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2,9

sur 120 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai bien aimé ce thriller psychologique, sous forme de huis clos triangulaire, le mari, l'épouse, celui qui aurait aimé être l'amant, mais finalement, il y a un quatrième personnage...

C'est surtout l'ambiance de chaleur et de moiteur dans les Caskhills qui contribue à créer une atmosphère toujours trouble, renforcée par la présence de la piscine, le rectangle de cette quadrangulaire à trois côtés principaux.

Les descriptions de la nature, souvent mêlées à la psychologie des personnages, comme si elle était déterminante de leurs comportements, alors qu'elle en est seulement la spectatrice immobile, ajoute encore à la tension palpable du roman.

Et puis il y a la cuisine et les préparations de repas élaborés par Matthew qui n'est pas avare de détails sur l'aspect des viandes et des poissons, ainsi que les différentes possibilités de les accommoder au mieux. Ne manquent que de bonnes références oenologiques, mais, hélas, nous sommes en Amérique où la juste adéquation des grands crus à un plat n'est même pas concevable.

L'intrigue tient la route et la tension monte crescendo, dommage que la fin soit un peu bâclée au dernier paragraphe, mais c'était sans doute le choix de l'auteur de priver son lecteur de tous les sentiments habitant les personnages dans ces derniers instants.
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Troisième roman de James Lasdun, ce roman est un petit bijou qui démarre simplement mais avec une tension psychologique qui s'accroît au fil des pages.
Charlie et Matthew sont cousins germains, mais Matthew a dû affronter le déclassement de sa famille suite aux mauvaises affaires de son père. Il est devenu cuisinier, mais sans grande ambition et après une jeunesse passée à Londres, revient vivre aux Etats-Unis, où il vit aux crochets de son cousin Charlie, banquier à la situation financière bien plus aisée que son parent pauvre.
Charlie est mariée à Chloé, belle jeune femme photographe de mode et d'artistes. Ils vont passer leur été dans une station balnéaire ultra bobo chic appelée Aurelia, qui se trouve dans le Massachussets. Matthew est leur invité et fournit quelques services, préparation de repas, courses... mais devra laisser la place si des amis arrivent.
On découvre au fil du roman qu'une étrange relation noue Charlie à son cousin, faite de rivalité, de ressentiment et de culpabilité. Charlie aurait-il quelque chose à voir avec la lente dérive sociale que connaît son infortuné voisin? de son côté Matthew est comme fasciné par Chloé qui ne tarde pas à montrer d'étranges habitudes pendant cet été. Y aurait-il une liaison cachée? Matthew va suivre la jeune femme à son insu et très vite les événements s'enchaînent et vont entraîner Matthew dans une spirale infernale.
Ce qui rend la lecture de ce livre si prenante, c'est la subtilité de la description des relations entre les personnages, ainsi que son écriture dense et précise.
Si vous avez aimé les romans de Patricia Highsmith ( ce qui est mon cas), vous allez adorer cette chambre d'ami!
Il y a un peu de Ripley chez ce personnage de Matthew...
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Huis clos calme, axé sur la psychologie des personnages, La chambre d'ami ne mise pas sur l'action ni sur le dynamisme pour captiver son lecteur.
Au contraire, c'est de lanière lente et privilégiant une immersion dans ce trio malsain que l'auteur a choisi de construire son intrigue, privilégiant ainsi davantage le développement des rapports humains de manière à nos impliquer totalement dans le malaise de leur relation.

Eté 2012, Charlie et Chloé, couple de bourgeois new yorkais, partent passer deux mois dans leur luxueuse résidence d'Aurelia. Matthew Dannecker, le cousin germain de Charlie, est lui aussi de la partie, invité à passer quelques semaines avec le couple. Installé dans le bungalow des invités, ce cuisinier en pleine réflexion quant à son avenir professionnel, profite donc de ses amis (chargé de leur confectionner de bons petits plats) et des journées au bord de la piscine et en ballade à observer les groupes alentour (entre lycéens et mouvements alternatifs) tandis que Charlie effectue de nombreux déplacement à New York (multipliant les réunions en lien avec ses projets de micro-crédits) et que Chloé se rend à ses cours de yoga (quand elle ne décide pas au dernier moment de les sécher pour de quelques obscures raison).
Mais sous ce calme apparent, les vérités sont sur le point d'exploser et peu à peu une tension latente faite de non-dits et de mensonges s'installe.

