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sur 327 notes
Magali a 11 ans. Elle aime les Beatles, dans la catégorie « passionnément » ou « à la folie ». Ce qu'elle aime moins, c'est l'école, surtout depuis qu'elle est au collège. Elle qui pensait être une élève comme les autres éprouve soudainement une peur panique à l'idée d'aller au collège. Telle une "Alice au pays des merveilles", elle se réfugie alors dans l'univers parallèle des Beatles nourri de leur musique et de couleurs éclatantes.
Une bande dessinée autobiographique, sensible et drôle, en dépit de la gravité du sujet, la phobie scolaire.
Au plus près du ressenti de Maga 12 ans, drôle et touchant. Ht SLPJ 21.
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J'étais très curieuse de découvrir cette BD autobiographique, car l'autrice a beaucoup de succès à la médiathèque, en particulier avec les « Jean-Michel le caribou » ou les « Paco ». On suit la jeune Magali à ses 11 ans, au moment de rentrer au collège. Au début enthousiaste, elle va finalement déchanter en réalisant l'écart avec la primaire. Pas de jeux à la récréation. Des punitions plus sévères. Des instituteurs différents ayant, parfois, des méthodes très particulières… Pour tout avouer, l'enseignante tyrannisant notre petite héroïne m'a fortement rappelé ma prof de maths. Celle-ci avait également une attitude stricte, une pédagogie exigeante fondée sur du par coeur ainsi que des interactions parfois austères avec les élèves. Certains camarades étaient terrifiés ! J'imagine donc aisément la petite Magali le Huche perdre ses moyens… Pour ma part, j'ai appris à prendre du recul face à ce genre d'enseignement « à la vieille école ». (De toute manière, je préférais le français… et l'enseignante était au top !)

Pour en revenir au récit, on sera sur une tranche de vie étalée sur trois ans. On va particulièrement s'attarder sur la sixième, où l'adolescente va développer des angoisses qui vont rapidement avoir un impact sur sa santé. Moqueries de ses camarades, harcèlement, peur, mal être, … Tout cela va conduire la demoiselle à de la phobie scolaire. Heureusement, ses parents seront compréhensifs et à l'écoute. Ils vont rapidement trouver une solution : les cours à domicile avec le CNED. Chaque étape va être développée ainsi que la perception (erronée !) de ce cursus par l'entourage de l'adolescente. Les émotions de la narratrice sont plutôt bien retranscrites ou imagées, notamment avec cette idée de sac à dos grandissant au fur et à mesure que les craintes se développent. Magali aura surtout des compagnons originaux : les Beatles ! En effet, malgré le fait que le groupe date, l'adolescente va tomber sous le charme de leur musique au point de s'abreuver de la moindre information autour du groupe. Sans cesse, les Beatles seront un soutien moral pour elle. Ils deviendront son point d'ancrage. Son mode d'évasion. Son grigri pour ne pas perdre pied.

L'autrice a un coup de crayon particulier qui m'a rappelé celui de Riad Sattouf, notamment aux « Carnets d'Esther ». Pour ma part, ce n'est pas du tout mon style cependant, j'ai apprécié le choix des couleurs : du noir et blanc, du rosé et un peu de doré. Seuls les Beatles ont le droit à des teintes plus variées. Magie musicale réconfortante et protectrice. Les pages qui leur sont dédiées se démarquent d'ailleurs du reste. On est sur des planches colorées, sans cases ou texte. Cela donne l'impression d'un songe. C'est original !

