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3,9

sur 748 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cadavre d'un SDF retrouvé près de la gare de Lyon, à Paris. L'homme a été poignardé.
L'enquête est confiée au capitaine Mehrlicht, un vieux macho colérique au grand coeur qui mène son équipe à la baguette - fraîchement arrivé, le pauvre stagiaire Ménard fait les frais du sadisme du bonhomme !
Du bois de Vincennes à la prestigieuse université de la Sorbonne via les troquets parisiens, de grilles de sudoku en visites à un ami mourant via quelques gueulantes, Mehrlicht ne s'en sort pas si mal et, avec ses coéquipiers, sait déjouer les pièges et affronter les obstacles qui leur sont tendus...

Si l'enquête est plutôt classique, les ingrédients sont en revanche originaux : l'auteur nous balade intelligemment chez des laissés pour compte, des sociologues, des universitaires. On apprend beaucoup, et les personnages sont truculents. J'ai retrouvé un je-ne-sais-quoi de Fred Vargas dans cette galerie, Mehrlicht n'est pas sans rappeler Adamsberg, même si leurs caractères sont très différents. Nicolas Lebel use à la perfection d'un humour discret, subtil, tout en recourant parfois avec brio à la répétition et aux effets plus appuyés (ah, le téléphone de Mehrlicht !)...

Pur délice de lecture, même si la fin 'action' m'a un peu ennuyée. Un giga-merci aux MaGi pour la découverte de cet auteur qui renouvelle un peu le polar ! 👍

• A suivre avec 'Le jour des morts', 'Sans pitié ni remords' (en poche le 10 mai), 'De cauchemar et de feu' (sorti le 3 mai).
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S'il vous plaît, Monsieur Lebel, vous pourriez nous offrir un nouveau Mehrlicht ?
Une fois n'est pas coutume, je viens de terminer la série par... le premier opus, L'heure des fous.
Et quel pied j'ai pris.
C'est un pur régal.
J'aurais voulu 300 pages de plus...
Franchement, ce flic qui ressemble à une grenouille, qui jure comme un charretier, qui a un QI à  faire pâlir tous les candidats des jeux télévisés, même les imbattables, on aurait envie le suivre plus souvent.
Peut-être qu'il fume un peu trop, je suis d'accord, mais quand même.
Pourquoi avoir abandonné la poule aux oeufs d'or ?
Il ne vous plaisait plus ?
Ou alors, non, il vous faisait de l'ombre, allez, au placard le Capitaine Mehrlicht.
Bref, à suivre...
Quant à vous, amis lecteurs et lectrices (Je ne vais pas faire mon Mehrlicht, justement) laissez-vous tenter.
C'est un clodo qu'on assassine.
Pas de quoi en faire l'affaire du siècle, me direz-vous, surtout qu'on soupçonne d'autres SDF.
Le capitaine et son équipe flairent autre chose, l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît.
Et attention, si vous mettez des bâtons dans les roues du carrosse de notre bon vieux flic, attendez-vous à leur retour, parce qu'il ne vaut mieux pas l'énerver.
Polar addictif qui vous entraînera dans les sous-sols de la Capitale pour une enquête mouvementée avec montée d'adrénaline garantie.
Lebel est un grand du roman policier, c'est incontestable, en tout cas, moi, je le classe parmi les meilleurs.
Un petit clin d'oeil pour finir, parce que, moi, je kiffe la sonnerie du téléphone de Mehrlicht...
"Le flinguer, comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l'assassinat, y'aurait comme un cousinage" (Ne nous fâchons pas).

