La Mort dans l'âme

Si le deuxième volet de cette trilogie pouvait à la limite encore se lire indépendamment du premier, celui-ci s'avère être l'aboutissement des deux précédents. Etant donné qu'on y traque le tueur en série qui avait frappé lors du cliff-hanger du tome précédent (« Au royaume des cris »), tout en suivant en parallèle le procès de l'assassin du premier volet (« La part du démon »), il est donc finalement vivement conseillé de lire les différents tomes dans l'ordre afin de profiter pleinement de cette conclusion parfaitement maîtrisée, tout en évitant de spoiler les deux récits précédents.

« La mort dans l'âme » invite donc à traquer Urizen, ce terrible tueur en série qui sévit depuis près de 30 ans en région parisienne et qui était sorti de l'ombre après dix ans d'inactivité lors du dénouement du tome précédent. Ce maniaque qui arrache les paupières de ses victimes, tout en collectionnant leurs tétons, fait une nouvelle victime en début de récit, invitant les enquêteurs à suivre de nouvelles pistes…toujours aussi minces.

« La mort dans l'âme » permet donc de retrouver les trois personnages principaux auxquels on s'est inévitablement attaché au fil des tomes : le lieutenant Esperanza Doloria, le capitaine Manuel de Almeida, ainsi que son frère, le célèbre journaliste Cristian de Almeida. Des protagonistes qui se font à nouveau malmener par un auteur qui, malgré le rythme soutenu de l'intrigue, continue de développer leur psychologie en levant progressivement le voile sur certains événements de leurs passés. Outre les séances chez le psy d'Esperanza, le lecteur en apprendra ici beaucoup plus sur le passé des frères Almeida.

Le premier volet était déjà de bonne augure, le second s'avérait tout bonnement excellent et celui-ci est un véritable coup de coeur !

Le prochain roman de Matthieu Lecerf, récemment récompensé du « Prix Découverte » Iris Noir 2023, terminera donc inévitablement dans ma PÀL !

Lien : https://brusselsboy.wordpres..

La plume de Matthieu Lecerf est acérée, addictive a souhait. le roman se lit vite et bien.

Le scénario se tient dans son ensemble.
J'ai quand même a regretter que parfois l'auteur prend des raccourcis un peu abruptes, comme si il en avait assez de cette partie et donc on fait au plus vite pour passer a autre chose. Et c'est bien dommage.

Les personnages sont travaillés, sympathiques et terriblement torturés.. Après on le sait pertinemment au vu des deux tomes précédents.
J'ai été bluffée par la découverte du tueur.

Un auteur que j'aime beaucoup, malgré ces quelques défauts. J'ai lu les 3 romans de Matthieu Lecerf et j'avoue que j'y ai a chaque fois pris beaucoup de plaisir.

Tous les tueurs en série qui se respectent gardent précieusement des trophées de leurs différentes victimes afin de se souvenir de leurs actes.
On se souvient de Dexter et de sa collection de lamelles de sang.
On se rappellera dans un futur proche d'Antyryia le sectionneur d'orteils.
Ce sont deux petits joueurs comparé à Ted Bundy qui à décapité quatorze de ses victimes afin de pouvoir jouer à la tête à coiffer, brossant leurs cheveux et les maquillant comme un grand enfant un peu pervers.
"Offrez à votre enfant la Barbie Mattel a relooker. Avec cette tête à coiffer livrée avec une vingtaine d'accessoires, elle pourra jouer aux coiffeuses en herbe en laissant libre cours à son imagination."
Et puis bien sûr, il y a Urizen, un passionné de paupières et de tétons. Il est évoqué pour la première fois dans le roman Au royaume des cris, second tome de la trilogie des démons de Mathieu Lecerf.
Urizen, dieu déchu devenu démon dans l'oeuvre de l'artiste et poète britannique William Blake.
"Urizen s'était manifesté pour la première fois presque trente ans auparavant, au coeur de l'été 1991."
Une dizaine de victimes à son actif tuées en région parisienne, dont les bouts de seins sont cousus comme autant de douces médailles sur un oreiller. Et voilà qu'après dix ans d'inactivité, il est de retour avec un second meurtre consécutif : Celui de Cécilia Lévy, mannequin de son vivant, beaucoup moins jolie dans la mort.
"Anéantir quelque chose de beau."
"Son esprit est tellement détraqué que vous ne pouvez pas le comprendre, et c'est peut-être mieux ainsi."