Malgré les qualités que cet album possède, je suis passée à côté de ma lecture. Je n'ai pas spécialement vibré, ni apprécié le contenu. Je n'ai également pas ressenti d'attachement pour les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires. En outre, je n'ai pas jugé tous les dialogues très utiles. Comme Sylviedoc sur Babelio, je ne me suis pas gênée pour sauter quelques bulles, notamment avec cette mère de famille très bavarde… ou encore les explications sur les Beatles ! Désolée, mais je ne suis absolument pas attirée par ce groupe. Même si plusieurs titres sont bons, ce n'est pas mon genre musical. À y réfléchir, j'ignore si c'est celui des 6e/5e avec qui je vais échanger autour de cette BD… D'ailleurs, j'aurais plus orienté cette lecture pour la fin du collège cependant, mes lecteurs pourront peut-être faire des découvertes musicales ? J'espère qu'il n'y aura pas un trop gros décalage entre eux et le contenu… (Honnêtement, j'estime qu'il y en a mais, je croise les doigts pour me tromper !…) On verra bien lors des débats ! En tout cas, j'espère que cette BD sera utile aux jeunes se reconnaissant dans le personnage de l'héroïne…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Entre BD et roman graphique, une autobiographie dessinée des "années collège" de l'auteure, au début de la décennie 90. On la suit de son entrée en 6ème, pleine d'espoir et d'enthousiasme, jusqu'à la 4ème, où son état d'esprit est à nouveau à l'optimisme. Mais entre les deux, c'est une autre histoire...
A 11 ans, Magali est une fillette passionnée par la danse, le dessin, la musique qu'écoutent ses parents et sa grande soeur. Jusque là elle a toujours bien réussi à l'école, et pense que cela va continuer ainsi. Mais hélas, un rouage va se gripper dans cette belle confiance en soi, peut-être à cause d'une prof particulièrement exigeante et tatillonne. Jour après jour, le stress s'installe, Magali a beau réviser elle perd tous ses moyens quand elle est interrogée. Elle s'isole dans sa bulle, où seule son amie Agathe et sa grande soeur parviennent encore à s'immiscer. Et ses meilleurs compagnons aussi, bien sûr : les Beatles, qu'elle a découvert un peu par hasard alors qu'ils sont séparés de puis plus de 20 ans, et que John Lennon a été assassiné 10 ans auparavant. Mais qu'importe pour Magali, ils sont là chaque fois qu'elle en a besoin, et lui permettent de s'évader tandis que sa phobie scolaire augmente. Ses parents, psychanalystes (mais que j'ai trouvé plus enclins à s'occuper d'eux-mêmes que de leur fille), finissent par l'amener consulter, et Magali va quitter le collège où elle s'étiolait pour suivre les cours du Cned. Cette situation va durer jusqu'à l'entrée en 4ème, où elle intégrera un établissement accordant une large place à l'enseignement artistique. Un nouveau départ pour elle...

Ce que j'en ai pensé : tout d'abord, j'admire le talent de l'auteur, qui a réalisé textes et dessins seule. Les dessins sont en noir et blanc teinté de rose, (avec une touche orange pour la chevelure de Magali ) tant qu'on est dans la vie quotidienne de l'adolescente. Quand la mère se met à étourdir toute la famille avec son blablatage incessant, le texte se fait envahissant jusqu'au malaise, je ne suis même plus parvenue à le lire parfois. Mais dès lors que les Beatles entrent en scène, la palette de couleurs explose, les dessins sont en pleine page, beaucoup plus soignés et s'ornent de volutes, on a l'impression d'entrer dans le monde onirique des pochettes de certains albums du groupe légendaire. Ce sont les pages que j'ai préférées (on ne peut pas vraiment parler de planches, il n'y a ni cases, ni bulles).
J'ai aussi aimé la symbolique du sac de classe qui devient de plus en plus gros et lourd à porter, finissant par écraser Magali sous son poids alors qu'elle ne supporte plus d'aller en classe, vomissant tous les matins quand son père tente de l'y amener (je faisais pareil en maternelle, et j'ai fini d'ailleurs par ne plus la fréquenter !) Mais j'ai parfois trouvé le texte trop envahissant, et j'ai sauté certaines portions de pages.
Le thème est intéressant, traité sous forme de narration par l'intéressée elle-même, ce qui permettra peut-être à des jeunes qui vivent une situation similaire de s'identifier à l'héroïne. Elle est en décalage avec les autres collégiens de par ses goûts différents, tant sur le plan musical que vestimentaire. Cela m'a plu qu'elle ne cherche pas à tout prix à "copier", en écoutant les idoles de l'époque par exemple (Bruel, Nirvana...) et en restant fidèle à ce qu'elle aime réellement. Je l'ai trouvée très touchante. Par contre les parents ! le père est bien gentil, mais m'a paru totalement inefficace, alors que son métier consiste à aider les personnes qui se sentent mal dans leur peau. Et la mère, elle, m'a carrément exaspérée. Je ne sais pas si c'est voulu, en tout cas c'est mon ressenti, une personne totalement égocentrique et qui ne s'intéresse pas le moins du monde au mal-vivre de sa fille (excepté tout à la fin peut-être). le personnage de la prof de français m'a forcément déplu, heureusement je n'en ai pas souvent croisé de semblables. Et pourtant, la grande soeur de Magali l'appréciait beaucoup quand elle l'avait au collège...bizarre.
J'ai lu cet ouvrage dans le cadre du comité de lecture ado, pour notre prochaine session de décembre. Je ne l'achèterai pas pour le lycée, mes élèves n'étant pas la bonne cible, cependant je pense qu'il peut plaire à des collégiens se sentant en décalage ou mal à l'aise dans leur classe.
Un ressenti global mitigé, pour ma part.
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Une BD autobiographique absolument géniale.

