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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une rencontre" improbable" entre deux couples" improbables" . Aïssitou et Sékou , jeunes guinéens viennent de débarquer clandestinement en France .Ils 'aiment et veulent rejoindre l'Eldorado anglais .Seulement , un braquage qui tourne trés mal , une balle perdue , une grave blessure , une intrusion dans une maison cossue où " survit" un couple qui n'a plus de couple que ce nom tant la haine est vive entre deux êtres que tout désunit .....Bienvenue chez François et Hélène...
Voilà , en gros , le point de départ d'un long périple à quatre vers ...vers quoi , au fait ?
Ce roman est extrèmement vif , dynamique et je vous assure que je l'ai lu , non seulement avec intérêt mais sans jamais avoir voulu m'interrompre . Intérêt pour un parallèle , en alternance , entre une traque désespérée en France et un parcours affreusement éprouvant en Afrique , aux mains de passeurs aux méthodes d'autant plus inhumaines que sans aucune pitié face aux espoirs de leurs compatriotes migrants .
Au delà d'une aventure terriblement éprouvante , c'est aussi ,comme je le disais en préambule , la rencontre de deux couples sans avenir , deux couples aux trajectoires bien différentes et vouées à la perdition , à moins que ....
Nicolas Leclerc nous entraîne dans un road-trip plus que mouvementé à travers la France avec quatre personnages à propos de qui , au final , on ne sait trop quoi penser , sans doute une volonté délibérée de sa part pour éviter qu'à aucun moment on ne puisse effacer le passé pour céder la place à un avenir radieux .
Nous ne sommes pas dans le " monde des Bisounours " et l'auteur se charge de nous conforter dans cette idée du début à la fin , à toutes les pages de ce roman noir , trés noir ....
Un modèle du genre pour les lecteurs fans .
Voilà pour aujourd'hui , chers amis et amies , à trés bientôt .
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Je tiens à remercier les Editions du Seuil et l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la Masse critique privilégiée.
Quelle épopée ! je suis toute retournée par ce que je viens de lire.
Aïssatou, jeune guinéenne, est malmenée par sa famille, ensuite par son mari et la première épouse de celui-ci, elle s'enfuit et rencontre Sékou qui l'aide et la cache, ils tombent amoureux fous. Ils décident de fuir ensemble vers l'Angleterre où ils pensent trouver une vie meilleure. Nous allons, tout au long de ce livre suivre leur fuite, via la Lybie, la Sicile, l'Italie et enfin la France, mais surtout leurs déboires successifs, ce n'est pas facile d'être migrant et ce roman nous le prouve.
Arrivés en France leur cauchemar continue. Ils sont séquestrés par un couple qui les traite en esclaves. Alors ils n'hésitent pas à voler une arme et braquer un PMU pour récupérer de l'argent, braquage qui va malheureusement mal tourner.
A partir de ce moment, ils sont recherchés par la Gendarmerie, pour les aider dans leur cavale ils prennent Hélène et François en otage et obligent ce dernier à prendre sa voiture pour les conduire en Angleterre.
Parallèlement, l'auteur nous dévoile la vie matrimoniale de François et Hélène, une vie de discorde, François qui pourtant a réussi dans la vie, puisqu'il est cardiologue, est paranoïaque et Hélène est une femme battue.
Et c'est là que je m'arrête.
Ce livre est très bien écrit. Bien documenté. Il est addictif le lecteur est pris par la fuite peu ordinaire de ce couple et également par la triste vie menée par Bernard et Hélène. Ces deux sujet réunis augmentent l'émotion qu'on peut ressentir pendant la lecture.
Ce livre m'a beaucoup touchée, il ne m'a pas laissée indemne et je vais mettre un certain temps pour le « digérer ». Même s'ils ont tué, ils sont sympathiques et on a envie qu'ils s'en sortent. Nicolas LECLERC y aborde pas mal de sujets : l'excision, la migration, l'exploitation des émigrés, le crime, la cavale, le problème des femmes battues, le mensonge et bien sûr l'amour.
Un très bon livre que j'ai beaucoup apprécié et que je recommande vivement.
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Aïssatou et Sekou, deux jeunes Guinéens ont décidé de tenter leur chance coûte que coûte.
Rejoindre l'Angleterre et démarrer une nouvelle vie, tel est leur rêve. La liberté à tout prix plutôt que l'asservissement ! S'enfuir loin de la précarité pour oublier les pratiques barbares comme l'excision, le mariage forcé et la violence au quotidien.
Leur chemin est long et semé d'embûches et c'est au péril de leur vie que les amoureux traversent la Méditerranée vers la promesse d'un avenir meilleur.
Finalement arrivés en France, ils tombent de Charybde en Scylla en devenant les esclaves de personnes sans scrupules qui profitent de cette main-d'oeuvre providentielle.