La quatrième de couverture compare ce James Lasdun à l'univers de Claude Chabrol et je trouve que c'est totalement ça !
Si l'auteur s'emploie avec minutie à nous installer entre ces personnages énigmatiques, à explorer leur relation et étudier les sentiments de Matthew (acteur principal de ce huis clos), cela joue inévitablement sur le rythme. Personnellement j'ai aimé cette lenteur et cette ambiguïté constante qui se noue dans ce trio. Sans m'attacher à aucun d'eux (que j'ai trouvé trop éloignés de moi et de mes préoccupations), j'ai éprouvé un vif intérêt pour cette histoire, totalement vissée (voire enlisée) dans les méandres de l'esprit de ce protagoniste paumé (à tous les niveaux), sans ambition (ou presque) ni motivation.

Alors oui, il ne se passe rien (ou pas grand-chose), oui il faut un bon nombre de pages pour sentir l'histoire décoller, oui ça donne parfois l'impression de partir dans des digressions psychologiques axées sur les rapports aux autres et aux sentiments… mais franchement, l'écriture fluide de James Lasdun, le sentiment de manipulation, les chapitres courts et ce qui se dégage de ce récit ont compensé ce début un peu long. Pour la suite, ça n'a été que du plaisir car l'ambiance devient de plus en plus pesante avec ce poids d'un inévitable déraillement, comme si la catastrophe approchait inexorablement et que cet été idyllique devait forcément mal tourner…
Et quand le drame arrive, impossible de savoir comment finiront les personnages et comment leur histoire va changer car l'auteur jusqu'au bout joue avec le lecteur et son personnage.

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James Lasdun situe son roman dans les Catskills où se côtoie un mélange de membres d'un mouvement alternatif et de bobos new-yorkais fortunés, les deux groupes cohabitant en une symbiose de flatteries mutuelles. Dans leur luxueuse maison, vue stupéfiante sur l'Hudson par dessus ce qui ressemble à une forêt vierge, piscine, jardin zen, jardin à papillons, bungalow pour les invités, Charlie et Chloe sont en villégiature estivale, en compagnie de Matthew, cousin de Charlie et ami de Chloe.


Charlie n'est pas en vacances, il fait de fréquents allers-retours à New-York où il est banquier. Chloe nage et bronze en lisant des revues ou des ouvrages d'art, elle s'adonne à la photographie en dilettante, immortalise des boîtes aux lettres et pratique le yoga. Matthew est le plus énigmatique. On sait que son père, banquier, a disparu après avoir vidé le compte de ses clients et a été administrativement déclaré mort 7 ans plus tard. Il est cuisinier et à la villa, fait les courses, prépare les repas, une manière de payer sa pension.


Le décor posé, les personnages présentés, tous les éléments sont en place pour un huis-clos à l'issue dramatique. Matthew est le personnage principal. C'est sa vérité sur les événements que nous propose de partager l'auteur. le lecteur n'a donc pas un accès complet à la version des faits de Charlie et Chloe. Dès le départ, le pressentiment d'une catastrophe imminente, d'une implosion est prégnant, l'atmosphère devenant de plus en plus irrespirable. Matthews ressent pour Chloe une trouble attraction. Avec elle, il croit approcher de manière quasi surréaliste et platonique, un composite idéalisé fait d'un alliage miraculeux de fille, de soeur, de cousine, de mère, d'amante, d'amie et d'alter ego mystique. Même s'il est conscient qu'il y a quelque chose de pitoyable, voire d'abject dans la façon dont il s'abreuve des signes et témoignages d'affection imperceptibles qu'elle lui adresse, il se nourrit néanmoins de toutes les miettes qu'il peut glaner.