Ça fait longtemps que les thrillers policiers ont un peu perdu de leur intérêt à mes yeux, en particulier lorsqu'il est question d'une traque de psychopathe complètement taré. C'est le cas ici, et il n'est en outre quasiment pas question d'étudier ses failles psychologiques. Sa mère abusait de lui, ce qui a probablement généré un léger court-circuit. Voir quelques extraits de ses 350 carnets répartis en milliers de feuilles manuscrites laisse à penser qu'il a effectivement un léger grain, mais Mathieu Lecerf de creuse pas ce côté essentiel dans un roman comme le tueur intime de Claire Favan.
Et pourtant, La mort dans l'âme était un régal.
Je pourrais critiquer les rebondissements totalement improbables qui ne sont là que pour mieux ferrer le lecteur ou donner des explications tirées par les cheveux. Je pourrais dire qu'il y avait peu de chances pour que Koh Lanta soit en cours de diffusion en octobre 2019 alors que l'édition "La guerre des chefs" aux îles Fidji avait commencé le 15 mars 2019. Mais je l'ai lu quasiment d'une traite avec un plaisir que je ne vais pas chercher à dissimuler, et même mettre en avant.

Surtout ne commencez pas par celui-là.
Respectez bien l'ordre de cette trilogie autour de nos deux enquêteurs : Esperanza Dolores et Manny de Almeida, et du journaliste Cristian de Almeida. Ainsi que tous les personnages qui vont graviter autour d'eux tout au long de ces mille pages, comme le hacker Gérald, le commandant Giesbert, le légiste Boissard ou encore la journaliste Camille Devese. Si chaque roman a son intrigue et ses sous-intrigues propres, ils s'enchaînent de façon réfléchie, et pour s'attacher aux personnages il est à mon avis indispensable de les connaître dès le début et non de prendre leur vie en cours de route. Il existe un fil conducteur primordial, qui donne d'ailleurs son titre au premier roman : La part du démon.
"Mais ils étaient tous habités par le pire des démons."
Une image pour dévoiler la face obscure, la tristesse, les blessures, le besoin de cruauté ou de vengeance qui anime chaque protagoniste, qu'il soit tueur ou flic.
Et puis en commençant par le second ( le moins bon à mon avis ) ou pire, La mort dans l'âme, vous vous priveriez de tout le suspense présent dans les premiers tomes en connaissant par avance une partie des trames et le nom des grands vilains.
Dans le dernier il est par exemple question du procès du principal assassin de la part du démon.
Et de toute façon, si vous n'appréciez pas le premier, vous ne serez pas conquis non plus par les suivants.
Pour ma part j'ai été sensible dès le début aux personnages comme au rythme hors normes imposé par l'auteur qui, vraiment, a su redonner un souffle à un genre qui n'en n'avait plus beaucoup selon moi.

Pour toutes ces raisons, afin d'éviter que les futurs lecteurs de Mathieu Lecerf ne veuillent à leur tour devenir des tueurs en série et me mettre en numéro 1 sur leur tableau de chasse en m'écartelant et en découpant qui plus est une partie ou une autre d'une anatomie à laquelle je tiens malgré tout, je ne peux quasiment pas en dire plus sur ce roman sous peine de trop en dire sur les précédents.
Je peux quand même vous dire que vous en saurez davantage sur le personnage de Cristian et sur ses blessures intimes, ainsi que sur la famille de Almeida dans son ensemble, puisque vous ferez connaissance de Sebastião, le père de Manny et Cris atteint d'un début d'Alzheimer.
Tel Franck Thilliez avec Sharko, Hennebelle ou Bellanger, Mathieu Lecerf n'hésitera à nouveau pas à infliger les pires atrocités à ces personnages qu'il avait pourtant déjà préalablement beaucoup malmenés.
Vous retrouverez également une vieille connaissance de "Au royaume des cris" que vous aviez peut-être oubliée ...

Alors oui, on peut toujours émettre de petites réserves sur cette tendance à l'exagération, sur l'intérêt hautement philosophique d'une telle oeuvre au-delà de cette part de ténèbres qui nous est commune.
Personnellement je préfère largement m'attarder sur mon envie frénétique de tourner les pages de ce très bon thriller policier qui vient conclure dignement cette trilogie du lauréat du prix Nouvelles Voix du polar 2022, qui n'a pas usurpé son titre !

Voila, c'est fini .... dernier volet de sa trilogie, ce dernier opus est du même calibre que les deux précédents: trépidant, sanglant, violent. On s'est attaché à nos trois protagonistes et on est heureux de les retrouver. Un petit (gros) pincement au coeur à la fin, vous comprendrez pourquoi en le lisant. Ici, on est dans du "classique": la poursuite d'un serial killer. Comme bien souvent, le diable se cache là où on ne l'attend pas. Bonne lecture à toutes et tous.

