mecklembourg en Allemagne, les paysans rêvent d'un avenir meilleur. Alors quand ils ont la possibilité de posséder des terres pleines de promesses, riches, à l'autre bout du monde, ils n'y pensent pas à deux fois.

TROIS VISAGES SE DESSINENT DANS CE ROMAN :
Ida, fille d'un propriétaire terrien, une jeune fille intelligente mais qui n'a pas la force de se rebeller contre son père machiste. Elle prend sur elle. Elle n'écoute pas son coeur mais le devoir. Quand son père décide d'aller en Nouvelle Zélande, c'est un nouvel horizon qui s'ouvre, peut-être que sa destinée va changer même si elle n'y croit pas trop.
Karl est un garçon plein de ressources et intelligent. Malgré lui, il a dû quitter l'école pour aller travailler en tant que journalier. Il se doit de rapporter de l'argent à sa famille. Seulement la vie est dure avec lui. Il gagne à peine de quoi vivre. Il rêve d'une vie meilleure, mais il n'a aucune chance de partir, contrairement aux autres. Quoique, qui ne tente rien n'a rien ?
Cat, une jeune australienne, est fille d'une prostituée. La prostitution est son seul horizon. Elle a vu ce que ça donne la prostitution. Elle a détruit sa mère. Elle essaie de s'en sortir, de trouver une autre voie et un travail honnête. Seulement, le mac de sa mère en a décidé autrement, il veut vendre sa virginité aux enchères. Aura-t-elle le courage de s'enfuir ? Trouvera-t-elle une meilleure vie ailleurs ?
Les autres personnages secondaires sont aussi bien construits que ces trois-là.
Les personnages sont loin d'avoir une vie facile. Elle est pleine de reliefs, d'obstacles à leur bonheur, peut-être un peu trop noire pour une résolution un peu facile sur les 200 dernières pages. En même temps, cette résolution est amplement méritée et je l'ai espérée de tout coeur, d'autant plus que je me suis énormément attachée aux personnages. Même si un peu d'ombre à l'horizon sur la fin l'aurait rendu plus crédible.
J'ai vraiment adoré. La plume était prenante, belle et dépaysante. L'auteure amène sa.on lectrice.eur dans un nouveau monde. Ce monde est un beau melting pot de cultures avec tous ses migrants européens et les habitants du lieu. Les maoris ont gardé leur propre culture. Ce livre présente tous les types de confrontations qui pouvaient opposer les colons et les natifs. C'est très intéressant.

En résumé : C'est une excellente lecture, prenante, intrigante et totalement dépaysante. Les personnages m'ont tout de suite plu. Ils ont un petit côté agaçant et touchant. Tout ce qu'il faut pour s'attacher. Après cette lecture, je n'hésiterai pas à me lancer dans les autres livres de l'auteure.
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Je remercie énormément Mylène, des éditions de L'archipel, pour l'envoi, via net galley du roman : Fleurs de feu de Sarah Lark. Allemagne, 1837. le rêve d'une vie meilleure pousse les parents d'Ida à partir avec leur fille pour la Nouvelle-Zélande.
Quand leur navire accoste au sud de l'île après une longue traversée, les nouveaux colons s'installent dans un petit village de pêcheurs. Et Ida déchante. Non seulement elle a été mariée de force par son père à un homme qui se révèle brutal, mais la vie, au sein de cette communauté rigoriste, est tout aussi austère qu'en Allemagne.
Heureusement, Ida fait la rencontre de Cath, jeune femme que le destin n'a pas épargnée. Fille d'une prostituée, elle a grandi au sein d'une tribu maorie avant d'en être bannie.
Les deux femmes vont se soutenir et lutter pour gagner leur indépendance. Et, qui sait, trouver enfin le bonheur..
Fleurs de feu est un très joli roman que j'ai pris plaisir à lire en deux jours malgré son épaisseur (plus de 600 pages en numérique). Les pages s'avalent car l'histoire est captivante.
J'aime ce genre de saga et celle-ci nous emmène en Nouvelle-Zélande, pays que j'aimerais découvrir un jour, dans les années mille huit cent.
C'est le premier tome d'une trilogie et j'ai hâte de lire la suite car Fleurs de feu est un roman très aboutit.
On découvre deux femmes fortes autour desquelles gravitent de sacrés personnages. Il n'est pas évident de naître femme à cette époque, elles n'ont pas les mêmes droits que les hommes, et c'est peu dire. Ida ne va pas écouter son coeur mais suivre ce que lui dicte son père et se retrouver bien loin de l'Allemagne avec un homme qui la traite mal. Elle va rencontrer Cath lors de son périple et cette amitié est importante.
Ce sont deux personnages dont la psychologie est fouillée, elles sont touchantes et elles vont vivre pas mal de choses vraiment pas top. Les hommes sont vraiment des goujats à cette époque... surtout le mari de la pauvre Ida !
J'ai pris plaisir à suivre leur arrivée dans un pays étranger et leurs difficultés malheureusement croissantes car à cette époque là la vie n'est pas un long fleuve tranquille, surtout pour les femmes.
J'ai aimé l'ambiance qui se dégage de ce roman. C'est la première fois que je lis un roman de cette autrice mais je la relirais sans hésitation car j'ai beaucoup aimé ma lecture.
Je vous recommande Fleurs de feu.
Ma note : quatre étoiles et demie.
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1837 – Raben Steinfeld – Meccklembourg. Ida et Karl sont les meilleurs élèves de l'école, pourtant, ils doivent arrêter leurs études : la première, parce qu'elle est une fille, le second par manque d'argent.