Leur destin bascule le jour où Sekou parvient à se procurer une arme et à s'enfuir avec Aïssatou.
Nécessité faisant loi, Sekou braque un bar-tabac mais l'agression tourne mal. Sekou et le tenancier sont gravement blessés.
Sans papiers et désormais recherchés par la police, leur fuite les amène jusqu'à une maison bourgeoise habitée par un éminent cardiologue et son épouse effacée Hélène. Leur rencontre avec le médecin semble être une bénédiction, du moins en apparence.
Car les apparences sont souvent trompeuses. Sous l'allure d'un couple parfait, à l'instar d'Aïssatou, Hélène est prisonnière de sa vie mais ses barreaux sont dorés et le geôlier n'est autre que son mari.
Pris en otage, le couple de Français se retrouve entraîné dans cette folle cavale aux allures de road trip désespéré et tous devront faire face à la terrible réalité d'un braquage aux conséquences inattendues.

Entre passé et présent, ce roman sombre et palpitant nous plonge successivement dans les histoires d'Aïssatou et d'Hélène, deux femmes dans la tourmente mais toujours vivantes malgré les aléas du destin, à force de courage et d'abnégation.

A côté de la plongée au coeur de l'enfer de l'exode des migrants, l'auteur soulève le thème de la condition de la femme que ce soit en Afrique ou en Europe.

Je remercie les Editions du Seuil ainsi que la Masse Critique de Babelio qui m'ont permis de découvrir ce superbe thriller dont le suspense m'a tenue en haleine jusqu'à la toute fin.
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J'avais un a priori positif sur ce livre avant même d'entamer la lecture. Les deux romans précédents de Nicolas Leclerc, La bête en cage et le manteau de neige, étaient de franches réussites, avec des idées originales et témoignaient d'un vrai talent de conteur.
Avant d'entamer la lecture proprement dite, j'ai jeté un oeil sur la playlist d'écriture, que l'auteur place toujours en fin d'ouvrage. Là, j'ai été un peu plus circonspect, ça sentait le roman d'ambiance, tendu, mais sans beaucoup d'humanité.

Bien vu, car c'est un peu ce qu'il m'a manqué au début du livre. Des personnages qui se croisent de façon improbable : deux jeunes migrants de Guinée en situation illégale, Sékou et Aïssatou, et un couple bourgeoisement installé dans l'arrière-pays niçois, François et Hélène. Pas un de spontanément sympathique. Pas beaucoup de contexte explicatif aussi, juste des actes, cliniques et pesants.
La suite va considérablement s'améliorer, dès que Aïssatou et Hélène se seront comprises par leurs attitudes, ou par leurs non-dits. Deux situations sans aucun rapport pourtant : d'un côté les traumatismes des chemins de l'émigration en Afrique – et en Europe, de l'autre l'apparent confort d'une femme au foyer, qui a tout pour être heureuse - n'est-ce pas François ?…

A partir de là, soit environ la moitié du livre, Leclerc m'a eu… Touché - coulé. Touché par un amour qui est une force intérieure et qui permet de résister aux drames et à l'exploitation sociale. Touché par une femme enfermée dans sa vie sans solution de sortie… Là, le talent de conteur a fait son effet. L'émotion a gagné.

Nicolas Leclerc a quitté son Jura. Mais il me gardera comme lecteur. Bravo.
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Après un braquage d'un bar-tabac qui se termine en tirs échangés, Aïssatou et Sékou s'introduisent dans une riche demeure. Ils prennent ses habitants en otage : un cardiologue, François, et son épouse, Hèlene, à qui ils ordonnent de les emmener en Angleterre. Sékou est gravement blessé, aussi, le médecin est forcé de le soigner. Deux couples en cavale, l'un est sous la menace d'une arme, l'autre cherche à fuir la gendarmerie. Alors que les kilomètres défilent et que les chemins de vie se dévoilent, l'équation de départ se transforme.