La mort dans l'âme de Mathieu Lecerf est le troisième et dernier tome d'une trilogie mettant en scène Manny, Cristian et Esperanza.
Les personnages sont vraiment un des points très fort de cette série et j'ai eu grand plaisir à les retrouver avec encore des révélations incroyables.
L'histoire est également très intéressante avec une intrigue parfaite et j'ai découvert en même temps que Cristian et Manny qui était le suspect.
Il y a du rythme tout le long du livre et aucun temps mort.
La couverture comme les deux précédentes est très réussie et j'ai hâte de découvrir ce que l'auteur va nous proposer par la suite.
J'adore quand il y a une playlist qui accompagne un roman et c'est chose faite avec celui ci.
Merci à la bête noire pour leur confiance.

la mort dans l'âme
Mathieu Lecerf
Robert Laffont Bête noire

Un dossier criminel ne meurt jamais. Tant que l'affaire n'est pas considérée comme conclue ou encore qu'un juge ne classe l'affaire, elle est toujours ouverte et sujette à investigation. Mais cela peut sembler bien compliqué quand les crimes sont espacés dans le temps et que les équipes doivent se coordonner pour suivre les enquêtes et ne pas oublier le moindre détail à partager avec leurs pairs qui mènent les investigations sur un autre terrain ou un autre moment. Mais il faut savoir pour les forces de police faire fi de ces obstacles pour poursuivre la quête de vérité et profiter d'un nouvel épisode tragique pour relancer l'enquête. "La mort dans l'âme", troisième volet de la trilogie écrite par Mathieu Lecerf et paru chez Robert Laffont dans la collection Bête Noire est dans cette veine.

Paris, automne 2019, le corps d'une femme est retrouvée sur une péniche. Détail macabre: la pauvre victime n'avait plus ni ses paupières, ni ses tétons. Et ces faits font ressortir le spectre d'Urizen, tueur en série des années 90 qui officiait avec la même signature macabre. C'est le commissaire Manuel de Almeida, alias Manny, qui est chargé de l'enquête et va mobiliser toutes les forces de son entourage, à commencer par Cris, son frère journalistes d'investigation et romancier, mais aussi Esperanza, sa collègue de toujours.

Mathieu Lecerf boucle ici la trilogie parisienne qu'il avait lancée avec "la part du démon", sorti il y a deux ans et "au royaume des cris" l'année dernière. La conclusion de ce cycle est réussie avec un rythme soutenu des investigations et des interactions entre Manny, Cris et Esperanza, chacun passant par des phases très difficiles à vivre. La structure de la narration est parfaitement ciselé, au cordeau, style direct, pas du tout ampoulé, qui embarque directement le lecteur dans l'histoire. Pas de difficulté pour suivre si vous n'avez pas lu les précédents livres. "La mort dans l'âme" peut se lire sans problème de compréhension du contexte. Un thriller parfait dans lequel plonger durant l'été.
Lien : http://www.rcv99fm.org

Nous abordons le dernier tome d'une trilogie qui comprend "La part du démon" et "Au royaume des cris"qui étaient déjà des lectures puissantes et émouvantes aux couvertures superbement assorties. Bien que les intrigues soient indépendantes, en respectant l'ordre vous profiterez de toutes les dimensions de cette trilogie. Les arcs narratifs se rejoignent et la boucle est bouclée. J'envie déjà ceux qui enchaîneront les trois tomes sans avoir eu à attendre. On retrouve donc nos trois personnages principaux Esperanza bien entendu, avec un focus sur les deux frères, Manny le flic et Cristian le journaliste.
Paris, 2019 le corps d'une femme est découvert dont les blessures font immédiatement penser à d'anciennes affaires. Débute alors la traque d'un tueur en série abominable et effrayant surnommé Urizen. En hommage au personnage central de la mythologie personnelle créé par William Blake. Torturer la chair, voler les âmes un programme réjouissant pour tout ceux qui aiment ce genre. Je n'en dévoilerai pas plus, il faut le lire car ce dernier tome est le plus aboutit et se termine en apothéose. le travail des personnages est remarquable et donne au lecteur tout le loisirs de les apprécier. On retrouve une plume génératrice d'angoisse et de suspense, de montée en tension, de retournement de situation tout en conservant une belle profondeur. Une enquête brillante qui se révèle complètement addictive alors même si parfois, j'ai senti que c'était un peu tiré par les cheveux, cela ne m'a pas empêché de me laisser submerger par les émotions que m'a procuré ce dernier opus. L'auteur ne ménage pas ses lecteurs avec cette traque pleine de twist à la mesure du ce tueur en tout point exceptionnel de part la noirceur de son âme. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..

