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4,11

sur 618 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les journées sont trop courtes en ce moment, mes partiels se rapprochent à grands pas et mon temps de lecture commence à diminuer remplacer par des heures de révision. J'ai donc mis un peu plus d'une semaine pour lire ses trois premiers tomes de Terremer découvrant au passage à la même occasion la plume d' Ursula K. Le Guin dont je n'avais encore lu aucun livre.

Ce fut dans l'ensemble une belle découverte même si je n'étais clairement pas très enthousiaste après la lecture du premier tome. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec le personnage de Ged ce qui ne m'a pas aidé à rentrer dans l'histoire, je me suis ennuyé ferme pendant une bonne partie de ce premier tome agacé par ce personnage principal orgueilleux et fut vite pressé de voir terminé rapidement ce tome pour passer au suivant en espérant une amélioration.

J'ai bien fait d'enchainer avec le tome 2 qui fut lui belle découverte, j'ai vraiment beaucoup plus apprécié à cette histoire par rapport à celle du premier tome, le fait ici que Ged n'intervienne que plus tard dans l'histoire et ne soit par le personnage principal de ce second tome à largement contribuer à cela je pense. J'ai trouvé qu'Arha était bien plus intéressante à suivre et surtout bien moins insupportable que Ged. J'ai par ailleurs bien apprécié le dénouement de ce second tome. le dernier tome fut également une lecture plaisante même si je l'ai moins apprécié que le deuxième bien que j'ai trouvé certaines parties vraiment très belles lors de la lecture de ce dernier tome. J'ai trouvé la fin de ce dernier cependant un peu frustrante, une fin sans doute un trop abrupte pour moi, j'aurais aimé quelques pages supplémentaires pour conclure ce dernier tome.

Cette lecture qui malgré un premier tome décevant fut donc tout de même dans l'ensemble une plutôt chouette découverte, je lirais avec plaisir d'autres livre de cette auteure.
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Un bon récit de fantasy .

Un texte avenant , donné par un auteur de science-fiction et de fantaisie ( fantasy) .
L'auteur est également ethnologue de formation et spécialiste du taoïsme par ailleurs .

Elle est donc tout à fait à même de créer des univers imaginaires , alternatifs , et douée aussi pour fondre des concepts culturels variés , afin de générer de l'étrange et de l'étranger.

Elle écrit bien , sa prose est agréable , légère et dense ….. parfaitement accessible aux jeunes adultes d'ailleurs de par sa simplicité agréablement explicite.
Le fond est solide généralement , même s'il flotte sur un style assez léger , dense et aussi faussement anodin , que sophistiqué et solidement pensé .

Ce recueil contient trois histoires différentes , mais c'est trois histoires très cohérentes de part la très forte constance de l'univers et de part leur ancrage dans le développement personnel du personnage principal , qui est l'épine dorsale de ces trois récits , qui écrivent l'histoire de la vie d'un ( futur ) « grand mage » ainsi que sur plusieurs menaces qui pèsent sur cet univers , tels que : la guerre et la paix , l'invasion du mal et
la résurgences de créatures d'un autre âge .
Un âge antérieur à la création de cet univers , qui est plus fragile qu'il n'y paraitrait , si on se fiait aux pouvoirs de la magie et à celle des forces naturelles .

L'univers est puissant de présence et de fascination . Il est un vaste océan parsemé d'archipels très proches les uns des autres , avec des iles très typées .
Il constitue un contexte idéal , pour y pour placer les thématiques de la quête et celle du voyage initiatique ou celle du voyage tout court …

Les personnages sont solides , et leur vie et leur psychè animent l'univers et posent de solides questions universelles .
On suit un mage depuis l'enfance ,ou encore une prêtresse enfermée dans son culte dans lequel elle étouffe sans le savoir vraiment .

