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3,9

sur 749 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Paris. Un sans-abri est poignardé à mort sur une voie ferrée de la gare de Lyon. «Vous me réglez ça. Rapide et propre, qu'on n'y passe pas Noël», ordonne la commissaire au capitaine Mehrlicht et à son équipe. Mais ce qui s'annonçait comme un simple règlement de comptes entre SDF se complique une fois le cadavre identifié...
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J' ai lu ce roman d' une traite. Je ne connaissais pas cet auteur qui a déjà publié 5 oeuvres. «L' heure des fous» est le premier livre de la série du capitaine Mehrlicht. J 'ai beaucoup aimé la manière de décrire cet atypique capitaine de police. La force du roman réside sur les relations qui unissent les membres de cette équipe. J ai trouvé ce polar original et bien écrit.
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un très bon polar, une équipe de choc, une enquête qui nous mène dans les bois mais également dans les égouts de Paris. Un enquêteur grognon et bourru qui nous fait rire et un fusil de l'époque de Napoléon III. On mélange le tout et on passe un très bon moment
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Je suis épatée à l'idée qu'il s'agit là d'un premier roman.
En plus du sujet et du cadre très original, l'intrigue est super bien fichue. Sans temps mort, elle distille les indices et rebondissements petit à petit. On sent un travail de documentation, couplé à une culture (cinématographique, notamment) et une réflexion de fond sur notre société.
Les personnages sont réussis, bien dessinés, avec leur caractère bien trempé. Chacun a sa part d'ombre et sa part de lumière, même si on a parfois envie de distribuer une paire de claques à certains plus qu'à d'autres. On sent que cette petite équipe, qui fonctionne impeccablement bien malgré ses différences, va pouvoir évoluer, dans ses rapports et son fonctionnement. C'est plein de verve et d'humour, et ça fait du bien. Soyons honnête : à l'égard de Mehrlicht, mon premier mouvement fut négatif, le prenant bêtement au premier degré et n'étant pas loin de hurler au cliché (on a des idées bizarres, parfois, je vous l'accorde). Je vous rassure, à la troisième réplique, j'avais changé mon fusil d'épaule et je n'ai pas tardé à devenir fan. Et surtout, j'ai adoré ses sonneries de gsm remplacées par des citations d'Audiard. Dites-moi qu'il est possible d'avoir la même chose sur mon téléphone ! On a tellement besoin de ces fou-rires qui nous prennent comme ça à l'improviste.

Le roman mêle ainsi un très bon suspens policier à une sacrée dose d'humour et d'informations, et la sauce prend très bien, le tout étant lié par une plume agréable qui "coule toute seule".

Un premier roman vraiment maîtrisé, un très bon page-turner, aux dialogues truculents, et non dénué d'une certaine tendresse, dont il me tarde de lire la suite (et je ne vous parle pas de l'énorme envie de revoir Les tontons flingueurs).
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Je remercie le groupe READ qui grâce à lui m'a permis de découvrir les romans de Nicolas Lebel. Alors, bien entendu, lorsque j'ai appris que l'auteur serait présent au Printemps du livre de Montaigu, je m'y suis précipitée. Ce fut d'ailleurs, une très agréable rencontre avec beaucoup de fous rires. Je vous le dis : Si vous voyez Nicolas Lebel, allez le voir, vous passerez un très bon moment de rigolade !

Je suis d'ailleurs ravie d'avoir pu partager cette lecture avec l'un de ses administrateurs, Guillaume de « Tribulations d'une vie »

Concernant le roman, l'histoire commence par la découverte d'un corps de SDF dont l'équipe de Mehrlicht a été dépêché sur cette nouvelle affaire. Alors, que l'enquête semblait au premier abord être simple et rapide à boucler, la révélation de l'identité de la victime affirme tout le contraire. C'est sûr les quelques éléments en leur connaissance que ce groupe va poursuivre leurs recherches à travers tout Paris.

L'intrigue est incroyablement bien ficelée. le travail d'investigation va dévoiler au compte-gouttes les nouvelles informations clés qui vont permettre au lecteur d'assembler les différentes pièces du puzzle. Jusqu'à la toute fin, l'action de cette histoire est présente. A aucun moment, je ne me suis ennuyée !

Avoir une bonne intrigue, c'est déjà une force, mais avoir en plus un rythme de fou, ça donne un roman complètement dingue et addictif. Les chapitres plus ou moins courts apportent le tempo au récit. Un rythme qui nous empêche de reposer le livre.

J'ai énormément apprécié les éléments historiques incorporés ainsi que les autres. On ne peut que constater tout le travail de recherche effectué par l'auteur qui grâce à lui m'a permis d'apprendre beaucoup de choses.

Ayant émit plusieurs hypothèses, j'avais cependant compris une petite partie de la fin. Nicolas Lebel à su donc me surprendre et c'est exactement ce dont je recherche en lisant un thriller.

Quand aux protagonistes, chacun d'entre eux est très bien travaillé et exploité. Ils se complètement tous parfaitement. Cette équipe est vraiment à découvrir par vous-même, cela en est que plus délicieux ! L'humour pince sans rire du Capitaine Mehrlicht, m'a énormément fait rire ! Sans lui, le roman serait bien sombre, il apporte le bon dosage de légèreté, ni trop, ni pas assez.

La plume de Nicolas Lebel est très fluide, addictive et riche. Les différents registres de langages sont présents. J'ai également beaucoup aimé pour cette raison.

