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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Coup de coeur, pour ce roman policier écrit par un Français dont l'histoire se déroule à Paris. Dans une ambiance gothique et macabre où la ville est recouverte un épais brouillard, à l'heure où un vampire enlève des femmes et les vide de leur sang.
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Ici, la traque est menée par l'équipe du capitaine Mehrlicht, l'histoire se joue sur plusieurs fronts dont l'histoire est divisée en quelques jours dont chaque heures et minutes laissent la parole à six hommes qui aiment ou croient aimer chacun une femme.
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Dans un premier temps, les policiers sont à la recherche d'une jeune fille disparue, mais ils sont aussi appelés au cimetière du Père-Lachaise où des gardiens ont découvert une large mare de sang sans aucune trace du corps et en parallèle deux pêcheurs remontent le corps nu d'une jeune femme des profondeurs de la Seine...
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Mais quels sont les liens qui mènent à la chasse au monstre? Je vous dirais juste que ce roman parle des femmes comme premières victimes de la folie des hommes, même de ceux qui croient les aimer.
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Nicolas LEBEL entraîne son équipe sur les traces du Vampire de Paris, un Paris qui se pare d'une brume dense et compacte. Un brouillard qui règne en maître au fil des pages dont il m'a été difficile de m'extirper, une ambiance gothique rarement bien exploitée dans le polar français, j'en rêvais, LEBEL l'a fait.
A contrario de ce que j'avais déjà lu l'humour est plus léger, beaucoup moins appuyé, j'ai cru comprendre que Mehrlicht, personnage au caractère atypique un brin misogyne malgré lui, n'avait pas été épargné précédemment, ce qui explique peut-être son état d'esprit, même s'il sait faire preuve de belles salves très bien placées. Je redécouvre donc une équipe et je me rends compte qu'elle est entière et complète dans cette enquête, celle des disparues probablement noyées, s'ouvre sur une multitude de ramifications.
La voix est donnée aux hommes, ma préférée, celle de Taleb un migrant syrien qui recherche sa soeur Noura soudainement évaporée, Celles de Viktor à l'égard d'Ileana, les lettres d'Yvan à Mina, autant de voix que d'histoires envoûtantes et ténébreuses.
L'atmosphère vaporeuse et sinistre est maintenue tout du long, entre les tombeaux et les mausolées du Père-Lachaise, il y glisse de nombreuses références littéraires intrinsèques à l'histoire. DANS LA BRUME ÉCARLATE ce polar gothique est une histoire profondément humaniste, ces valeurs où l'on prie encore pour qu'elles deviennent universelles. Un contexte historique en toile de fond qui m'avait déjà plu il y a quelques temps, j'en ai encore apprécié la teneur sans redite.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré, aimé et littéralement succombé à ce dernier LEBEL parce qu'il ne m'a rien manqué, parce que le contexte sombre et cauchemardesque est servi par une superbe écriture comme j'aimerais en lire plus souvent ! J'ai corné des pages, lu et relu des passages, des mots, qui resteront dans un coin de ma tête, dans toute sa noirceur ce polar est de toute beauté !
Nicolas LEBEL est aussi un excellent parolier, mais il pourrait faire un effort pour les références musicales :p
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse critique Babelio ainsi que les éditions Marabout pour l'envoi de ce livre.

Concernant la couverture, je ne suis pas fan. Oh, elle n'est pas laide, hein ! Mais la statue ne me parle pas particulièrement, bien que j'aime beaucoup le choix des couleurs. J'adhère totalement au titre !

J'ai retrouvé avec un très très grand plaisir la plume de Nicolas Lebel que j'aime toujours autant. Elle est fluide, agréable, documentée et noire, mais aussi pleine d'humour, mordante et incisive comme je l'aime. du pur bonheur à lire !

Comme dans ses autres livres, Nicolas Lebel aborde de multiples sujets forts et d'actualité : l'immigration, les violences faites aux femmes, le racisme, l'amour... Il se paye même le luxe d'enterrer un chanteur pourtant toujours bien vivant !