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Tout juste récompensé du prix des Lecteurs du Livre de Poche 2019 il y a quelques jours, L'Heure des Fous est le 1er volet des aventures du Capitaine Mehrlicht et de son équipe. le policier y est particulièrement cultivé, habile mais surtout d'un vocabulaire argotique particulièrement riche (avec une limitation cependant pour ce qui est du langage fleuri des insultes).
C'est incisif, truculent et les personnages que constituent le groupe sont attachants car eux aussi valent leur pesant de cacahuètes : Dossantos le gros bras qui connaît par coeur les textes de lois, Ménard, le jeune stagiaire souffre douleur et Sophie Latour l'élément féminin.
Avis à tous ceux qui ne connaîtraient pas encore cet auteur talentueux qu'est Nicolas Lebel : foncez, c'est un vrai régal !
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Depuis le temps que je souhaitais lire un livre de Nicolas Lebel, la sélection de mai en lice pour le Prix des Lecteurs des éditions du Livre de Poche a exaucé mon voeu. En plus, c'est avec le premier de la série du capitaine Mehrlicht que je découvre enfin la plume de Nicolas Lebel.

J'avais pu le rencontrer à la Foire du Livre de Bruxelles il y a plusieurs années et ce fut une très chouette rencontre. La « guerre » qu'il mène sur les réseaux sociaux à l'égard de l'auteur Olivier Norek vaut à elle seule le coup d'oeil.

Mais pourquoi ai-je donc attendu autant de temps avant de lire Nicolas Lebel? J'avoue qu'à part un manque de temps, aucune raison valable ne pouvait être invoquée. C'est avec beaucoup de délectation que j'ai découvert ce drôle de capitaine Mehrlicht, phénomène à lui tout seul mais aussi accompagné d'une équipe vaillante avec Dossantos, Latour et le stagiaire Ménard.

Avec de nombreuses références aux films de Jacques Audiard et aux polars des années 60, le personnage du capitaine est truculent. Même si le livre date déjà de près de 6 ans puisqu'il est paru en première édition chez Marabout en 2013, plusieurs sujets évoqués dans ce récit restent encore d'actualité comme le terrorisme, la paupérisation des plus faibles, le parquage des sans-abris dans des camps de fortune….

Au fil des pages, le suspens grandit. L'intrigue est finement ficelée et malin est celui qui pourra deviner le coupable et son mobile. Chacun des membres de cette fine équipe de policiers est haut en couleurs et réellement attachant. C'est parfois drôle, original mais aussi riche en rebondissements. Voilà donc une autre série policière que je suivrais avec beaucoup d'intérêt.

Mais que le choix pour nous jurés du prix des Lecteurs a été difficile pour ce mois de mai. En effet, le niveau était très bon et la barre avait été placée haute. C'est avec un crève-coeur que j'ai dû voter car j'ai trouvé les trois thrillers (« Fantazmë » de Niko Tackian, « le brasier » de Vincent Hauuy et ici, « L'heure des fous ») tous les trois excellents. Choisir parmi ces trois coups de coeur n'est vraiment pas chose évidente et s'est révélé un crève-coeur pour ma part. Pour terminer, mon vote s'est finalement porté sur « Fantazmë » et son commandant Khan, si attachant. Malgré tout, les trois auteurs méritaient amplement leur place pour la finale du Prix des Lecteurs.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Les personnages:

Mehrlicht, c'est l'élément fort de cette équipe! Son humour est à tomber! Je me suis régalée de lire chacune de ses répliques, le voir jurer, pour ensuite nous éblouir de phrases de haute voltige: j'ai adoré ce mélange détonnant et je suis impatiente de pouvoir le retrouver très prochainement!!!

Dossantos, il m'a bien plu ce flic, un peu soupe au lait, mais à fond dans son rôle de justicier!!!!

Latour, elle se fait une petite place au milieu de ce groupe de mecs. Petite, mais néanmoins présente, et nécessaire.

Menard, il m'a fait un peu de la peine à subir les piques de son chef, mais bon il faut bien le mettre au parfum! Je trouve qu'il s'en sort plutôt pas mal ensuite!

Ce que j'ai ressenti:…Une belle virée enrichissante!

