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3,89

sur 3268 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme d'habitude avec la série des Erica Falck, Camilla Lackberg a produit un « page turner » assez efficace. Peut-être un peu « trop ». Les ficelles utilisées dans ses polars sont toujours un peu grosses, mais là ce ne sont plus des ficelles, ce sont des cordes. Je n'aime pas du tout la façon qu'elle a de ménager le suspense en nous cachant ce que les personnages ont découvert, le livre est truffé de petits cliffhangers, c'est exaspérant (et un peu trop facile). Les personnages sont caricaturaux : les gentils sont gentils, les méchants sont méchants, certains méchants ne sont pas si méchants, en fait ils sont malheureux. le livre surfe sur la tendance du féminisme, comme beaucoup de ses romans (tous ?), mais encore une fois de façon trop caricaturale et attendue. Quant à l'écriture, je ne lis malheureusement pas le suédois pour me faire une idée du style d'origine, mais la traduction est déplorable. On dirait que le roman a été écrit par un ado (plutôt bon, mais un ado tout de même), la formulation manque clairement de maturité et certaines expressions ne veulent rien dire (une traduction littérale du suédois ?). Bref, c'est un roman qui se lit vite, non sans moult soupirs d'agacement. J'ai passé un moment mitigé, ni franchement désagréable, ni franchement agréable et je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Dispensable.
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Camilla Läckberg, L'Oiseau de mauvais augure, 365 pages
A Tanumshede, c'est l'effervescence : une émission de télé-réalité va y être tournée, amenant des jeunes incontrôlables pour le plus grand plaisir -pervers ? – des spectateurs. Très vite, c'est le drame : une des participantes - celle qui se scarifie parce qu'elle est très très malheureuse, vu que ses parents, très grands chirurgiens, sauvent les autres enfants dans leurs salles d'opération, mais ne lui ont pas assez accordé d'attention et qui, du coup, se scarifie et fait des émissions de télé-réalité pour réveiller papa et maman – manque d'insulter une dame dans la supérette dans laquelle elle travaille sous l'oeil scrutateur des caméras. Ah non ! Ce n'est finalement pas le moment important, c'est plutôt que la Bimbo du groupe est retrouvée morte.
Les suspects ne manquent pas parmi les participants au show, leurs équipes et les élus locaux dont certains semblent corrompus – Quelle fiction originale, vraiment ! On n'a jamais vu ça dans un seul roman policier !
Parallèlement, une femme est retrouvée morte dans sa voiture après avoir percuté un arbre. Totalement alcoolisée. Accident, pensez-vous ? Que nenni ! La dame ne buvant jamais et d'étonnantes marques se trouvant près de ses lèvres, « très vite » l'inspecteur Patrick Hedström et son équipe s'orientent vers un meurtre !
Une équipe d'ailleurs assez perturbée : Patrick ne pense qu'aux préparatifs de son mariage que prépare sa future épouse et que lui-même manque -on n'a pas vraiment l'impression d'ailleurs qu'il ait hâte de l'aider, voire de se marier, au vu de la lenteur de ses déductions. Une nouvelle recrue Hanna Kruse vient d'arriver, et à part quelques dialogues de bienvenue, quelques remarques sur son comportement troublé, elle n'apporte pas grand-chose, si ce n'est dans les derniers chapitres.
Quant à leur chef, à part se montrer désagréable avec Patrick - qui en a vraiment mais vraiment assez, mais vraiment hein de ses réflexions ! Mais, qui se tait quand même. J'en déduis que chez lui, la révolution, c'est pas pour tout de suite -, il ne fait que dormir, se goinfrer, et se faire « beau » pour une femme dont il vient de tomber amoureux -là, on a vraiment envie de lui dire d'écouter les Rita Mitsouko «Les histoires d'A / Les histoires d'amour / Les histoires d'amour finissent mal / Les histoires d'amour finissent mal en général » ! Parce qu'au vu du portrait qu'en brosse l'auteure, on voit mal comment une femme pourrait tomber amoureuse de lui… Enfin, comme dirait l'autre, sur un malentendu, ça peut passer… Il m'est venu à l'idée que si chacun bossait aussi peu que lui, on pourrait tous, assez facilement partir en retraite à 65 ans !
L'éditeur écrit sur la 4ème de couverture : « Les cadavres se multiplient. Un sinistre schéma émerge...
Dans ce quatrième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg tisse avec brio l'écheveau d'une intrigue palpitante. Cueilli par un dénouement saisissant, le lecteur en redemande. »
Alors, les autres lecteurs, sûrement ! Mais, moi, vous l'aurez compris : pas du tout ! Tout est prévisible, aussi bien les « intrigues » policières que personnelles. Les enquêteurs ont le charisme et l'énergie de vieux bigorneaux. Les personnages accumulent les clichés, l'action est inexistante. Je rejoins cependant l'avis de l'éditeur : le dénouement est, en effet, « saisissant », mais de ridicule : on se croirait dans les dernières minutes d'un téléfilm de l'après-midi, quand on n'a pas le choix du programme parce qu'on se trouve chez Mamie Jeanne qui adore ces « belles histoires ».
Quant aux « aventures d'Ericka Falck », dans ce tome, elles ne sont pas particulièrement palpitantes : préparer son mariage, s'inquiéter pour sa soeur et son poids, repenser au mariage et s'occuper de sa fille et des enfants de sa soeur. Magnifique portrait d'une femme moderne ! Il m'est arrivé d'aller, en cours de lecture, vérifier que ma liseuse ne m'avait pas projeté dans les chroniques des Bridgerton…
Allez ! Je quitte la Suède pour m'envoler vers d'autres univers livresques.
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Roman intéressant, mais la structure de ces romans finis toujours par se ressembler. Changement de narrateur à chaque chapitre (ou presque), intrigue dont plusieurs personnages finissent par se croiser et nous donner la solution finale évidente. Au début, ce procédé était intéressant, mais utilisé comme recette de cuisine, ça finit par lasser. Probablement que cela ne lassera pas le lecteur qui aime s'habituer à un rythme et une structure. Il faut de tout pour faire un monde.
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Au départ on pense tenir un bon Camilla Lackberg avec cette idée d'émission de télé réalité tournée à Tanumshede, les débordements des excités qui se rêvent dans ce type de programme, le vedettariat accordé à des limités du ciboulot, et les exigences des producteurs qui se prennent pour des empereurs des media. Évidemment l'émission télé va mal tourner et l'inspecteur Patrick Hedström va devoir détourner son attention des préparatifs de son futur mariage avec Erica Falck. Pas trop grave, Erica et sa soeur Anna s'en chargent...
Comme d'habitude avec Lackberg, la vie quotidienne d'Erica, ses affres portant sur ses amours (voir les premiers tomes de cette série), son mariage (ce tome), ses enfants (les suivants), tiennent une part considérable du roman. Cela plaît semble t-il et l'auteur suédoise a son lectorat. Dont je ne suis pas. La preuve, j'avais arrêté cette série au tome 3. Je l'ai repris au tome 5 avec l'enfant allemand, un épisode plutôt correct, avant de lire ce tome 4. Pas passionnant tout cela.
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Alors que Patrik et Erica préparent leur mariage, que la ville de Tanumshede accueille une émission de téléréalité, que le commissariat reçoit une nouvelle recrue, une femme est retrouvée morte au volant de sa voiture. Ce qui semble être à première vue un accident provoque des interrogations chez Patrik, la scène lui rappelle vaguement quelque chose, et les indices vont prouver qu'il pourrait s'agir d'un meurtre. Peu de temps après, on retrouve un second cadavre.