J'ai renoué avec un immense plaisir avec nos trois héros, même si avec mes deux tomes de retard, je les ai trouvé un peu changés. J'ai lu les T1 L'heure des fous et T2 le jour des morts, mais pas les T3 Sans pitié ni remords et T4 de cauchemar et de feu. Mais tout est suffisamment bien expliqué pour que l'on ne soit pas perdu.

Dossantos est plus à fleur de peau, plus perturbé (et vu ce qui a l'air de s'être passé, je ne peux que le comprendre), mais cependant toujours aussi un code pénal sur pattes.
Latour a, je trouve, pas mal évolué et a plus de caractère que dans mon souvenir, ce qui n'est pas plus mal vu que je la trouvais un peu effacée.
Par contre, à part un rapport à la bouteille moins flagrant et une retenue quant aux gros mots, le capitaine Mehrlicht, policier au physique de batracien, à la très grande culture, à la gouaille légendaire et aux répliques mordantes, n'a pas changé. Et c'est tant mieux, parce que c'est comme ça qu'on l'aime ! ^^
Le personnage de Taleb, cet immigré clandestin syrien, m'a beaucoup touchée. La puissance de l'amour qu'il pote à sa soeur, Noura, (n'y voyez rien d'incestueux, ce n'est pas le cas ni le sujet !) est exceptionnel.

Comme dit plus haut, les femmes ont une place importance dans ce livre, surtout dans leur rapport avec les hommes, souvent en tant que victimes, parfois en tant que force, d'autres comme faiblesse. La violence est là, mais l'amour aussi.
Pour reprendre la formulation du résumé :
Un roman qui est l'histoire de six hommes qui aiment ou croient aimer chacun une femme : celui qui la cherche, celui qui l'aime de loin, celui qui veut la venger, celui qui la bat, celui qui la veut éternelle, et celui qui parle à ses cendres. Un roman qui parle des femmes comme premières victimes de la folie des hommes, même de ceux qui croient les aimer.

On se retrouve dans un Paris printanier... qui semble plutôt se trouver au coeur de l'automne, avec une brume glaçante, oppressante et omniprésente qui l'enserre tout au long du livre. Ce qui sied parfaitement au côté gothique de l'histoire. C'est dans cette ambiance qu'une jeune femme va disparaître et que nos policiers vont tout faire pour la retrouver. Mais ce que l'équipe de Mehrlicht ne savait pas, c'était que cette enquête allait les mener beaucoup plus loin que ce qu'ils auraient pu imaginer, à des corps exsangues, aux abord de la Roumanie et de son Monstru, aux limites de la justice...

Les personnages sont nombreux, mais on s'y retrouve facilement étant donné que chaque titre de chapitre précise à qui ledit chapitre est dédié. J'ai aussi aimé que la chronologie soit très bien précisée. J'aime énormément les romans chorales qui donnent la voix à plein d'entités différentes. Je trouve que cela donne du dynamisme au récit et aussi de la fraîcheur, ce qui empêche de s'enliser à suivre toujours l'histoire du même point de vue.

En résumé, j'ai vraiment adoré ce livre qui n'est pas passé loin du coup de coeur, tant pour l'ambiance que pour les personnages, l'enquête, l'humour, les sujets... Je ne peux que vous conseiller ce livre. Mais qu'est-ce que vous faites encore là ? Courrez donc l'acheter et attaquez-le sans attendre !