Mais c'est un quatrième personnage qui en faisant irruption dans ce paysage idyllique, transforme le triangle amoureux en carré, et met le feu aux poudres.


En fin entomologiste, James Lasdun place le lecteur au centre de la lente désagrégation du matériau rebelle constituant l'existence de Matthews, analysant ses manifestations comme autant de nouveaux symptômes dans une maladie chronique. La chambre d'ami est un roman cérébral, subtil, dont l'écriture de toute beauté est au service du sens de l'observation affûté de James Lasdun, qui entraîne ses lecteurs vers son épilogue inéluctablement dramatique, amené au gré de rebondissements savamment distillés. Une très bonne découverte !
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Roman emprunté à la bibliothèque, je l'ai lu d'un trait même si je dois dire que je me suis un peu ennuyée de la description des personnages jusqu'au début de l'action. Avec peu de choses, finalement une histoire somme toute banale, l'auteur arrive à installer un suspense qui va crescendo. La lecture est addictive, on veut savoir ce qui va arriver au trio, et qui manipule qui. J'ai été étonnée par la fin même si en y réfléchissant, cela ne pouvait se finir autrement.
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Ce roman à la fois dramatique et psychologique s'installe progressivement dans un huis-clos tout en tension à l'ambiance moderne et accablante par la chaleur estivale du Massachusetts.

Charlie, riche banquier, et Chloé possèdent une maison secondaire à Aurélia, lieu balnéaire et prisé où se côtoient bobos et hippies. Charlie convie son cousin Matthew, cuisinier et dont sa vie est devenue plus modeste, à passer les vacances d'été ensemble.
Alors que Charlie multiplient les allers retours à New-York pour raison professionnelle et Chloé qui tantôt lézarde devant la piscine, photographie les boîtes aux lettres et se rend à un cours de yoga, Matthew aire dans une luxueuse maison et tend à rendre service à ses hôtes en effectuant les courses et les repas. Face à l'ennui, Matthew observe Chloé. Pour laquelle il éprouve un béguin refréné à l'état de fantasme. Il s'intéresse alors à ses allées et venus et de ce qu'il découvrira, il éprouvera un sentiment de jalousie qui n'aura de cesse d'accroître son obsession pour elle.

Le rythme est lent et le descriptif soutenu. Ce qui dessert par moment l'intrigue et sa lecture. L'auteur installe une relation triangulaire subtile, décryptée avec justesse et parfois de manière dense. C'est peut-être ici, le talon d'Achille du roman.

Le récit et son atmosphère confère au roman une mise en scène cinématographique agréable.




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"La chambre d'ami" est une histoire assez particulière, un petit "huis-clos" assez étouffant et qui ne va pas lâcher le lecteur jusqu'à la dernière page. Rien d'haletant, d'angoissant, non c'est plus subtil, plus nuancé. Ne vous attendez pas à de grands moments palpitants mais plutôt à une dose malsaine qui va venir pousser comme une graine.

Ce serait mentir de dire que j'ai éprouvé de la compassion pour Charlie, ce "cuisinier" complètement paumé dans sa vie tant personnelle que professionnelle. En fait, je l'ai détesté dès le départ, il a quelque chose de malsain en lui, un côté sournois qui me déplaît! Il s'inscruste comme le ver dans la pomme et ne voudra plus quitter le fruit qu'il a pourri. Pour Charlie, son cousin Matthew lui est redevable, certes il n'a pas la franchise de le dire mais il le pense profondément. Et lorsque son cousin lui propose de venir passer les deux mois de vacances avec lui et son épouse, il va prendre très à coeur cette proposition ... un peu trop à coeur à vrai dire.

Pendant ces deux mois où Matthew est régulièrement absent pour son travail, Charlie va traîner ses pattes et ses oreilles un peu partout. Il va découvrir le secret de Chloé - l'épouse de Matthew - et il va en faire une fixation. Il sera obsédé par ça. Pourtant il a deux choix qui s'offre à lui: ne pas s'en mêler et repartir chez lui ou en parler à Matthew. Mais Charlie est lâche et surtout obsédé par Chloé. Il commettra un acte incroyable et pourtant je ne l'ai pas perçu comme un acte "héroïque". de là, tout part à la dérive et la fin est celle que j'attendais, celle qui était la plus logique mais pas forcément celle que le lecteur pouvait penser selon les derniers moments.