En conclusion :

Pour une découverte et un premier roman de l'auteur ce fut une magnifique réussite !! Tout est bon dans cette histoire ; l'intrigue, le rythme, la narration, les personnages, le ton du roman ni trop noir, ni trop d'humour et la plume. Bref, pour moi, c'est un petit coup de coeur !! Et j'ai hâte de découvrir les deux autres romans de Nicolas Lebel !

Note : 19/20
Lien : http://mo-comme-mordue.over-..
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Nicolas lebel à travers le meurtre d’un sdf donne là l’occasion de réfléchir sur la Société dans laquelle on vit...
Il montre que, contrairement à ce que l’on peut voir, deux sociétés coexistent:
Celle d’en haut, visible, et celle dans bas, cachée dans les bois, sous forme de villages, avec ses propres codes, ou souterraine... celle-ci étant la pire, car elle permet de faire un rapprochement entre le lieu d’habitat et le regard que l'on porte sur eux... On a là deux modes de civilisation qui coexistent à cause du pouvoir de l’argent dans nos sociétés… Les sdf sont cachés aux yeux des gens, étant le reflet de ce que l’on refuse de voir... Ces gens-là sont dépossédés de tout jusqu'à leur propre identité, tout leur est limité y compris l’accès aux soins... Si l'un d'eux meurt, cela n’intéresse personne, pas même la police... qui se soucie vraiment d eux?
Il y a là aussi une critique à travers l’Histoire, Hugo revenant souvent, non sans intérêt car il critiquait, à travers ses oeuvres, le régime en place... Y a-t-il finalement une si grande différence entre le capitalisme et ce qui se passait sous les diverses monarchies? L'argent ou d'autres formes de paiement, troc suivant les époques, donnent toujours le pouvoir.
Nicolas nous montre aussi par ce biais que la démocratie, les droits n'existent qu'à condition que ce système ne soit pas remis en cause sinon ce même pouvoir peut nous détruire, nous broyer jusqu'à ce que les règles soient acceptées... C'est ce qui arrivera à l’un des protagonistes de l’histoire, qui se retrouvera à la rue pour ne pas avoir cédé et refusé la facilité...
C'est là un sujet dur, qui interpelle tout citoyen et nous amène à réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons, sujet traite malgré tout avec humour à travers des dialogues digne d'Audiard, à qui il fait souvent référence, ne serait-ce qu'avec les sonneries de portables. Cela permet de mieux faire passer le message aussi!
Le vécu des personnages les rendent tous sympathiques et profondément humain, à travers eux sont aussi traités des sujets graves comme l'accompagnement aux mourants, très réaliste, et le thème des sans-papiers ébauché la puis repris dans le second opus. Chacun a ses failles, son passé ses carences, et malgré tout se battent jusqu'au bout pour essayer de faire éclater la justice, à laquelle ils ne croient plus à la fin du roman, se battant contre un système qui les dépasse aussi… La justice oui mais pour qui? Voilà la question?
Autant dire que j'ai beaucoup aimé ce livre, que je trouve très original tant par le ton que par les thèses bien détaillées, exemples d'actualités, télévisuels, littéraires ou historiques. On apprend dans tous les domaines et en ce qui me concerne un livre divertissant peut faire passer bien plus de messages que ce l'on dit et n'est pas forcément là non plus pour juste divertir....Pouvoir faire les deux en un est un plus et Nicolas fait ça très bien donc je n'ai qu’un mot, continue!

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Pas évident d'avoir un avis objectif sur un premier volet d'une « série » quand on a commencé par lire, et accessoirement adoré, le second tome. C'est d'autant plus vrai que dans le cas présent, L'heure des fous est un premier roman. C'est donc partagé entre l'envie de passer un moment avec les personnages qui m'ont captivé dans le jour des morts et l'appréhension de trouver la plume de l'auteur trop "fraîche" en comparaison avec sa dernière livraison, que je me suis lancé dans la lecture de L'heure des fous.

J'ai rapidement été rassuré. J'ai retrouvé la plupart des ingrédients qui m'ont conquis il y a quelques semaines de cela.

Notre trio de flics est parfait. Juste pour le plaisir, je vous les présente :

Il y a Mehrlicht, commissaire aux allures de batraciens. Il est un brin misogyne, mais n'a pas son pareil pour former les jeunes recrues. Il est fan d'Audiart comme en témoigne sa sonnerie de portable !

Le lieutenant Dossantos : La droiture à l'état brute. Incollable sur le Code pénal il ne faut pas compter sur une once de flexibilité de la part de ce colosse dont le passé est tourmenté.

Le lieutenant Latour : Être une femme dans l'équipe de Merlicht n'est pas une sinécure, mais elle s'en sort avec les honneurs.

Chacun des protagonistes possède des caractéristiques qui les rendent uniques. Vous allez les adorer !

Pour l'intrigue, Nicolas Lebel nous fait découvrir l'univers de groupes d'SDF qui se sont retranchés dans les bois en plein coeur de Paris. Organisés de manière féodale, ils vivent repliés sur eux-mêmes, comme hors du monde.

Ce livre est excellent ! L'auteur arrive même à placer des références à Victor Hugo et de Napoléon III.

Alors je vous le dis tout de go, quitte à paraître excessif : Nicolas Lebel tire le thriller vers le haut. Il est LA révélation de ces derniers mois dans la sphère de la littérature noire.
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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