En effet, le récit effectue des retours en arrière. Âgés d'à peine vingt ans, Sékou et Aïssatou ont déjà connu plusieurs enfers. La jeune fille a été mariée de force et a subi les mutilations et l'esclavage. Sa rencontre avec Sékou l'a sauvée. L'espoir d'un meilleur destin les a conduits à fuir. Amoureux, ils ont quitté la Guinée, pour rejoindre l'Europe. Pendant leur exil, ils ont aussi vécu l'horreur. Au fil des confidences, notre perception évolue. Nous comprenons que les malfaiteurs sont des victimes.


Le mariage d'Hélène et François révèle ses parts sombres. Dans le pays des Droits de l'Homme, sous des apparences de vie heureuse, des femmes ne sont pas libres. Notre empathie se déplace, ainsi que notre haine. Celui que nous abhorrons n'est pas celui qui tient les armes. Il conduit la voiture, possède la richesse et la respectabilité. Il est un pervers narcissique.


Toujours vivantes ! marie le genre du suspense à un roman noir, empli d'émotion. Ce livre est chargé d'humanité : celle que Nicolas Leclerc interpelle en nous. Il dirige notre coeur vers ceux qui souffrent, nous implorons la rédemption pour leurs actes et espérons que leur destinée dévie vers la paix et la liberté.


J'ai été meurtrie par le périple cauchemardesque de Sékou et d'Aïssatou. L'auteur explique les raisons qui les ont poussés à quitter leur pays, les conditions inhumaines et les terribles épreuves auxquelles ils ont été confrontés durant leur exil et celles qu'ils ont affrontées à leur arrivée. Pourtant, leur amour l'un pour l'autre n'a jamais faibli. J'ai, également, été touchée par Hélène, qui subit sans se révolter, puisqu'elle n'est pas entendue. le rapt lui procure une prise de conscience. Elle fait des choix inattendus qui modifient les issues prévisibles. La frontière entre le bien et le mal n'est plus celle que nous connaissons.


Les femmes de ce roman m'ont particulièrement émue. La condition féminine, partout dans le monde, est au coeur de l'intrigue. Dans l'habitacle automobile, la réalité remplace les apparences, les failles se découvrent, des actes s'expliquent, des mains se rejoignent et la sororité s'exprime. Mais la loi reprend ses droits, la police est aux trousses des kidnappeurs. le suspense est haletant et nous découvrons que nous espérons une issue contraire à la morale, mais plus juste.


J'ai adoré Toujours vivantes !


Je remercie sincèrement les Éditions Seuil et Babelio pour cette masse critique privilégiée.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Comment ne pas être touché par ce roman, par les parcours d'Aïssatou et d'Hélène ?

Aïssatou et Sékou ont à peine 20 ans et cela fait deux ans qu'ils ont fui leur Guinée natale pour le rêve d'une vie meilleure au Royaume-Uni. Mais en traversant la France, un cambriolage tourne mal. Dans leur fuite ils prennent en otage un couple, François et Hélène. Commence alors un road-trip où chacun va rencontrer son destin.

« Toujours vivantes » est un roman dense, entre polar et roman noir, qui ne nous lâche pas une seconde. La construction est logique, limpide, efficace : les chapitres alternent la fuite en avant en France et les retours sur l'histoire de ces deux femmes que tout sépare et qui ont pourtant tant en commun. Nicolas Leclerc aborde avec ces deux trajectoires une multitude de thèmes, parfois avec peu de mots, mais toujours avec pertinence. Il y a la longue errance des migrants de l'Afrique équatoriale, à travers le désert, la Libye, la traversée de la Méditerranée, Lampedusa, Vintimille, la vallée de la Roya. Il y a la peur, la faim, la violence, le racisme et parfois, rarement, un regard bienveillant et une main aidante. Il y a les violences faites aux femmes, quelle que soit leur origine, l'excision, le mariage forcé, les violences conjugales, le manque d'écoute par les autorités.

