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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il est vrai qu'il y a eu de nombreuses bd qui ont traité sur le sujet de la première Guerre Mondiale à en friser l'indigestion. Il faut dire qu'on se commémore le centenaire de la grande guerre afin de rendre hommage à ces soldats qui se sont battus pour sauver la patrie. On retient que c'est la guerre qui a été la plus meurtrière pour les Français de toute son histoire. On se souvient de ces cinq terribles années qui ont marqué à tout jamais notre territoire.

Voilà un épisode assez méconnu car en Septembre 1914, la France aurait pu perdre la guerre et Paris a été à deux doigts d'être conquise. Il aura fallu le courage d'un homme, le général Gallieni, pour empêcher cette défaite presque inéluctable. On a magnifié le généralissime Joffre alors qu'on se rend compte qu'il n'était qu'un vulgaire stratège et surtout un pleutre à l'image de ce gouvernement ayant fuit la capitale pour s'installer à Bordeaux. Il était surtout jaloux du talent et de la clairvoyance de celui qui fut son chef et qui lui a pourtant laissé sa place.

Oui, j'ai aimé ce nouvel éclairage qui me paraît nécessaire pour bien comprendre ce qui a fait basculer le cours de la guerre. Malheureusement, Joffre est resté au commandement suprême pour le plus grand malheur de ses soldats qui ont été sacrifiés sur les terribles champs de bataille, à commencer par Verdun.

Cette bd se termine comme un goût inachevé où l'on ne verra pas forcément les taxis de la Marne faire office de transporteurs sur le champ de bataille afin de sauver la capitale car l'objectif était plutôt de nous présenter le prélude à cet événement marquant. Cette manoeuvre inédite dans son ampleur eut une réelle portée psychologique sur la population, l'épopée devenant rapidement un symbole d'unité et de solidarité nationale.
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En 2014, les éditions Bamboo ont fait le choix de commémorer, elles aussi, différents moments-clés de la Grande Guerre.

Pour ce faire, contact a été pris avec deux auteurs de bande dessinée : le Naour et Chandre. Ces derniers ont ainsi écrits et conçus plusieurs opus dont celui-ci, dont aussi « François-Ferdinand : la mort vous attend à Sarajevo » parmi d'autres.

"Les taxis de la Marne" nous présente la Grande Guerre à ses presque débuts, puisque l'événement connaît son point d'orgue en septembre 2014.

Cet album permet de se rendre compte de la (dés)organisation tant des ministères que de l'état major aux prémices de la guerre. En effet, Joffre, qui a été nommé généralissime, en lieu et place de Galliéni, qui a refusé la fonction argant de son âge avancé, est présenté dans cet opus certes comme le vrai chef de toutes les armées mais aussi comme un être têtu imbu de sa fonction, de son rang, sans respect aucun pour Galliéni, auquel on a confié la guerre venue, la défense de Paris.

On comprend alors que des tensions et questions politiques (faut-il déclarer Paris ville ouverte dans la perspective de l'arrivée probable des Allemands ?) , personnelles, stratégiques constituent l'arrière-plan des événements et conditionnent des décisions qui peuvent faire à elles-seules des centaines de milliers de morts.

C'est dans ce cadre-là que le lecteur voit comment Galliéni vitupère, négocie, ruse pour obtenir une défense effective de Paris.

Les auteurs et/ ou les événements retracés [ à vous de décider] laissent le lecteur songeur quant au réel souci de préserver des vies mis en balance avec des idées préconçues, des prévisions militaires erronées et des egos surdimensionnés.

On peut tout de même "se réjouir" de voir que la transmission des événements historiques passe par de nouveaux prismes, nous incitant à relativiser la notion d'héroïsme qui ,lorsque j'étais enfant et surtout à l'école, primait !

Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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Très pounru sur cet épisode de la guerre. Bie documenter, bonne narration. Dessin classique. J'offre en prend pour son grade et on est fall in love de Gallieni, quel monsieur. Je l'ai re-découver grâce à cette BD. Les taxis viennent vraiment à la fin pour boucler l'histoire. Je ne m'attendait pas à ça.
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Septembre 1914, les français et leurs alliés essuient échecs sur échecs depuis le début de la guerre et les allemands marchent inexorablement sur Paris. le ministre de la guerre rappelle alors le général Gallieni qui avait pris sa retraite six mois auparavant et le charge de seconder le Généralissime Joffre.

Mais les relations entre les deux hommes ne sont pas au beau fixe et Joffre refuse tout conseil de son aîné et ancien commandant. Alors que le gouvernement quitte Paris pour Bordeaux car les allemands sont à Meaux, Gallieni remarque une erreur tactique de von Kluck et engage alors la plus grande bataille de l'histoire…

Après La faute au midi qui nous relatait un épisode fort méconnu de la première guerre mondiale, brièvement abordé ici, l'historien qu'est Jean-Yves le Naour nous dévoile dans Les taxis de la Marne, les dessous de la bataille de la Marne.

Cent ans après les faits, Jean-Yves le Naour et Claude Plumail s'attachent à montrer les relations entre les deux généraux Joffre et Gallieni et rendent un bel hommage à ce dernier qui ne voulait pas que ses hommes soient de la chair à canon, un homme qui avait une vraie vision de la tactique militaire et qui savait aussi se faire diplomate pour convaincre ses adversaires.

En l'empruntant, j'ignorais tout du contenu de cette bande dessinée et je pensais qu'elle aurait pour sujet la bataille de la Marne proprement dite et le rôle qu'ont joué les fameux taxis de la Marne mais il n'en est rien puisque le récit s'achève au moment où hommes et machines vont livrer bataille.

Dans Les taxis de la Marne, Jean-Yves le Naour se focalise sur le politique au plus haut sommet de l'état, montre le manque de vision, de tactique de l'état-major de l'époque et combien l'armée et le gouvernement étaient peu préparés au conflit, au point d'être à deux doigts de sacrifier Paris sans l'ombre d'un regret, contrairement à Gallieni qui aurait du être généralissime à la place de Joffre mais qui avait refusé cet honneur, se jugeant trop âgé.

A lire Jean-Yves le Naour, il ne fait nulle doute que la guerre aurait sans doute été plus courte et moins coûteuse en vies humaines si Gallieni avait eu l'armée sous ses ordres et on se prend à regretter un siècle après les faits la trop grande probité de cet homme qui aurait damé le pion à ses adversaires, bien mieux que l'a fait Joffre.

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