P.S. : J'ai adoré la parodie de Pour que tu m'aimes encore de Céline Dion et Jean-Jacques Goldman ! ^^
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Le grand retour, qu'on attend toujours impatiemment, de la fine équipe.
Dossantos toujours aussi actif à réciter les alinéas du Code pénal, Sophie Latour fidèle à elle même, et Mehrlicht. Est-il encore nécessaire de présenter Mehrlicht ? L'ultime, le fameux. THE personnage, un de ceux qui font légende, et qui m'a tellement souvent fait penser à Colombo.
Et quel retour !
Un brouillard, tu t'en doutes, omniprésent qui enveloppe la ville comme pour en atténuer l'horreur, pour flouter l'indicible, t'empêcher de voir…
De voir quoi me diras-tu ?
Viktor et Ilena, enfermée dans cette pièce qui semble médicalisée ?
Ou peut-être, Yvan qui sillonne l'Europe à la recherche d'un être maléfique tout en écrivant à sa femme Mina ?
Serait-ce Taleb qui a fui la Syrie avec sa soeur Noura, sans jamais n'avoir réussi à atteindre l'Angleterre ? Qui, bloqué en France cherche cette soeur disparue ?
Ou alors, ces litres de sang retrouvés dans le cimetière du Père-Lachaise ? Avec quelques belles anecdotes au passage. (Charlie Chaplin et entre autres le vol de son corps que je ne connais que trop bien puisqu'il avait été ré-enterré juste à côté de chez moi.)
Ou est-ce cette jeune femme retrouvée dans la Seine exsangue ?
Ou peut-être tout à la fois ? Y aurait-il un vampire dans la ville ?
Là, tu risques de dire "ouïe", voilà que Lebel part dans du fantastique…
Et "re-ouïe", tu me diras que tu as lu le 4ème de couverture et qu'il semble qu'il parle aussi d'amour…
Lebel est-il tombé sur la tête ? S'est-il forcé à changer de genre pour ne plus avoir à côtoyer Norek dans les salons de polar ?
Et bien non, rien de tout ça... (Enfin quoi que, pour ce qui de fréquenter les salons du polar mais ça, je te laisse lui poser directement la question)
Nicolas nous offre juste la perfection. Les opus précédents étaient déjà très bons mais celui-là, pour moi, est juste parfait. Plus abouti, plus mâture, plus émouvant, plus émotionnel, plus mieux bien quoi. 🙂 Perso me suis éclatée et je suis sûre qu'il en sera de même pour toi.
Dès les premières lignes, tu ressentiras quelque chose de très fort. Une ode puissante à la femme. Plus précisément ode au mal fait à la femme, que ce soit maltraitée, tuée, harcelée ou violée.
Un cri de grenouille pour le dénoncer. (Comprendra qui pourra 😜)
Derrière une intrigue complexe et excellemment bien gérée. Nicolas te parle d'humanité sous de multiples formes. Il te cause de détresse et de misère. Il t'explique l'amour et la souffrance avec beaucoup d'émotions. le ton, le sarcasme, l'ironie et les anecdotes sont jubilatoires. Tu oscilleras entre fous rires et frissons mais ça c'est la marque de fabrique de Nicolas. La petite larme qui s'accroche au coin de ton oeil, c'est, pour moi, plus inhabituel.
Le lien entre les différents personnages se fait petit à petit. Distillé goutte à goutte comme chaque goutte de sang des victimes. le brouillard se dispersera peu à peu et tu entrapercevras la vérité. Tes yeux devront alors s'habituer à la lumière apportée par le capitaine du même nom 😁 et t'es même pas prêt(e) à imaginer l'horreur que tu découvriras !
C'est excellent de bout en bout d'autant plus qu'en dehors de la trame, Lebel manie les mots comme on manie un pinceau, avec grand art et beaucoup de couleurs.
Dans la brume écarlate se terre une folie...une folie rouge sang...
Chapeau Nicolas 😍
Et toi ? Qu'est-ce que tu fais encore là ? File chez ton libraire et plus vite que ça !
Lien : https://sangpages.com/2019/0..
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Lorsqu'une femme se présente au commissariat du XIIe et demande à parler au Capitaine Mehrlicht s'est pour signaler la disparition de sa fille Lucie. Cette jeune étudiante n'est pas rentrée, et rien ne justifie qu'une enquête soit menée, mais pour Mehrlicht, on ne sait jamais... Mehrlicht et son équipe sont alors appelés au cimetière du Père-Lachaise suite à la découverte de sang, mais aucun corps n'est retrouvé là-bas. Quelques heures plus tard, le corps d'une jeune femme est retrouvé dans la Seine, un corps totalement exsangue... Est-ce alors la victime à qui le sang a été retrouvé au Père-Lachaise ? L'enquête est lancée !

Après avoir lu de cauchemar et de feu dont je vous parlais dernièrement par ici, j'ai donc enchaîné rapidement avec le dernier roman de Nicolas Lebel intitulé Dans la brume écarlate.

