Le cinquième tome de cette collection au concept commercialement séduisant, basé sur le chiffre 7 (7 tomes, 7 missions à haut risque, 7 équipes de 7 hommes décidés à réussir, et surtout un défilé de 7 scénaristes et 7 dessinateurs assez alléchant), est confié au scénariste
Michaël le Galli ("Watch", "Les cercles d'Akamoth") et au dessinateur
Françis Manapul. Avec ce cinquième volet, cette collection dirigée par
David Chauvel et inspirée des films «Les 7 Samouraïs» et «Les 7 Mercenaires» propose de suivre la mission de sauvetage par 7 guerrières de l'héritier d'un royaume assiégé par des barbares.
Tout débute dans une ambiance prenante au coeur d'un royaume replié dans ses derniers retranchements suite à des invasions barbares. La suite repose uniquement sur le moyen originale (et légèrement prévisible) qu'à trouvé la reine pour assurer sa descendance. Malheureusement, le chemin emprunté par les auteurs pour nous amener vers cette fin originale est d'une banalité rare. Ils vont tout d'abord nous livrer un remake peu captivant d'Indiana Jones au milieu de galeries souterraines parsemées de pièges. le summum étant une séance de surf sur des tapis d'orient et des efforts qui s'avèrent finalement non justifiés étant donné le parcours terrestre parallèle de la septième guerrière.
La suite n'est guère plus passionnante et ne sert qu'à occuper le lecteur avant de pouvoir dévoiler cette fameuse fin. Il y a premièrement une poursuite en bateaux qui ferait pouffer de rire Barbe-Rouge et consorts et ensuite, comme l'heure de la fameuse révélation n'est toujours pas là, le lecteur a droit à la classique tempête de sable en plein désert. Les quelques tentatives visant à développer la psychologie des guerrières en leur donnant un peu de profondeur à l'aide de flashbacks sont plutôt veines. Ces flashbacks n'apportent généralement pas grand-chose et certaines (re-)actions des guerrières demeurent assez étranges (peut-être les hormones ?).
Quant au graphisme,
Francis Manapul m'avait habitué à mieux. Je ne sais pas si l'auteur comics s'est moins appliqué pour cette publication franco-belge ou si c'est la colorisation qui donne cette impression mitigée par rapport à ses autres réalisations, mais c'est un peu dommage, même si c'est surtout le scénario qui est le grand point faible de ce one-shot.
Bref, le moins bon tome de cette série après les 7 pirates.