Le texte interroge les notions : d'acquisition du savoir , de mise en pratique de la connaissance du bien et du mal , de l'équilibre de l'univers .
Il possède une touche épique indéniable qui est mise en scène par l'invasion du mal et du chaos qui menacent certains individus ou même la totalité de l'univers , le thème de la faute et de l'erreur tragique ou non ,
l'amour , le talent et ses limites , bref la vie et la responsabilité individuelle .

Un texte riche qui est une véritable incitation au voyage en compagnie d'un mage aussi puissant que conscient des limites de la puissance de son art .

Sur le fond l'univers repose sur des concepts confucianistes pour ce qui est de la question de sa signification manifeste , sur le taoïsme pour ce qui est l'action irrationnelle pour maitriser son apparente réalité ( fragilement pérenne )
et puis aussi un concept fédérateur qui est aussi utilisé sur un mode sémitique autour de la puissance des noms et de leurs significations. Cette puissance des noms véritables renvoie aussi à la science magique taoïste .

Bref un fondu exquis de concepts asiatiques avec un univers aussi bien occidental que médiéval ou antique , en-soit et au choix , selon les moments …

Un monde réel à n'en pas douter ….
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Je ne crois pas me tromper en écrivant que Ursula Le Guin fait parti des précurseurs en ce qui concerne la fantasy et la science-fiction actuel. Je découvre cette auteur avec cet ouvrage et je ne peux qu'être admiratif de tout son talent d'écrivaine qu'elle nous démontre ici. Ce livre regroupe 3 romans du « Cycle de Terremer ».

Je commencerai par dire que le premier, « Le sorcier de Terremer » est tout simplement parfait. On y retrouve tout les critères propre à l'heroic fantasy (le fermier prédestiné à devenir un grand magicien, ses aventures semées d'embûches, son apprentissage etc...). Mais ce qui marquera dans la lecture, c'est la maîtrise de l'auteur pour narrer cette histoire. Aucune longueur, aucune lassitude, tout s'enchaîne parfaitement bien, avec rapidité mais sans laisser d'impression de bâclage. Le héros Ged passe d'aventures en aventures, parcourant les larges contrées de Terremer, rencontrant dragons et autres forces maléfiques. Si tout cela semble trop banal pour un récit de fantasy actuel, n'oublions pas qu'il a été écrit en 1968. La force du récit réside également dans les messages qu'ils faut lire entre les lignes et dont on comprend la signification à la fin de cette première histoire (le bien et le mal qui réside en chacun de nous, tout ça...).

On enchaîne avec la deuxième histoire : « Les Tombeaux d'Atuan ». Un léger contraste apparaît puisque dans cette suite, les choses se déroulent beaucoup plus progressivement, on se concentre sur le personnage d'Arha (ou Tenar) en délaissant totalement notre jeune magicien en herbe, Ged. Ce n'est qu'après un certain nombre de pages qu'on le retrouvera, mais pas là où on l'avait laissé, c'est-à-dire avec quelques années en plus et donc bien changé. On peut donc être un peu surpris de ne pas savoir ce qui est arrivé au héros pendant tout ce temps, mais cette surprise sera vite oubliée par la lecture de l'histoire qui reste très agréable, même si le rythme n'est pas le même, et que quelques légères longueurs peuvent se faire ressentir.

Enfin, le troisième récit, « L'Ultime Rivage », nous conte la dernière phase du parcours de Ged, lorsqu'il est Archimage. Ici aussi on reprend beaucoup d'éléments stéréotypés de la fantasy : un mal étrange prive progressivement la magie de son pouvoir sur le territoire de Terremer. Toute l'histoire décrira les pérégrinations de Ged et du jeune Arren qu'il a pris sous son aile pour découvrir ce qui se passe.
Des trois récits, le dernier est celui avec lequel j'ai le moins accroché. Le problème étant que l'on se pose parfois la question de ce que cherche vraiment les héros, est-ce qu'ils savent où ils vont ? Des enjeux plus explicites m'auraient, je pense, aidé à mieux rentrer dans l'histoire. Néanmoins, la qualité de l'écriture est toujours la même, emplit de métaphores, de morales et de philosophies, nous rappelant étrangement le monde réel et nous-même...