Dans la brume écarlate, commence exactement là où nous avions quitté Mehrlicht précédemment. Pour le Capitaine, une nouvelle enquête l'attend alors rapidement. Rapidement, dans celle-ci, des corps exsangues vont refaire surface alors qu'ils baignaient dans la Seine. Qui est derrière tout cela ? Un vampire, sévirait-il à Paris pendant que la ville est complètement noyée sous un brouillard tenace ?

Quelle intrigue ! Dès les premières pages, on est totalement plongé dans celle-ci. On retrouve donc Mehrlicht et toute sa bande, face à un nouvelle enquête qui ne sera pas des plus faciles. Écrit sous la forme d'un roman chorale, nous lecteurs avons alors la possibilité de jongler entre plusieurs protagonistes que ce soit donc Mehrlicht ou encore la personne derrière tout cela, nous jonglons entre les chapitres entre chacun. L'intrigue est d'ailleurs particulièrement brillante, nous avons déjà pu lire des romans où le meurtrier se prenait pour un vampire ou quelque autre créature de ce genre, mais ici, il agit pour quelque chose de bien particulier.

Si j'avais beaucoup aimé de cauchemar et de feu, je dois avouer que j'ai adoré Dans la brume écarlate. La femme est au coeur de l'intrigue, la femme pourchasser, tuer. L'auteur réussit toujours à faire le lien avec des sujets d'actualité qui ont marqué les esprits durant les derniers mois comme #metoo. C'est quelque chose que j'apprécie tout particulièrement chez Nicolas Lebel, c'est le fait que chacun de ses romans ait un rapport avec un sujet d'actualité !

Retrouver Mehrlicht, Latour et Dos Santos est toujours un réel plaisir, je me suis beaucoup attachée à ce trio qui semble bien mal assorti, à la face de grenouille du Capitaine qui a tout pour nous rebuter et pourtant qui est devenu si important, entre sa passion Questions pour un champion, ses cigarettes qui s'enchaînent et son humour bien piquant on ne s'en lasse pas, d'ailleurs la toute dernière phrase du roman m'a mis un coup au coeur, dit Nicolas Lebel ça veut dire quoi ça ?!

Et puis, et puis... Nicolas Lebel ici parle aussi d'amour, oui d'amour, vous avez bien lu ! C'est l'amour d'un frère pour une soeur, l'amour d'un homme qui est prêt à tout pour celle qu'il aime même si cette dernière en aime un autre, l'amour qui met en danger, l'amour qu'on veut sauver plus que tout. Bref, derrière une brume épaisse et le sang qui coule, il y a ça aussi qui se cache.

En bref, Nicolas Lebel offre un nouveau cru vraiment intense ! Dans la brume écarlate est un roman qui nous tient en haleine du début à la fin, qu'on à peine à relâcher en cours de lecture, à l'intrigue terriblement bien ficelée et qui bouscule. Un thriller qui marque, qu'on dévore et qui nous fait apprécier toujours plus l'écriture de l'auteur. À peine terminé, terminé trop vite même d'ailleurs, on en redemande. Alors, à quand les retrouvailles avec Mehrlicht maintenant ?