1842. Karl n'a jamais cessé de penser à Ida, de qui il est secrètement amoureux. Il sait que cet amour est sans issue, en raison de leurs différences sociales. Un soir d'hiver 1842, le hasard les fait se rencontrer. Ida explique que les paroissiens vieux-luthériens se réunissent à l'initiative de son père, Jakob Lange. Ce dernier a appris qu'une compagnie maritime recherche des familles, prêtes à s'installer en Nouvelle-Zélande. le coût de la traversée, qui est de trois cents livres anglaises et comprend quatre-vingts arpents de terre. Nicholas Beit est chargé de recruter des colons et a garanti à Jakob Lange que leur paroisse pourrait se reformer dans les nouvelles terres. Plusieurs habitants décident de tenter l'aventure. Karl, sans prévenir personne, parvient à embarquer, également. le voyage dure plusieurs mois. Ida sait qu'à l'arrivée, elle devra épouser celui que son père a choisi pour elle : Ottfried Brandmann.


En Nouvelle-Zélande, les colons allemands ont des difficultés à s'adapter. Ils sont déterminés à rebâtir leur paroisse, de la même manière qu'en Europe, sans tenir compte de leur environnement. Ils comptent sur l'aide de Dieu pour traverser les difficultés, sans tenir compte des avertissements qui leur sont adressés. Ida n'est pas heureuse, au sein de cette communauté rigoriste et intransigeante, mais elle se plie aux règles, de la même manière qu'elle l'a fait au sujet de son mariage. Son époux est un homme brutal, mais elle ne peut s'opposer.


Cat a grandi au milieu de prostituées. le patron du bar, dans lequel travaille sa mère, décide qu'il est temps pour elle d'exercer ce métier. Il met alors sa virginité aux enchères. La jeune fille refuse ce destin et fuit. Elle est sauvée par une tribu de maoris. Plus tard, elle rencontre Ida. Les deux jeunes filles se soutiennent et vivent de terribles épreuves ensemble. Éprise de liberté et d'indépendance, Cat transmet une part de sa force à sa nouvelle amie. Hélas, elles sont rattrapées par la société patriarcale et la domination des hommes.


Ces hommes luthériens veulent dominer dans tous les domaines. Alors qu'ils s'installent en terre étrangère, ils ne respectent pas ceux à qui ils appartiennent. Plutôt que de s'établir dans la paix, ils entrent en conflit avec les maoris. Une grande part du roman est consacrée à cette civilisation : ses croyances, ses modes de vie, sa philosophie, ses convictions de liberté et de respect des désirs de l'autre. Mais les hommes blancs, les Pakehas, leur font découvrir un nouveau dieu : « le dieu argent ». L'auteure précise, dans la post-face, les évènements historiques à partir desquels elle a bâti l'intrigue de son roman. Se fondant […]


La suite sur mon blog...


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Depuis que j'ai lu L'île aux mille sources de Sarah Lark, qui est mon premier roman lu de l'autrice et qui a été un gros coup de coeur, je n'avais qu'une hâte, c'est de découvrir les autres oeuvres de Sarah Lark. Fleurs de feu est son tout nouveau bébé et le résumé m'intriguait beaucoup, aussi l'ai-je demandé dans le cadre de mon partenariat avec la maison d'édition. Et j'ai bien entendu adoré ma lecture !

Fleurs de feu a une couverture sublime, soulignons-le. Et je ne m'attendais pas à ce que ce soit un aussi énorme pavé. En effet, il fait plus de 600 pages ! Et j'ai quand même eu un peu de mal à le lire, il m'aura fallu quasiment un mois. Il faut dire que cette lecture ne tombait pas au bon moment, vu que j'étais en plein dernier mois de révisions et aussi, parce que l'histoire est tellement dense, j'avais l'impression d'avancer à une allure d'escargot. Mais ça ne m'a pas empêché d'adorer, d'être passionnée par cette histoire.

L'écriture est sublime. Il y a énormément de descriptions pour un maximum de réalisme. Ce qui fait que le roman est tellement dense et d'une richesse incroyable. Il y a un énorme travail derrière, c'est certain et c'est admirable.