Voilà, première approche de cette auteur à travers ces trois romans, certainement pas la dernière. Le Cycle de Terremer est encore grand...
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Les trois histoires du grand sorcier de Terremer sont belles, et le monde créé par Ursula le Guin ne manque pas de force et de charme – cette mer immense sur laquelle on vogue d'île en île avec le héros, cette magie qui consiste avant tout à « énoncer le vrai nom d'une chose » nous entraînent dans un voyage imaginaire plutôt agréable.
Ce qui est moins réussi je trouve, ce sont les personnages - dommage qu'ils n'aient pas plus d'épaisseur. Épervier fait bien une grosse bêtise au début, libérant une Ombre qui va tenter de « s'emparer de sa force, sucer sa vie et se vêtir de sa chair », mais après il devient un peu trop parfait à mon goût, et ses relations avec les autres manquent de chair, d'émotion. Le roman a quelque chose d'un petit peu sec, j'aurais aimé que la psychologie des personnages soit plus approfondie.
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Je connaissais le film d'animation de Miyazaki mais j'ai été ravie de découvrir l'histoire d'Epervier ,sa jeunesse ,son apprentissage . Les deux premiers livres sont fascinants , se lisent d'une traite . le troisième est un petit peu plus poussif ,quelques temps morts et beaucoup de mystères . Mais c'est aussi la rencontre du mage Epervier avec Arren . Arren qui se pose beaucoup de questions ,on finit par se demander en effet à quoi il sert ! Mais il a un côté vraiment attachant.
Un classique à découvrir !
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Salut les Babelionautes
Cette trilogie d'Ursula K. Le Guin fait partis de ma PAL depuis des années mais je n'avais pas encore trouvés le temps de la lire.
le récit commence, comme beaucoup d'oeuvres de Fantasy, un jeune garçon qui se découvre un talent pour la magie lors d'un raid sur son village par des pirates.
Un Mage l'apprend et prend le gamin sous son aile pour le former.
Mais l'Épervier, nom auquel il a choisi de répondre mais qui n'est pas son nom secret, a soif de connaissances et il va quitté ce Mage pour intégrer une Académie de Sorcellerie.
Mais son orgueil va lui coûter des années d'exil quand il va invoqué un pouvoir, un pouvoir qui va ouvrir le voile a une entité qui n'aura de cesse de s'incarner en lui pour le contrôlé.
Ceci est le résumé des premier paragraphes, la suite va nous conduire d'île en île, d'abord dans une fuite devant cette entité puis Ged va entreprendre une chasse pour la vaincre.
Dans les Les tombeaux d'Atuan nous allons suivre le destin de Tenar, petite fille promus réincarnation de la grande prêtresse du temple des «Innommables ».
Mais sa rencontre avec Ged va tout bouleversé, et c'est ensemble q'ils vont pouvoir échapper aux Innommables.
le troisième récit, qui porte comme titre "L'ultime rivage", va nous emmener plus loin dans la vie de Ged, il est le dernier Archimage de Terremer, et il va devoir livré l'ultime bataille pour la survie de Terremer.
Cette fois ci je dois remercier trois traducteurs, d'abord Françoise Maillet et Philippe R. Hupp et Patrick Dussoulier qui a repris les traductions de ses deux confrères pour les harmoniser.
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Il s'agit d'un roman de fantasy qui se savoure, les pages ne défilent pas à un rythme effréné. le style de l'auteur ne se prête pas, à mon sens, à une lecture compulsive, il est dense et fourni sans pour autant être ennuyeux ou pompeux.