Un bon huis-clos où le personnage principal, Charlie, est assez perturbant voire perturbé lui-même!
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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" ... En étant ainsi sans cesse en mouvement, il avait le sentiment de faire quelque-chose en vue de la solution du problème sans avoir à confronter le choix irréversible entre révéler à Charlie ou continuer à lui cacher. Il sentait, plus ou moins confusément, que l'activité à laquelle il se livrait était vaine, voire un peu malsaine. Qu'est-ce qu'il aurait de plus, après tout, s'il trouvait quelque renseignement intéressant sur le type? Mais ce sentiment était fugace et restait sans effet. En s'adonnant ainsi à ces petites tournées en ville, il semblait satisfaire une envie profonde. Il n'était pas loin de penser qu'il se livrait là, de quelque obscure manière, à un travail sur le matériau rebelle de sa propre existence. "



En acceptant de passer ses vacances chez son cousin Charlie, en échange de son talent de cuisinier, Matthew ne s'attendait pas à se retrouver au coeur d'un véritable drame.

Pourtant ce décor de rêve au milieu des montagnes était on ne peut plus accueillant. Malgré tout le Paradis peut vite se transformer en cauchemar, il suffit d'un rien pour réveiller de vieilles rancunes. Une occasion inespérée se présente à Charlie pour rendre la monnaie de sa piéce à son cousin, et lui permettre de sortir enfin la tête de l'eau. Règlement de compte à l'horizon entre ces deux cousins germains.
Mais Chloé , la femme de Charlie aussi belle soit-elle pourrait bien devenir tout aussi cruelle pour ne pas perdre son mari et son train de vie.





"Telle était Chloé, pleine de petites surprises..."

Dans ce huit clos terriblement addictif, délicieusement pervers, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Un trio de personnages machiavéliques qui joue avec nos nerfs et nous plonge dans un suspens de manière délicieuse. Et tout comme ces trois protagonistes, " Tel est pris qui croyait prendre" je me suis fait bien piégée.

" Assez typique de Charlie, se surprit-il à penser, cette façon de s'arranger pour que quelqu'un d'autre souffre à sa place. "



Une plume élégante pour une intrigue surprenante où se mèlent la passion, la trahison, l'adultère, le meurtre et l'argent.Toutes les piéces du puzzle s'emboitent à merveille et le tableau final nous laisse sans voix.

Un livre impossible à lâcher, et c'est avec regret qu'on le quitte, tout en gardant un plaisir non dissimulé sachant que "La chambre d'ami " est le troisième roman de l'auteur. Il me reste donc à découvrir "L'homme licorne " et "Sept mensonges" .

Comme le dit : Joyce Carol Oates : "- Encore un de ces livres dont on ne peut s'empêcher de tourner les pages, jusqu'à une incroyable conclusion ? Eh bien, pour une fois, figurez-vous c'est vrai ! "



James Lasdun , poète, romancier et nouvelliste vit aux États-Unis . Un auteur à suivre.





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La Chambre d'ami nous plonge aux États-Unis, dans la ville relativement tranquille d'Aurélia. On va y rencontrer trois personnages hauts en couleur : Andrew (le narrateur) qui est le cousin de Charlie, un banquier pas très net et Chloé, la femme de ce dernier.

J'ai trouvé la mise en place très longue, j'ai eu énormément de mal à entrer dedans parce que je dois avouer que ça ne m'intéressait pas particulièrement. le personnage d'Andrew est antipathique (du moins au début) et surtout, ouais, je n'étais pas transporté.
La première partie du roman ne m'a pas du tout convaincu, j'étais un peu blasé parce que je savais qu'il allait y avoir un meurtre, c'était obligé, mais qui allait tuer qui ?