Le voyage et l'évasion étaient au rendez-vous, pour mon plus grand plaisir. Ah, ça oui, j'étais bien dépaysée car c'était bien la première fois que je lisais un roman dont l'intrigue se déroule en Nouvelle-Zélande. J'ai ainsi pu en apprendre plus sur les Maoris, leur style de vie, leurs us et coutumes, leurs traditions, leurs interactions avec les étrangers.

Encore une fois, il y a des messages forts, des dénonciations, notamment sur la condition de la femme, les inégalités sociales, les inégalités hommes/femmes et la peur de l'inconnu. Il faut le dire, les femmes prennent cher dans ce roman, surtout les deux héroïnes, Ida et Cat ! ça m'a choqué et révolté ! Il y avait des passages très durs, notamment les scènes de maltraitance et de viols.

Pour en revenir aux personnages, nous en suivons plusieurs, il y a donc plusieurs points de vue au détour des différentes parties du roman. Tous ces personnages sont liés les uns les autres d'une manière ou d'une autre. Il y a Karl, un jeune homme humble, fou amoureux d'Ida à un point inimaginable. Jamais, il ne renoncera à elle, ne l'oubliera et ça, c'est de l'amour, le vrai. Quant à Ida, elle a trop été manipulée par son père et son mari Otfried, enfermée dans la religion, à essayer de leur trouver des excuses, à se dénigrer. Ce n'est vraiment que vers la fin qu'on entrevoit les grands changements opérés en elle. En parlant d'Otfried, ce personnage (dont on n'a pas le point de vue et heureusement!) est le plus détestable qui soit! Il est horrible, destructeur, c'est un violeur en puissance, menteur et j'en passe. Il fera énormément souffrir Ida, et même Cat ! Cat est sans doute mon personnage préféré. Elle est exceptionnelle, pleine de caractère, indépendante et débrouillarde, elle est le lien entre les Maoris et les autres, ayant vécue avec eux. Chris aussi est bien sympa. Il était évident que lui et Cat était fait l'un pour l'autre. Même Jane était intéressante. Très intelligente, une femme hors norme pour l'époque. La relation entre Ida et Cat est magnifique. Elles sont très liées, très soudées alors qu'elles sont très différentes l'une et l'autre. Ce qui les lie en particulier est très important dans l'histoire et c'est dingue!

En bref, Fleurs de feu est une très belle découverte ! Ce roman a presque été un coup de coeur, ça s'est passé à peu de choses ! La fin est assez ouverte, je suppose d'ailleurs qu'il y aura une suite. Mais le roman peut tout à fait se suffire à lui-même, la fin est parfaite. Il me tarde donc de lire la suite et/ou le futur roman de Sarah Lark.

Je remercie grandement Mylène et les éditions de L'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce magnifique roman.
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Ida est une jeune allemande qui suit tous les préceptes religieux, ainsi que les convenances de la société rigoureuse dans laquelle elle vit. Ayant la charge de ses frères et soeurs depuis la mort de sa mère, elle sait qu'elle doit se plier en tout points aux décisions de son père. Qui décide, en commun avec le reste de leur village, de s'exiler en Nouvelle-Zélande, où on leur promet une meilleure vie.

Kitten est une jeune fille ayant grandi dans un petit port de Nouvelle-Zélande, dans lequel sa mère travaille en tant que prostituée. Ce n'est pas la vie qu'elle veut mener à son tour. Aussi, lorsque le tenancier décide de mettre sa virginité aux enchères, elle n'a pas d'autre choix que de fuir.

Deux jeunes filles que tout sépare vont pourtant se retrouver sur le même chemin: celui de l'émancipation et de la liberté.

Sarah Lark n'est plus à présenter depuis sa première saga, le pays du Nuage blanc. Une saga que j'avais dévoré, tout comme j'avais savouré la suivante et la troisième. Cette nouvelle histoire qui débute nous ramène à nouveau en Nouvelle-Zélande, ce pays si particulier, peuplé à l'époque traitée de tribus maories et d'exilés venus de tous pays.

En 1837, les batailles font rage pour les territoires néozélandais. Chacun veut sa part du gâteau, au détriment des peuplades y vivant depuis des siècles. Un fond historique bouleversant et mouvementé. L'auteure a pris le temps de se documenter à tout point de vue, nous offrant un tableau absolument réel, reprenant l'histoire d'un chien dont il y a des traces dans les archives qu'elle a recensé.

Au-delà de cet aspect historique, qui se trouve toujours très documenté comme peut en témoigner la note de l'auteure à la fin du roman, nous rencontrons à nouveau deux jeunes femmes sur le point de voir leurs vies basculer.