Pour ce 4ème tome, Camilla Läckberg nous propose beaucoup trop d'intrigues pour que l'on arrive à suivre ce récit : le mariage de Patrik et Erica, la mystérieuse nouvelle recrue qui cache visiblement quelque chose, la mort de Marit, celle d'une participante de l'émission de téléréalité, les intrigues amoureuse de Melberg, l'histoire sur Anna, les passages en italique qui racontent l'enfance d'un frère et sa soeur... cela fait vraiment trop ! et plus on avance dans le roman, moins on voit comment tout ça va pouvoir se relier, d'autant que chaque intrigue a de nombreuses ramifications... Surtout que, vu la fin du Tailleur de pierres, je m'attendais vraiment à autre chose.
De plus, l'insertion d'une émission de téléréalité ne m'a pas plu du tout, j'ai trouvé les participants inintéressants et faussement profonds, l'auteure justifie tous leur comportements par des traumatismes d'enfance, mais étant donné que je déteste ces émissions et les participants, j'ai trouvé que c'était leur donner des justifications qu'ils ne méritent pas.
Pour continuer dans cette veine négative, jusqu'à présent l'histoire entre Patrik et Erica ne m'avait pas dérangé, là ça m'a profondément soûlé... Erica qui essaye sa robe de mariée, Erica qui est trop grosse, sa belle-mère qui l'emmerde, Patrik qui regrette de ne pas pouvoir s'impliquer plus... D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on nomme cette série, "la saga Erica Falck" car, à part dans le premier tome, c'est Patrik qui mène les enquêtes. Dans L'oiseau de mauvais augure, Erica est inexistante, à part lorsqu'il s'agit de parler du mariage et de soutenir Patrik.
Bref je ne sais pas si j'ai lu trop rapproché le 3 et le 4 mais je n'ai que très moyennement apprécié cette lecture, Camilla Läckberg répète beaucoup de choses, notamment sur le fait que les policiers de Tanumshede sont choqués par les scènes de crime, la vue de cadavres, troublés par les familles en deuil. Alors je ne veux pas avoir des policiers insensibles mais bon au bout d'un moment, c'est fatiguant et ça ne rend pas les héros très charismatiques. Pour en rajouter une couche, avant de conclure cet article, je n'ai pas arrêté de lire "Channing Tatum" à la place de "Fucking Tanum" qui est le nom de l'émission et ça m'a beaucoup perturbé ! ^^
Bref un livre que je vais rapidement oublier et qui va faire que je vais attendre un peu avant de lire la suite, même si les deux dernières pages ouvrent sur un nouveau mystère qui touche directement Erica...
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Attention risque de spoiler......