« La mort, ça secoue les humeurs, ça bouscule les molécules. »

L'heure des fous….Tic tic et tac….L'heure des vauriens….DiiingDiiiingDooooong…..La Cour des Miracles renait de ses cendres…

« Mais vous policiers, où serez vous quand sonnera l'heure des fous ? »

J'ai adooooooooooooooooooooré ce mélange de rétro/contemporain, Lebel qui nous fait revivre Notre-Dame-de-Paris, avec sa touche personnelle: un grand moment! Napoléon, Victor Hugo traine avec le nouveau terrorisme, les trésors enfouis vont côtoyer la Sorbonne, les petites gens ont un Gouverneur, Les bas-fond de Paris vont enfin avoir une Voix….



Si au départ, l'intrigue était simple, elle s'intensifie au fil des pages pour notre plus grand plaisir. On fonce avec ce quatuor dans une enquête au fin fond des rues de la capitale, puis dans ses fameux égouts! Tout un programme!!!!Et moi, juste je kiffe trop ses égouts, parce qu'il y a vraiment l'air d'y avoir tout et n'importe quoi dans ses souterrains!!!!!!Alors bien sur, je rêve pas d'y mettre un pied, mais j'adore l'imagination de certains pour y faire vivre toutes sortes de détraqués, légendes urbaines, ou animaux exotiques…..



Ici Lebel remplit sa mission haut la main! J'ai adoré Son Paris, Son équipe d'enquêteurs, Sa façon de nous faire voir enfin en quatre yeux les SDF. On fait un tour de sensibilisation politique, sociale , urbaine, on ne perd aucune miette de suspense, et on prend même en pleine tronche un humour cynique à mourir de rire! Bref, un condensé de réussite, ce petit roman!

« Je regarde pas la télé. Ça rend con. Et puis si c'est pour finir habillé en latex… «

Court, Intense, Puissant!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Quel plaisir de retrouver le capitaine Merlicht et son équipe.
C'est leur première enquête mais comme je ne les lis pas dans l'ordre, j'étais ravie de retrouver la gouaille et la misogynie du capitaine, la psychorigidité de Dos Santos, l'humanité de Latour et voir le premier stagiaire se faire bizuter.
Un polar comme je les aime avec une intrigue simple mais d'actualité et bien ficelée, des dialogues hilarants, et des personnages à qui on s'attache.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Nicolas Lebel, n'hésitez pas à rejoindre ses lecteurs maintenant conquis.
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Dernière lecture de l'année 2022... histoire de finir sur une très bonne note !

A Paris, du côté de la gare de Lyon, un clochard est suriné par trois autres. le capitaine Mehrlicht et son équipe sont chargés de l'enquête...

"L'heure des fous", premier roman de Nicolas Lebel, est une vraie réussite. L'histoire, qui nous emmène explorer les bas-fonds de la Capitale, est originale, rythmée et prenante, peuplée de personnages hauts en couleurs. Comment ne pas aimer la gouaille de Mehrlicht, et ses sonneries de portable reprenant Audiard, souvent source de gêne ? C'est un véritable régal ! Cette série, que j'avais abordée un peu dans le désordre en commençant avec "Sans pitié ni remords", a décidément tout pour me plaire...
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Voilà un polar comme je les aime ! de l'action, de l'humour, une belle brigade, des personnages hauts en couleur, une intrigue qui tient la route,...

Nous sommes donc à Paris, où un SDF s'est fait poignarder le long des voies, gare de Lyon. L'équipe du capitaine Mehrlicht est sur l'affaire et tout se complique quand il apparaît que le mort n'est pas vraiment sans domicile...

Mehrlicht, capitaine "à l'ancienne", érudit, adepte de Sudoku, lecteur d'encyclopédies, a pris argot comme seconde langue. Ce qui nous donne des dialogues savoureux, dans la lignée de ceux d'Audiard dont ce capitaine est friand.
A ses côtés, le lieutenant Dossantos, un colosse accroché au code pénal et à la loi, défenseur interlope de la veuve et l'orphelin, fans de séries télévisées et le lieutenant Sophie Latour, seule femme de l'équipe, qui cache un secret dans son appartement. Ce serait moins drôle s'il n'y avait pas le stagiaire Ménard, bizu constant du capitaine dont il comprend difficilement le patois.