Dans cet album, l'auteure revient sur son entrée en 6ème et la phobie scolaire que cela a déclenché. Elle nous raconte alors son quotidien et ce que le rôle que les Beatles ont joué dans son adolescence.

Un livre plein de poésie, de musique, de couleur. Un livre qui aborde des thématiques assez complexes qui est l'adolescence, la phobie scolaire, la dépression mais aussi la passion, l'art, etc. Un ouvrage qui se lit très vite et qui est vraiment très intéressant.
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Une bande dessinée de Magali le Huche, merveilleuse, drôle et poignante.
Le sujet est grave : la phobie scolaire et le ton est déjanté et c'est à la fois vibrant de réalisme et complètement barré.

Une excellente échappée dans la tête d'une ado en questionnement.
Une madeleine de Proust également pour tous ceux qui furent adolescents à la lisière des années 80 et 90.
Et une bande son irrésistible qui donne bien entendu envie de chanter à tue-tête.
Le trait si plein de détails et les couleurs psychédéliques et fluorescentes sont parfaitement POP.
C'est beau et frais. Un livre important.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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(LX971) Pas franchement emballé par cet album au parfum de nostalgie qui risque de paraître un peu suranné aux yeux des jeunes, plus encore en outremer. Pas très fan non plus du graphisme dans lequel j'ai eu du mal à entrer. Pas adapté à notre public même si le sujet de la phobie scolaire est évidemment intéressant. Non pour le Prix BDz'îles.
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Nowhere girl est une bd de Magali le huche qui raconte , à son âge sa rentrée en 6 ème . La pauvre Magali est alors atteinte d'une phobie scolaire due au stress et à ses professeurs . Elle qui pensée que la 6 ème allez être une super année ! Les jours passent , on découvre le Paris des années 90 . Puis un soir Magalie entend sortir de la chambre de sa soeur un son qui la plonge dans un monde de couleurs et " d'ambiance " : c'est LA formidable alchimie magique qu'est la musique des Beatles . Les couleurs de la bd sont juste magique et font comprendre à quelle point les Beatles ont bouleversé et changée la vie de Magalie . La bd est vivante et colorés malgré quelques longueurs .
Après la lecture de se livre on sait quoi écouter pour avoir le morale 🤩!
Merci aux Beatles pour avoir changer nos vies !
yeah yeah yeah !☺
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Wouhahou !
Livre découvert au hasard dans ma librairie préférée, en errant dans les rayons j'ai été happé par cette couverture...
J'ai feuilleté quelques pages, j'ai adoré les graphismes et toutes ces couleurs flashy...
Je suis rentrée, je me suis installée sur ma terrasse, et je l'ai dévoré...
Un super livre sur l'adolescence de l'auteure souffrant de phobie scolaire et qui s'est réfugié, dans la musique, mais pas n'importe laquelle Les Beatles.
Un moyen d'évasion et une façon d'accepter d'aller vers l'âge adulte...
Un gros gros gros coup de coeur pour ce récit très touchant...
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Près de vingt ans après leur séparation, les Beatles, plus grand groupe de l'histoire musicale (en toute objectivité bien entendu), accomplissent encore des miracles...vous ne me croyez pas ? La lecture de "Nowhere Girl" devrait vous convaincre !

Début des années 90. L'heure de l'entrée au collège pour Magali. Cela tourne toutefois rapidement au calvaire pour la jeune fille, chez qui l'on détecte une phobie scolaire. La découverte des Fab four arrive à cette période. Et cette passion pour les Beatles va s'avérer dévorante... et salvatrice !

"Nowhere Girl" est un récit assez touchant, mais également plein d'humour et de nostalgie, qui nous replonge dans les années 90, avec son grand écart musical entre Bruel et Nirvana (Team grunge pour moi...). John, Paul, George et Ringo : la meilleure des médecines !
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Une bande dessinée originale de part son dessin, son graphisme, et qui ne facilitera peut être pas la lecture pour les plus jeunes car il y a énormément de texte et parfois les dessins sont un peu mêlés, superposés !
Histoire vraie de Magali qui va vivre pendant 2 ans une véritable phobie scolaire, et une passion envahissante pour les Beatles....avant de trouver sa voie, d'accepter de ne pas être comme les autres et de ne pas suivre le même cursus scolaire !
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