Le dernier tome de la trilogie !!!
J'avais vraiment beaucoup aimé les 2 premiers numeros...!!!!
J'avais hate de lire !
Un polar comme on aime !
3 histoires independantes mais on aime beaucoup ce duo de frangins et cette femme flic !!!!!
Encore Un tordu encore qui sème la panique...
On tourne les pages rapidement parce qu'on veut absolument savoir...
C'est super bien écrit !!!!
C'est certain je lirai les prochains bouquins de cet auteur...
Je voudrais les decouvrir pour la premiere fois et les enchainer les uns apres les autres...

📖Paris, automne 2019.
Le corps d'une femme est découvert sur une péniche à proximité du pont d'Iéna. le légiste est formel : la dépouille présente des blessures similaires à celles d'autres victimes, des cold cases qui remontent au début des années 1990. Meurtre sauvage et mise en scène macabre : Urizen, le tueur en série qui terrorise Paris depuis plusieurs décennies, semble signer son grand retour...
Le capitaine Manuel de Almeida est chargé de l'enquête mais, seul, il sait qu'il ne parviendra à rien. Pourra-t-il convaincre sa partenaire de reprendre du service ? Et son frère, journaliste devenu romancier, de poursuivre l'enquête à ses côtés ?

Le voici enfin, cet opus qui clôt la trilogie de Mathieu Lecerf !

Après « la part du démon » dans lequel nous avons fait connaissance avec Manny, Esperanza et Crisitian, puis « au royaume des cris » où nos héros n'ont pas été épargnés, il est temps de retrouver une dernière fois ce trio auquel, bien évidemment, on a fini par s'attacher !

Démarrage en fanfare, car un corps est retrouvé. C'est celui d'une femme et il présente toutes les caractéristiques des victimes d'Urizen, un sinistre tueur en série qui sévit depuis plusieurs décennies, tuant puis disparaissant sans aucune raison apparente.

Pour Manny, le flic, cette chasse à l'homme sera peut-être le moyen de ramener Esperanza dans ses troupes, elle qui se remet difficilement du drame qui l'a frappée de plein fouet.

En tant que journaliste, Cristian s'intéresse également à l'affaire, utilisant des méthodes et des contacts que la police ne peut pas avoir.

Bien sûr, rien ne se passera comme prévu, et les deux frères devront même affronter une réalité qui les percute avec une extrême violence, réalité qui ne fera que renforcer leur désir de coincer le coupable.

La force de ce roman tient, à mon sens, essentiellement à l'humanité que Mathieu Lecerf a su insuffler à ses personnages.

Moi qui ne suis pas toujours très regardante sur l'ordre des séries, je ne peux que vous conseiller, cette fois, de respecter la chronologie des livres. D'une part, pour ne pas vous auto-spoiler en découvrant dans le dernier tome les réponses aux questions des deux premiers et, d'autre part, parce qu'il me semble impératif de faire grandir votre attachement au trio pour ressentir toute la puissance de ce que l'auteur a transmis comme émotions.

L'enquête est presque secondaire, tant on est ici dans l'introspection des personnages, qui ont tous subi de nombreux coups du sort. Des lignes sombres et tristes, mais pas dénuées d'espoir ni de poésie.

En tournant la dernière page, on sait qu'on laisse là définitivement ce trio qu'on a eu tant de plaisir à suivre. Chaque question trouve sa réponse, sauf peut-être celle qui nous déchire le coeur : mais pourquoiiiiii les auteurs sont-ils si cruels ????

Lien : https://lecturesdudimanche.c..

Fin de la trilogie du démon qui révèle qui est Urizen, le tueur en série qui aime torturer ses proies et qui en fait voir de toutes les couleurs aux policiers qui cherchent à le coincer.

Je ne peux que conseiller de lire la trilogie en une fois, dès lors que les trois volumes sont publiés. Cela vous permettra de ne pas perdre les éléments directeurs et la chronologie des faits.

En tous les cas, il s'agit d'une trilogie qui se lit assez rapidement même si certains passages ont un peu plus délicats que d'autres. Mais bon, le lecteur sait aussi qu'il ne se plonge pas dans un roman à l'eau de rose :-) mais bien dans des thrillers - policiers.