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Citations sur La femme qui n'aimait plus les hommes (67)

C’est elle que j’avais repérée, tout de suite, quand je t’ai fait du rentre-dedans la première fois. Elle. Tu te souviens que tu étais avec elle ce jour-là, hein ? Elle. Pas toi, ma grosse. C’est elle que j’avais repérée. Et crois-moi, ça valait la peine. Si je te revois encore de temps en temps, c’est juste pour ne pas vous perdre de vue, savoir où vous êtes. Je me la referais bien. 
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« Tu me gardes enfermée dans ton esprit brisé. Je continue à chercher, mais je n’ai jamais été capable de trouver une lumière derrière tes yeux morts. Tu as tout pris de mon monde. Tu ne sais que cracher la haine. Tes mots sont des armes. »
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Elle ne pouvait simplement plus partager sa vie avec lui. S’afficher auprès de lui. Qu’aurait-on dit ? Mais elle le revoyait. Ça, oui. Secrètement. Épisodiquement. Elle allait parfois chez lui. Le plus souvent, il la rejoignait dans un hôtel. Patricia Berto l’attendait, comme une camée son dealer. Et Romain lui donnait ce qu’elle voulait. Il la baisait comme personne. Comme personne ne l’avait jamais baisée et ne la baiserait jamais plus durant sa vie entière.
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L’inquiétude avait dévoré son cœur de mère et elle s’était résolue, après maintes tergiversations, à joindre Gabriel. Elle ne le regrettait pas. Ce qu’il lui avait dit était si extraordinaire. La femme toussa longuement et écrasa ce qui restait de sa cigarette dans un cendrier qui débordait de mégots, coincé entre sa lampe de chevet et une bouteille où marinait un vieux fond de JB tiède. Demain. Demain, oui, elle appellerait Jeanne.
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Les méchants ne pleuraient pas, non. Ils ne savaient que faire souffrir les autres. Qui avait bien pu appeler Romain et pour lui dire quoi ? Elle tentait de coller ensemble les différentes phrases entendues, mais aucun puzzle sensé ne se formait dans l’esprit de la petite fille. Elle ne comprenait que l’immense colère de l’homme, comme d’habitude, elle ne comprenait que l’immense douleur et la peur indicible de ce qu’il lui faisait subir.
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Elle aussi était de celles qui doivent se cacher, solitaires, dans de sombres recoins humides pour ne pas être écrasées. Pour avoir le droit de vivre en paix. Rien. Pas un bruit. Pas un souffle ne lui parvenait du dehors. Jeanne se tortilla sur son sweat pour tenter de trouver, en vain, une position moins inconfortable.
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Si seulement elle pouvait. Revoir son psy. Lui parler. Toujours en apnée dans l’eau savonneuse, Jeanne se refit encore une fois le film de leur dernière rencontre. Lorsque le psy lui avait dit qu’elle était tout de même, au regard de ce qu’elle avait accompli professionnellement, au regard du nombre d’ouvrages pour enfants qu’elle avait écrits et publiés avec succès, très résiliente. Très résiliente.
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Ce qu’elle aimait particulièrement avec le Lexomil, c’était que le comprimé était sécable en quatre et qu’elle pouvait ainsi le grignoter tout au long de la journée, tel un écureuil avec une noisette. Elle avala le premier quart de l’anxiolytique avec ce qui restait de café au fond de sa tasse.
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Si seulement elle pouvait disparaître. Consolez-la, pour qu’elle vous laisse vivre votre vie. Jeanne n’avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier. Être pleinement adulte. Vivre sa vie. Ou plutôt si, elle devinait douloureusement parfois, par petites touches, les contours de ce qu’aurait pu être son existence. Lorsqu’un bonheur l’effleurait ou bien quand elle s’était sentie un peu plus forte qu’à l’ordinaire. Vivre sa vie.
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" Elle est vraiment sympa cette fille, en plus d’être très douée. Je l’ai croisée par hasard en entrant au jardin du Luxembourg. Elle aussi, elle court. Comme tu la connais bien, je lui ai parlé de ton problème. Tu sais. Ce que. Enfin, hier soir, quoi. Elle m’a dit qu’elle savait à qui s’adresser. Elle a avorté il y a quelques années. Elle va nous donner les coordonnées du centre où tu pourras aller et le nom d’un médecin. "
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