Cette petite troupe hétéroclite se lance donc dans une enquête qui semble simple au premier abord, et qui se compliquera rapidement les emmenant dans la Jungle moderne, au bois de Vincennes, où des dizaines de SDF ont recréé une société en marge de la nôtre, et jusque dans les entrailles de Paris.

Premier polar pour Nicolas Lebel qui place ici ses pions pour ses romans suivants puisque le capitaine Mehrlicht sera l'enquêteur récurrent de notre homme. L'heure des fous se lit très vite tant la plume est endiablée et le verbe plaisant. A travers un humour assez noir, l'auteur nous propose également quelques réflexions intéressantes et cyniques sur la manipulation des masses, la marginalité forcée des SDF et le fonctionnement de la machine judiciaire au plus haut niveau.

Une vraie réussite donc d'avoir modernisé le polar français, tout en ne reniant pas la mécanique classique sous-jacente au genre. Et une fois terminé, on sent encore quelques effluves de Frédéric Dard flotter dans l'air...
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Un SDF assassiné gare de Lyon, qui cela intéresse? C'est presque une affaire de routine pour l'équipe qui intervient... Sophie Latour et son stagiaire Ménard pensent en avoir vite fini mais voilà, tout n'est pas si simple.
il s'avère que le SDF n'est pas un véritable SDF mais un journaliste , en immersion sur la piste d'illuminés révolutionnaires. L'enquête prend un autre tournant.
Avec beaucoup d'humour et d'action l'auteur nous emmène dans une visite inattendue de Paris sur les traces d'un fou de Victor Hugo et fou tout court!
Une belle découverte avec en prime le plaisir de connaître les lieux décrits.
Un petit détour par la Sorbonne ça vous tente?
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J'aurais aimé jacter en argot pour écrire à toute berzingue c'te chronique. Assise devant mon burlingue et sans barouf, avec un caoua qui m'réchauffe le bulbe, je m'dis que j'ai une putain de baraka parce que ma schnouffe à moi c'est de ligoter dans mon paddock plutôt que d'turbiner et que Babelio a eu du pif d'envoyer à mézigue un bouquin aussi bonnard !
Pause !
Car à moins d'un dictionnaire français/argot ( comme celui que je viens d'utiliser..) cette chronique sera illisible pour presque tout le monde et je ne voudrais en aucun cas paraître complètement louf...heu folle !
On rembobine :
Je tiens donc, en premier lieu, à remercier Babelio et à féliciter les éditions Marabout pour avoir édité Nicolas Lebel et me l'avoir fait découvrir.
Cette entrée en matière n'est en rien innocente car cette petite pépite donne la part belle à un condé ( heu...policier) atypique, attachant et bourru et passant son temps à jurer en argot, faire des sudokus et citer des dialogues d'Audiard . Un personnage particulier mais qui n'efface en rien la présence des rôles secondaires, tout aussi savoureux, puisque son coéquipier, quant à lui, se projette dans les séries américaines à tout bout de champs et cite à tout va les articles du Code pénal qu'il connaît par coeur.
Une vraie pépite donc, qui apporte un réel vent de fraîcheur dans le paysage du roman policier. Certaines répliques sont drôlissimes, à me gondoler dans mon slibard, ( décidément....) et j'y ai trouvé des ressemblances avec le style « Fred Vargas », que j'adore soit dit en passant.
L'intrigue, pourtant assez sombre et glauque, en est allégée, sans pour autant amoindrir le message d'alerte sur la pauvreté grandissante dans notre pays et la menace d'une déchéance qui pourrait peser sur chacun d'entre nous.
Voilà donc un excellent premier roman d'un auteur bien de chez nous, à suivre absolument car « Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre » (Michel Audiard)

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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