Bien que ce soit toujours un très joli pavé, ce dont je raffole, je l'ai lu en très peu de temps finalement. Je me sentais attirée par l'histoire, ayant sans cesse envie d'en savoir plus sur ce qu'allait devenir les deux jeunes, ainsi que les autres personnages présents dans le récit.

Sarah Lark m'aura encore une fois bien fait voyager, et m'aura offert une histoire comme je les aime. Je pense que nous avons là une nouvelle série dont nous attendrons chaque nouveau tome avec impatience.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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Avis : INTENSE
Ah que j'aime les romans dans lesquels Histoire et les contrées d'ailleurs se mêlent pour nous faire revivre les exploits de ceux qui, contraints et forcés, ont un jour quitté leur pays. C'est le cas dans ce beau roman qui devrait être le premier d'une saga et j'y ai trouvé mon bonheur, au point de ne pas le lâcher pendant deux jours et de laisser de côté ce qui pouvait attendre. Il fait six cents bonnes pages et quand on a commencé…
L'auteure va nous faire découvrir la Nouvelle Zélande, ce pays constitué de deux îles principales séparées par le détroit de Cook, et la vie des colons entre 1837 et 1844. Plusieurs familles d'une communauté de vieux-luthériens du Mecklembourg, vont quitter l'Allemagne pour tenter leur chance sur un territoire neuf, Eldorado de ce début du XXème siècle. Karl et Ida vont partir, l'une avec sa famille, l'autre seul grâce à son intelligence et sa débrouillardise qui vont lui permettre de faire le voyage gratuitement Si Karl trouve la liberté qu'il est venu chercher, en revanche Ida, mariée par son père rigoriste, puritain et pieux au fils d'une famille de l'ancienne communauté, sera longtemps femme à devoir tout souffrir. Heureusement que sur son chemin, Cat, fille de prostituée, elle-même en grande difficulté, va lui apporter le soutien et l'énergie pour supporter labeur incessant et époux brutal.
C'est un roman voluptueux et fouillé qui fourmille de détails sur les raisons et les conditions qui ont accompagné les premiers émigrants, chassés de leur pays par la misère et croyant pouvoir reconstituer ailleurs ce qu'ils ont perdu. Mais c'est aussi l'histoire du peuple des Maoris qui dans un premier temps, ont bien accueilli les étrangers mais qui ont su se battre pour défendre leurs terres convoitées sans intelligence. C'est sauvage, somptueux, dynamique et l'auteure colle au plus près de la réalité historique. Quand elle s'en éloigne pour donner plus de feu au récit, elle s'en explique à la fin du roman. L'information qui nous est donnée de l'introduction des moutons à cette période nous est bien présentée et donne une vraie réalité aux fermes qui sont le théâtre de toute l'activité des couples que nous suivons.
Et il y a les fleurs de ratas, exubérantes, parfumées, en feu passion comme l'est ce roman bien mis en valeur par la couverture qui nous donne une idée de la terre qui nous attend.
Sarah Lark est connue pour ses sagas colorées, impétueuses, incitant aux voyages. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait en allant visionner le street view de la région chaque fois que les familles devaient suivre leur destin. Sur fond historique, le roman d'amour est aussi là mais il est adulte et responsable.
L'écriture est ample, fluide, colorée et la lecture est d'une facilité propice à ne pas l'arrêter. Je vous conseille d'avoir le temps avant de vous y mettre sinon il risque d'y avoir quelques plats brûlés ; vous ne voudrez pas attendre pour tourner la page.
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de l'Archipel pour #FLEURSDEFEU en Service de presse.

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Un pavé qui se lit très vite : j'ai été complètement happée par cette histoire de colons allemands qui s'installent en Nouvelle Zélande en ce milieu du dix-neuvième siècle. L'histoire est incroyable, la vie de ces pionniers si compliquée : en fin de livre l'auteure explique qu'elle s'est appuyée sur des faits historiques pour construire son intrigue. C'est réussi, une aventure qui colle parfaitement avec l'histoire de ce pays.
Des allemands, souvent des artisans, convaincus par leur pasteur, partent en quête d'une vie meilleure. Un voyage, lui-même une épopée, entre l'Allemagne et la Nouvelle Zélande qui dure plusieurs mois avec une escale au Brésil. Ils débarquent sur l'île du Sud en Nouvelle Zélande, la plus sauvage des deux îles, essentiellement habitée par des maoris.
Parmi les héros, Ida et Karl, ont découvert cette île avant leur voyage par un livre « Les voyages du capitaine Cook ». Cette lecture va changer leur destinée.
J'ai aimé les aventures de ces découvreurs, leur vie au milieu d'une nature sauvage pas toujours hospitalière et les chocs interculturels lors des rencontres avec les maoris.
À peine refermé, ce livre me manque déjà : une suite est-elle prévue ? Je l'espère…
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