Traverser la nuit

Polar sous fond de roman noir ... Jusqu'où peut mener la violence conjugale ? les victimes collatérales ... En parallèle, un tueur en série massacre des femmes. Au milieu, le commandant Jourdan : homme au fond du trou qui ne trouve plus de sens à sa vie ... Désabusé, il n'a plus aucune envie de se battre ! L'histoire m'a plu mais alors la plume m'a complètement mis à l'écart ! Enormément de phrases "bateau" qui ne veulent rien dire ... et le nombre de fautes d'orthographe pique aux yeux !!! Là où j'aurais dû me sentir impliquée, je ne l'étais pas ... dommage 🙁

Déception
Dans le cadre du Grand Prix des lectrices ELLE j'ai lu Traverser la nuit d'Hervé le Corre.

Il n'y a pas que l'inspecteur Jourdan qui cherche à passer cette nuit interminable qu'est sa vie, une vie à voir le mal sous toutes ses formes. Il y a aussi Christian, sadique engendré par une mère dysfonctionnelle, traversant les rues afin d'assouvir ses pulsions meurtrières sur des femmes dont il estime la vie à peu de valeur. Il y a aussi Louise, la trentaine au bord du gouffre qui aimerait repartir de zéro et Sam, son fils, fuyants tous les deux les coups d'un concubin violent, brute sauvage qui frappe Louise de plus en plus souvent presque jusqu'à la mort.
La nuit est longue, la nuit est noire, une lueur d'espoir transparait vers la fin mais malheureusement, les ficelles de ce polar sont trop grosses, les clichés s'accumulent et, malgré toute la bonne volonté d'Hervé le Corre et son « flic », on voit venir la fin de loin.

Je n'avais pas encore lu cet auteur et malheureusement je n'ai pas adhéré à ce page turner.
Comme un goût de téléfilm moyen, je n'ai pas eu le temps de me prendre d'empathie pour les personnages.
Ceux-ci me sont apparus trop caricaturaux, les ficelles beaucoup trop visibles à mon sens.
Bref, un polar divertissant mais pas non plus indispensable...

C'est un roman très sombre et très glauque, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire.
On suit trois personnages un flic Jordan, un tueur en série Christian et une femme battue. Je n'ai pas été embarqué par l'histoire qui se passe souvent la nuit et sous la pluie, je ne me suis pas attaché aux personnages pourtant les thèmes étaient intéressant. J'ai eu du mal avec le style et à chaque changement de chapitre, je ne comprenais pas avec lequel des personnages, on était.
La voix de la Lectrice est bien placée, mais ce n'était pas suffisant pour m'emporter dans cette histoire très glauque. Il faut avoir le moral pour le lire et ce n'était pas le bon moment pour moi. J'invite à chacun de se faire son propre avis.
Les amateurs de frissons vont se régaler.
Je remercie #NetGalleyFrance et #audiolib pour l'envoi de ce sp.
#NetGalley #audiolib #traverselanuit

Bon…
Je veux bien admettre qu'il a parfois des envolées lyriques qui fonctionnent super bien, qui se rapprochent de je ne sais quoi, poésie, slam, des phrases interminables où roulent les mots et les sonorités sur des idées fortes et tranchantes.
Cependant, en contrepartie, il y a de nombreux longs passages où ça s'étale juste pour décrire. Et je ne suis pas rentré dedans.
Les grandes tirades poignantes, ok. La fouille d'un bureau, la description d'un salon ou autre, bof.
D'autant que l'histoire ne m'a pas palpitée…
Le sujet de la femme battue est terrible, certes, mais ça avance peu et d'un coup, paf, ça se résout. Comme le reste à mon goût… Hop, petite solution facile…
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'enquête, ayant presque l'impression de lire les journaux…
Quand à la fin, j'ai trouvé qu'elle tombait comme une queue de poisson…
Globalement, j'ai trouvé ça gratuitement glauque pour moi – il y a une force dans l'écriture, certes, mais une histoire qui ne m'a pas accrochée pour aller avec.

Je n'aime pas dire du mal mais, ayant été très déçu et ayant parfois été rassuré de ne pas être le seul, je me dis qu'à mon tour je peux tenter d'expliquer pourquoi j'ai très peu aimé. Très difficile de s'attacher aux personnages, cumul d'anecdotes et d'emplois du temps, sinistres ok mais inutiles. Beaucoup de chapitres commencent en mettant un flou puisque les personnages y sont désignés par il ou elle, on met donc plusieurs paragraphes à comprendre de qui on parle, et ce n'est tout simplement pas gai pour la lecture. On s'imagine que l'auteur va réussir à tisser des liens invraisemblables entre tous ces personnages et en fait.. non. Donc une série de personnages sur lesquels on s'attarde ne servent juste à rien. J'aurais préféré que le roman soit centré sur Louise dans ce cas, qui en demeure, selon moi, le personnage principal (mais difficile de dire central, parce qu'en fait, non). Mais au final, on la connaît peu également. Les 4 ou 5 derniers chapitres finissent par accrocher un peu, en donnant une trame, une direction à suivre, suivie, mais qui fait flop de manière lasse, on dirait que l'auteur, comme moi, en avait marre. Alors oui, la météo est là, il pleut, ok, là on a une trame. Si on aime le roman policier trash ou gore je recommande 1000x plus un Maurice Dantec (les racines du mal), si on aime le côté éléments naturels (météo et décors) tout en étant dans l'enquête, je recommande 100x plus un "Dans la gueule de l'ours".

Premier livre d'Hervé le Corre lu : je ne suis pas pressé d'en lire un autre. Pourquoi ? Parce que les personnages sont ultra-stéréotypés. Parce que l'auteur ne parvient pas à faire de la ville (en l'occurrence Bordeaux et sa région), un "personnage" ou, tout du moins, un sujet à part entière qui donne de l'épaisseur, de la matière au récit. Parce que l'intrigue est faible et qu'elle est entrecoupée de multiples histoires secondaires qui n'ont pas toutes beaucoup d'intérêt. Parce que le style est assez plat. Parce que l'on dirait un épisode lambda d'une série policière française lambda. Bref, il y a beaucoup, beaucoup mieux à lire si l'on est amateur de polars...