Dans la brume écarlate de Nicolas Lebel est disponible aux Editions Marabout. Merci à Babelio pour cette Masse Critique privilège !
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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Un caractère de daube, un argot bien à lui, une gitane coincée entre ses lèvres, une tronche de kermit jaune sur un imper défraichi, tu l'auras deviné, le capitaine Merhlicht est de retour dans un 5ème opus.
Nous sommes en avril après l'escapade irlandaise de Merhlicht. Une mare de sang au cimetière du Père Lachaise. Pas de cadavre. Une jeune femme nue et exsangue avec deux trous rouge retrouvée dans la Seine.
L'intrigue paraît jouer avec le mythe du vampire dans un Paris saturé par un épais brouillard - une pensée à Stocker et à Shelley - on y retrouve les fameuses sonneries de téléphone et bien entendu Questions pour un Champion. Merhlicht, dénué de charme sexy mais tellement attachant, traine sa crève tandis que des jeunes femmes disparaissent et personne ne croit aux vampires. Pourtant les codes gothiques des copains de Vlad s'inscrivent dans les rues nébuleuses de Paris. La Roumanie obscure durant et après Ceausescu, aussi. Mais l'essentiel est ailleurs.
Les personnages de Nicolas évoluent. Ces retrouvailles sont un vrai plaisir. Aucune lassitude car Nicolas les fait grandir. Ils sont toujours très bien travaillés. Comme tout à chacun, leurs vies sont en mouvement. Chaque protagoniste paye le prix de ses décisions, de son mode de vie trainé durant les tomes précédents.
Les réfugiés syriens de la Porte de la Chapelle, les extrémistes, sont bien sûrs présents, mais il s'agit avant tout d'amour. Ceux de Sophie Latour, ceux de Mickaël Dossantos, quoique, et ceux de Merhlicht bien entendu, mais pas que. Chaque homme porte l'amour pour une femme. Car il y a toujours une femme désirée. L'amour et ses conséquences sur la vie, la mort.
On déchire le brouillard au fil des pages, de ce polar vif où il n'y a pas une seconde d'ennui. On dévore l'enquête de l'équipe qui vient de toucher un nouveau patron. Les dialogues peuvent être drôles, mais l'écriture sait se faire subtil si besoin. On ne parlera pas de la fin. J'ai hâte de lire le 6ème tome. Même si je crains le pire. Bref, Dans la brume écarlate est un parfait polar qui démontre si besoin était que Nicolas Lebel fait désormais parti du cercle restreint des auteurs à suivre.

Lien : https://nigrafolia.fr
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Quel plaisir de retrouver Mehrlicht pour une quatrième enquête sur fond de Paris printanier mais brumeux.

Michel Sardou est mort et enterré au Père Lachaise, là où des litres de sang sont retrouvés.

Des jeunes filles disparaissent, dont la soeur de Tarek, un réfugié syrien de la Porte de la Chapelle. Tarek fera tout pour retrouver sa soeur puis ses meurtriers.

Yvan cherche aussi celui qui, il y a des années, à tué sa bien aimée Mina. Et il s'agit du même homme, insaisissable.

Dossantos essaye toujours d'échapper à Bruno et au Parti qui l'a coincé.

Latour héberge toujours son amoureux, et Mehrlicht son fils qui lui a mis pour sonneries de téléphone les tubes des années 80 toujours à propos.

J'ai apprécié de lire le périple de Tarek et sa soeur depuis la Syrie, leurs espoirs et leur force ensemble.

J'ai aimé que Tarek ne lâche jamais, au péril de sa vie.

J'ai aimé les propos de l'auteur sur le difficile destin de toute femme : on tient bon les filles !

J'ai aimé les traits d'humour de la narration ainsi que les jeux de mots foireux de la légiste.

Mais dans ce nouvel opus, Mehrlicht tousse beaucoup.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Ileana dans son sarcophage de verre : ça ne devait pas être beau à voir….

Une citation :

C'est toujours les hommes qui tuent et les femmes qui meurent… dans tout le monde. (p.214)
Lien : https://alexmotamots.fr/dans..
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Je viens de terminer le cinquième opus des aventures de la “Mehrlicht Team” et à mon humble avis c'est THE BEST ONE ! (jusqu'à présent j'avais un petit penchant pour “le jour des morts” …)
L'intrigue : Lucie, étudiante couvée par sa mère et sa grand-mère disparait dans les rues de Paris. Idem pour Noura, jeune syrienne clandestine, qui survit dans la capitale avec son frère Taleb. Toutes deux sont victimes du “Monstru”, sorte de vampire venu directement du pays de Ceausescu …
Les protagonistes : l'inénarrable Capitaine Mehrlitch ( fumeur invétéré, grossier et doté d'un fichu caractère, à la limite de la “chlochardisation”) et ses fidèles lieutenants : Sophie Latour qui s'apprête à épouser son migrant tchétchène, Jebril, et Mickaël Dossantos, colosse justicier, amoureux transi de sa collègue, qui fuit vainement un passé fasciste …
Je ne m'en lasserai jamais ! Pas question que cette série disparaisse, j'ai déjà prévenu Nicolas Lebel à ce sujet, je ne m'en remettrais pas ! … Je me suis d'ailleurs beaucoup inquiétée, tout au long du roman, de cette toux persistante que Daniel Mehrlicht semble négliger …
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Dans ce dernier opus en date des aventures du capitaine Mehrlicht et de ses lieutenants Dossantos et Latour, l'équipe enquête sur une affaire banale de disparition avant de tomber sur de nombreux corps totalement exsangue. Une course contre la montre s'engage alors pour sauver Lucie...
En parallèle, nous suivons l'histoire de Taleb et Noura, migrants en provenance de la Syrie dont l'histoire tragique va croiser l'affaire du capitaine Mehrlicht.

