La sentence de juillet

Polar dont l'action se trouve au Quebec, il s'agit de la région natale du jeune auteur, cela se remarque très rapidement par l'amour et la connaissance du narrateur pour la ville montreal, que ce soit son charme ou ses cotés sombres.
Les passionnés de romans noir dont je fait parti remarqueront vite les codes classiques du roman noirs. L'auteur en abuse selon moi beaucoup trop: Meurtre ultra macabre, commissaire ayant toujours vécu à Montréal, aimant le Jazz; jeunesse difficile et violente, relation père-fils particulière, et surtout échec de sa vie conjugale, dont les passages me semblent mielleux et inutiles ( on croit pas une seconde de dialogue au moment de la déclaration d'amour par téléphone).
La morbidité trop poussée du père violant sa fille m'est apparue excessive et peu crédible.
L'auteur démontre par contre un talent dans le rythme narratif, la galerie de personnage est bien choisie et le soucis du détail rendent la lecture de l'enquête passionnante
Cette connaissance pointu et amoureuse, jusqu'au plus petits détail des rues ou des bâtiments de Montréal nous entraine à 100% dans l'histoire.
Cette série d'enquêtes en cours du sergent Royer s'annoncent passionnantes malgré les grosses ficèles que j'ai pu remarquer, mais largement compensées par le style prometteur et talentueux de l'auteur.

La sentence de Juillet est un début prometteur pour un nouvel auteur. Vraisemblablement en amour avec le Québec, l'environnement de ce polar semble crédible et nous fait miroiter une réalité bien moins pénible que celle du personnage principal, l'enquêteur Royer, qui est prisonnier de son travail et des éléments sordides qui en découle. C'est cette dichotomie qui nourrit la haine et la misanthropie de Royer, qui semble se détester autant qu'il déteste le reste de l'humanité.

Bourru et mélancolique, Royer n'est jamais ennuyant et maintient le rythme de l'histoire par sa capacité à rendre les choses les plus mondaines intéressantes.

Bref ce livre vaut bien une lecture mais je le déconseillerais aux âmes sensibles.

Deuxième livre reçu lors de la Masse Critique chez Babelio. Je peux déjà vous dire que j'ai apprécié cette lecture. C'est une histoire qui fais froid dans le dos. Je ne m'en remettrai jamais de la cruaté de l'être humain. Parce que même si ce meurtre a été inventé par l'auteur, il suffit de lire les journaux pour se rendre compte qu'il y en a tous les jours de pareils dans la réalité. le sergent-détective Royer et Catherine sont deux êtres blessés par la vie et l'auteur, au travers de son écriture, nous permet de vraiment ressentir leur détresse. Juste ce que je n'ai pas trop aimé ce sont les descriptions sur la ville qui peut-être pour quelqu'un qui connaît Montréal lui seraient plaisantes mais moi elles m'ennuyaient. J'ai apprécié les traductions de certains mots que je ne comprenais pas vu que l'auteur est canadien. Je vous le conseille vraiment.

Merci à Babelio et La Valette-Éditeur
Lien : http://unlivreunwakanda.cana..

Excellent! L'histoire est originale et le cadre tout à fait actuel. Les personnages sont sombres et torturés, mais ne tombent jamais dans le cliché. J'ai beaucoup apprécié le style assez recherché. Je l'ai dévoré en entier en deux jours seulement. J'ai hâte de lire les suites!!!

Je ne lis pas souvent des romans policiers, mais celui-ci m'a captivée dès les premières pages. Je le recommande chaudement!! Jean Royer est intense et l'auteur a su le rendre authentique et attachant. Bonne lecture! :)

J'ai découvert avec plaisir ce polar quebecois quim'a fait voyager ailleurs ,çà change avantageusement des polars américains et nordiques qui sont à la mode:le ton est différent,mais croyez moi ,l'intrigue et le suspense sont au rendez-vous,une suite serait la bienvenue.

Amatrice de romans policiers,notamment étrangers, c'est avec plaisir que je découvre le premier ouvrage d'un romancier québécois, récompensé par un prix français.


Le sergent-détective Jean Royer est chargé de l'enquête sur le meurtre d'une jeune femme, Catherine Grégoire. Son corps a été retrouvé sur un chantier en construction. Elle a été torturée et violée.

Il interroge l'entourage de la jeune femme notamment son père, gros entrepreneur de bâtiment, et ses frères.


Ce roman ne laisse pas indifférent bien au contraire. Les conditions dans lesquelles a été tuée Catherine sont assez effrayantes. Au début du roman elle nous est présentée comme une fille facile "-vous avez tous couché avec elle ? - tous je ne sais pas. Mais plusieurs d'entre nous, oui". Puis au fur et à mesure de notre lecture on découvre la vérité sur la réalité de sa vie après le décès de sa mère ainsi que son amour pour son jeune frère. Des personnages secondaires, l'infirmière chef de l'hôpital où travaillait Catherine et d'anciens malades, dont le point commun est leur amitié pour Catherine, apporteront à Royer un autre éclairage sur la vraie personnalité de la victime.


Jean Royer est un personnage intéressant et original. Il ne ressemble pas aux nombreux policiers rencontrés lors de mes multiples lectures de "polar". C'est un homme torturé. Outre ses problèmes récents avec Martine, sa femme, qu'il aime mais dont il va peut-être se séparer, il est obsédé par le souvenir de deux événements douloureux, le suicide de son père et la mort horrible de trois jeunes garçons, sujet de l'une de ses premières enquêtes.

Il mènera, à son rythme et à sa manière, l'enquête sur l'assassinat de Catherine.


En conclusion, c'est un excellent roman, assez sombre, on n'en sort pas totalement indemne.


Merci à Babélio et à La Valette-Editeur de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de masse critique

Superbe histoire. Ce roman déborde de créativité et est rempli de déroulements inattendus. Tout au long du livre, on se demande toujours qui est le tueur sans jamais réellement le savoir. C'est le point positif qui le distingue des autres romans policiers. J'ai adoré et je vous le suggère à tous.

Bonne lecture

Olivier Pilon

Excellent du début à la fin : les descriptions du début permettent à tous les lecteurs de de faire une image détaillée de Montréal, et à ceux qui connaissent déjà cette grande ville, de la reconnaître parfaitement. Cette histoire mouvementée se lit à un rythme parfait : quand il y a de l'action, on est à bout de souffle, et les moments plus calmes sont accompagnés d'humour, ce qui ne tanne jamais le lecteur.

Bref, c'est l'histoire d'une enquête qui nous creuse les méninges et que tout le monde devrait lire!

"La sentence de juillet" n'a pas manqué de me surprendre, autant par sa générosité formelle que son contenu ingénieusement ficelé. La voix narrative, riche et pleine, supporte autant "l'introspectif" de son protagoniste Royer que l'intrigue, habilement soutenue et développée, de l'enquête menée sur Catherine. Un roman qui se lit dans un registre surpassant le roman policier, où fiction et réalité s'enchevêtrent de manière tout à fait efficace et agile.