C'est dans les 150 dernières pages que j'ai commencé à vraiment rentrer dedans grâce à cette question, je n'arrivais pas à savoir qui allait passer à l'acte entre les trois, et si la victime serait un membre du trio ou non. le rythme très lent amène une certaine moiteur, une angoisse parce qu'il ne se passe rien et que l'on sait qu'il devrait se passer quelque chose.
Les événements s'accélèrent tellement que j'en suis venue à ressentir une certaine gêne, vraiment, je me sentais mal à l'aise face à la narration parce que le personnage d'Andrew est très... particulier pour ne pas dire complètement pervers.

Suivre le point de vue d'Andrew, c'est accepter d'être dans la tête d'un puissant manipulateur qui élabore une véritable machination de façon qui paraît être innocente de prime abords - l'est-elle réellement ?
Ses justifications du début s'effritent petit à petit pour mener à un véritable rejet de tout. Tout s'emboîte et il nous est impossible de lui trouver des raisons, d'expliquer ses actes de façon rationnelle. Peu à peu, on sent que tout ne tourne pas rond chez lui - en particulier au moment où Chloé partage ses craintes à Grollier et on en vient à se demander : est-il comme on pense qu'il est ?

Suivre le point de vue d'Andrew, c'est aussi accepter de porter un voile, de ne pas voir les autres personnages comme ils sont réellement. Je n'ai pas eu le sentiment d'avoir connu Charlie ou même Chloé, parce que la façon dont Andrew les voit ne semble pas être la réalité. Charlie est-il réellement une raclure ou est-ce surtout l'imagination du narrateur ? dans le fond, Chloé n'est-elle pas qu'une garce qui se voile la face ?

Tout s'enchaîne rapidement au point que j'en suis venue à avoir peur de le terminer. J'avais peur que le coupable s'en sorte et paradoxalement j'avais peur que justice soit faite. D'une page à l'autre on pense que ça y est, l'histoire est réglée, pour finalement se rendre compte qu'il n'en est rien et que le danger rôde toujours.

C'est un huis-clos qui étouffe simplement parce qu'il ne se passe pas grand chose (en résumé une journée = petit déjeuner + sortie en ville pour faire des courses pour le dîner ou petite baignade dans la piscine + dîner) - peut-être que c'est dans l'ennui que se fait la comparaison à Sagan ?
Pourtant, l'ambiance est tellement lourde comme les grosses gouttes de pluie battants sur le bungalow ou alors moite comme l'air. On est tellement manipulé qu'on en vient à se demander où se trouve les torts et on en ressort finalement avec la conclusion que tout le monde est fautif. La résolution ne m'a pas particulièrement plu, je l'ai trouvé logique, mais également très basique.

Par contre, pourquoi ce titre ? Je ne comprends pas et j'ai beau m'interroger, je ne trouve pas de rapport, il aurait été limite plus judicieux de l'appeler "le bungalow" puisque c'est là où dort Andrew et pas dans la chambre d'ami. Surtout qu'au passage, ça n'a aucun rapport avec le titre original qui est The Fall Guy.
Pour ma part, c'est une erreur d'interprétation ou je ne sais quoi de la part des traducteurs. Par ailleurs, certaines tournures de phrases m'ont même gênée par moment parce qu'elles sont simplement fausses.
Par exemple : "[...] et elle avait été manifestement émue parce qu'il lui avait à lui dire." (page 241).

Mon avis en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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L'histoire se concentre autour d'un trio de personnages et de leurs [petits et grands] secrets : Charlie (un banquier new-yorkais), son épouse Chloe et le cousin de Charlie, Matthew (cuisinier sans perspective d'avenir) partis en vacances dans une luxueuse résidence d'une station balnéaire chic de la côte Est américaine . L'auteur arrive à placer ce trio dans un huit-clos quelque peu "oppressant" où le lecteur ne peut se retenir de tourner les pages pour en découvrir le final. Même si l'écriture peut, parfois, sembler un peu "lourde", les descriptions font que le lecteur se retrouve dans ce petit microcosme et ce, de manière plus vraie que nature où la tension atteindra son apogée dans un final, rondement mené.
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