Pas de grandes batailles opposant orcs et elfes mais plutôt une magie qui réside dans le pouvoir des mots. Il y a bien des dragons mais ils ne sont pas au centre du récit, contrairement aux personnages. Il y a en premier lieu Ged, un grand mage, que nous suivons dans « le sorcier de Terremer » lors de son apprentissage et que nous retrouverons dans les 2 autres récits mais davantage en retrait par rapport à Tenar et Arren. Il s'agit à chaque fois d'un parcours initiatique qui s'ouvre pour nos héros mais rien n'est facile et les victoires restent douces-amères.

Des trois récits, celui qui m'a touché davantage est le deuxième « Les Tombeaux d'Atuan » notamment à travers son héroïne, la jeune Tenar, prisonnière d'une tradition la voyant comme une prêtresse réincarnée, et qui malgré toute son éducation (conditionnement ? ) réussit à s'interroger et à remettre en cause ce qu'on lui présente comme acquis.


Lien : https://allylit.wordpress.co..
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Un univers d'îles et de vents, peuplé de sorciers, de dragons, de prêtresses enfants et de mythes oubliés… Voici Terremer, un monde à la veille de nouvelles légendes. Celle d'Épervier tout d'abord, un apprenti mage promis à un avenir héroïque, celle d'Arha ensuite, prêtresse des Innommables, dont les actions vont modifiées à tout jamais l'Histoire, et puis celle d'Arren enfin, le fils du roi d'Enlade dont les aventures au-delà des terres connues seront chantées par les bardes.
Un mage, une prêtresse, un fils de roi et un trésor disparu, il n'en faut pas beaucoup plus pour tisser une épopée fabuleuse et invoquer dans les airs les runes d'une malédiction et d'un enchantement.
La fantasy est un éternel recommencement, une boîte à trésors dans laquelle les auteurs piochent à loisir les accessoires utiles à leur propos. Lire Ursula le Guin, c'est revenir un peu aux origines du genre. le lecteur habitué devinera aisément les ficelles narratives ; le lecteur chagrin regrettera l'absence de batailles épiques et de retournements de situation rocambolesques et le lecteur vraiment grognon décriera sans doute ce monde de bisounours, où même les méchants ne le sont pas vraiment… Mais les autres apprécieront la fluidité de la narration (et donc la qualité de la traduction), la poésie et la simplicité de la geste, les descriptions tout en douceur et les mers apaisantes.
Lire Terremer, c'est comme apprécier le gâteau de sa grand-mère, qui avec peu d'éléments fait des merveilles. Et qui vous prouve que ce n'est pas parce qu'on adore le tiramisu qu'un simple gâteau au chocolat n'a pas un goût exquis.
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Terremer... Rien que ce nom est une promesse.

Voici une lecture à laquelle je reviendrai avec plaisir. Une belle écriture au service d'une geste comme la littérature contemporaine nous en donne peu.

Il y a dans ces pages beaucoup de poésie et parce que cela va souvent de paire, beaucoup de sagesse. L'auteur ne se contente pas de nous raconter une histoire, elle la tisse lentement au métier de sa plume esquissant doucement le vaste tableau final.

J'ai pris un très grand plaisir à accompagner l'Epervier dans ces vastes contrées. Pour peu que vous ayez conservé quelques éclats de votre âme d'enfant, ce livre est fait pour vous.

Je n'en dis pas plus. Il vous faudra aborder ces rivages dénudé de prêt à penser, vierge de préjugé pour vous laisser toucher... ou non
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J'ai dévoré ce livre avec plaisir, j'avais d'abord été agréablement surprise de cette couverture qui me donnait une envie folle de me perdre à travers les pages. Nous sommes plongés dans un univers plein de magie pour ce premier tome, ce fut une aventure légère et pleine de philosophie.

J'ai adoré suivre le héros à travers le temps et parmi toutes ses aventures, petit point négatif pour ma part ne pas avoir eu un récit complet en plusieurs tomes sur les aventures de Ged, je trouve que le temps passe trop vite entre chaque partie, j'aurais aimé me dire à la fin du livre que je pourrais par la suite profiter un peu plus de ce personnage qui grandit et apprends au fur et à mesure que le temps passe.

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