J'ai trouvé ce cinquième opus très réussi, à la limite du fantastique, dans une ambiance très Hammerienne, en employant des créatures qui ont fait sa renommée comme Dracula et Frankenstein avec mouts références sur le mythe du vampire avec un chasseur de vampires roumain au nom très subtil d'Yvan Elsinoscu, j'adore ce genre de trait d'esprit^^.
Nicolas Lebel nous narre toujours avec humour des sujets graves en utilisant des thématiques actuelles sensibles avec plein de bon sens (ici sont traités notamment le sujet des migrants, leur difficile acceptation et traitement, les extrémistes qui profitent de la peur du citoyen pour diaboliser ces nouveaux arrivants, la violence faite aux femmes pouvant mener au féminicide, l'immunité diplomatique et les débordements qui peuvent être causés laissant la justice les mains nouées...).

Toujours aussi drôle, l'enquête vous captivera de bout en bout grâce à une plume de plus en plus affirmée et une intrigue complexe et bien maîtrisée.
En suivant les aventures dans l'ordre, on se rend bien compte de l'épaisseur qu'ont pris les personnages depuis leurs débuts, et je trouve le personnage de Dossantos de plus en plus intéressant.

Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Si j'ai toujours assuré que "L'heure des fous" resterait à jamais mon préféré du Sieur Lebel, force est de constater que "Dans la brume écarlate" vient dangereusement lui disputer la place ! En effet l'auteur nous livre ici une intrigue originale en alliant les codes des plus grands polars à la tradition des meilleurs romans gothiques, nous entraînant ainsi dans un Paris noyé de brume pour installer un climat propice à l'inquiétude. Un Cimetière et une mare de sang... Un cadavre et deux trous dans le cou... Très vite la présence d'un Vampire en plein Paris s'insinue dans notre esprit comme dans celui des journalistes... Mais c'est pour mieux nous captiver pardi ! Très vite l'identité du meurtrier nous sera connu sans qu'on n'en soit gêné, car l'intérêt n'est pas ici mais bien davantage dans l'atmosphère et le déroulé de l'enquête...

Mais aussi au Capitaine Mehrlicht dont je suis une fan inconditionnelle ! Retrouver ce policier et son équipe est pour moi un réel plaisir, je regrette seulement que cet instant magique soit déjà fini, même si l'énergumène n'est pas forcément bien luné : Encore et toujours, j'adore son franc parler et son sens de la répartie, son impressionnante culture et son sens de l'humour. Bien évidemment les autres personnages ne sont pas en reste et contribuent pleinement à l'avancée de l'intrigue puisqu'on partage leurs points de vue... Mais le Capitaine Mehrlicht, fidèle à son patronyme, accapare toute la lumière et le devant de la... Seine, grâce à son inimitable gouaille et son tempérament de feu qui n'a pas son pareil dans le polar français !

Porté par une plume particulièrement fluide, vive et élégante, un style efficace et soigné, ce polar n'en est que plus prenant mais aussi enrichissant, celui-ci nous apprenant bien des choses et autres enseignements sans nous donner la moindre leçon sur la folie des hommes, jusqu'à un dénouement particulièrement touchant.

En bref, c'est toujours un plaisir que de retrouver Nicolas Lebel et le Capitaine Mehrlicht... Un plaisir qui a plus d'un titre, et celui-ci est à découvrir dès aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies !
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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