J'ai été réellement déçue.

J'ai deviné l'intrigue dès les premières pages. j'ai lu tout en espérant qu'il y aurait un rebondissement, que cela était trop trop évident.

Mais non.
Même entre les personnages c'était flagrant. ( Marie-Rose je l'ai vue venir direct, malgré que je ne sois pas une pro)

Vraiment décevant.

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Celui que j'ai le moins aimé... intrigue moins intéressante, plus brouillon
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Bon allez, c'est décidé, c'était mon dernier Camilla Läckberg. Pfff, c'est long, c'est lent, c'est empesé, ça surfe sur les thèmes d'actualité (la tv réalité). le scénario n'est pas mauvais, mais il arrive petit à petit, distillé, avec des gros sabots, des pseudos coups de théâtre : un membre de l'équipe de police trouve quelque chose, mais l'auteur ne nous dit pas ce que c'est. Un peu comme une série américaine qui fait ses pages de pub pour nous faire languir en attendant l'indice.

Là, je n'ai pas mordu à l'hameçon, la ficelle est trop grosse, et ce bon vieux Patrick, s'il ne fait pas attention, il risque lui aussi de prendre trop de poids !

Pour les amateurs de polars scandinaves, il y en a beaucoup d'intéressants. Camilla Läckberg doit avoir une très bonne attachée de presse, d'autres non.
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Je dois dire que j'avais hâte de commencer mon premier livre de Camilla Lackberg. Pourtant j'ai été déçue, malgré un bon style d'écriture, il faut attendre presque les cent pages pour comprendre quelque chose et associer les personnages entre eux. de plus, certains n'apportent pas grand chose à cette histoire et auraient pu ne pas exister. Mais ceci est peut-être lié au fait que ce soit une série policière suivant Erica la future femme du policier qui est le personnage principal. Il aurait donc peut-être fallu commencer la série par le début. Je trouve ça dommage pour ce livre...
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D'abord une lueur de déception. La déception de constater que bien qu'il me prit des heures à le lire, ce livre, en plaisir, ne m'en rendit pas autant.
Oh temps! Oh désespoir!
Ensuite je voulais quand même davantage pour ma première lecture d'été !

Souvent j'espérais que cet oiseau de mauvais augure planerait au-dessus des têtes des lecteurs impatients, qu'il arriverait un malheur, que l'histoire délivrerait un questionnement, un intérêt?
Oui, à partir de la page 132, après avoir relié 7 histoires indépendantes (7, chiffre magique!), la convergence s'est produite pour délivrer l'espérance.
Sofie a dit: "Oui, je savais que ma mère était lesbienne"(D'accord!). le jeu de téléréalité s'est poursuivi malgré le crime (quel cynisme!). le maire est ravi, les journalistes arrivent. L'inspecteur Patrik Hedstrom gère son futur mariage et l'enquête ( se marier alors que des crimes se perpétuent...quelle idée!). Et je vous passe les autres lignes narratives.

Finalement, l'oiseau de mauvais augure n'a pas réussi à décoller parce qu'il était beaucoup trop chargé.
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