Il y a deux histoires d'amour qui se percutent. Aïssatou et Sékou ont traversé l'enfer soudé par leur amour juvénile, pur, passionné. Hélène et François ont connu l'amour aussi, mais le temps et la personnalité de pervers-narcissique de François ont creusé un gouffre entre les deux époux. Dans ces allers-retours entre le présent et le passé l'auteur distille au compte-gouttes et chronologiquement, via le regard des deux femmes, les étapes importantes de leur vie. On s'attache immédiatement à Aîssatou, à Sékou, à Hélène. On vibre, on a peur, on pleure de colère face à ces destins. On est en empathie avec Hélène.

L'écriture de Nicolas Leclerc est fluide, précise. La psychologie des personnages est étudiée, développée progressivement. L'histoire est racontée avec sensibilité, rythme, suspens. Tout est documenté et j'ai particulièrement apprécié les notes à la fin du livre par lesquels l'auteur non seulement nous livre une partie des sources qui ont inspiré son récit mais également des pistes pour aller plus loin.

Merci aux Editions du Seuil et à Babelio pour leur confiance et pour cette Masse Critique qui me fait découvrir un auteur que j'ai envie de suivre désormais. Gros coup de coeur pour ce roman. Aîssatou et Hélène vont rester en moi.
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Bonjour les babeliophiles avec quelques jours de retard petit retour sur ma lecture.
Superbe lecture j'avais beaucoup aimé la bête en cage et la l'auteur nous offert un tout autre registre. Dans une alternance de chapitre l'auteur nous offre un passé de ces 2 couples que rien n'a épargne que ce soit du côté de Aïssatou et Sékou que du côté d'Hélène et François. J'ai eu beaucoup de sympathie pour ces personnages mais pas tous chuttttt.
Bon même si des choses peuvent paraître invraisemblables nous sommes pris dans cette lecture qui ne peut laisser insensible. Un livre qui remue une belle réussite mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel
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Au bout du voyage

Je remercie Babelio et les Editions du Seuil de m'avoir envoyé le nouveau roman de Nicolas Leclerc, que j'aurais le privilège de rencontrer le 29 mars !
Tout en quittant sa région de prédilection (le Jura) et en changeant de thème, l'auteur reste dans le roman noir, avec ce thriller mené à vive allure, sans temps mort.
Nous rencontrons Sékou et Aïssatou à Saint-Martin de Vésubie, un soir d'octobre 2019 : en braquant un buraliste, Sékou commet l'irréparable et est grièvement blessé. Sa compagne ne pense qu'à le sauver et par hasard, dans ce quartier résidentiel, elle tombe sur François et Hélène qu'elle contraint à l'aider. Il se trouve que François est médecin, cardiologue en fait, il doit bien pouvoir soigner une blessure par balle, non ? Recherchés par les gendarmes, Sékou et Aïssatou n'ont d'autre choix que de prendre en otage le couple : François conduira et les emmènera en Angleterre. Car Sékou et Aïssatou ne sont pas au bout de leur voyage : partis il y a presque deux ans de Conakry (Guinée), ils ont traversé la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, la Libye, bravant tous les dangers et même plus, ont embarqué sur un radeau pneumatique et frôlé la mort pour atteindre Lampedusa, la Sicile, l'Italie et enfin la France. Mais ils veulent aller en Angleterre, la terre promise, là bas ils retrouveront Issa le cousin de Sékou, ils pourront travailler, s'installer, vivre ensemble, en paix…
Commence un road-trip tragique dont aucun ne sortira indemne.
Par d'habiles flash-back, Nicolas Leclerc nous raconte l'histoire de ces quatre personnages, notamment les deux femmes, Aïssatou et Hélène qui sont toutes deux la colonne vertébrale de ce roman. Aïssatou et Hélène n'ont rien en commun, elles sont issues de cultures différentes, Hélène a eu une vie plutôt privilégiée (sur le plan matériel) alors qu'Aïssatou, à peine 18 ans, a eu une enfance terrible et a déjà vécu mille vies… Pourtant, elles vont se retrouver unies par un lien dépassant toutes les différences et tous les clivages.
En abordant des thèmes très forts et très actuels, l'auteur a parfaitement réussi à m'accrocher à cette histoire poignante.
Aïssatou fait partie des personnages que l'on n'oublie pas une fois le livre terminé, et, à travers son parcours, c'est celui de milliers de jeunes africains qui quittent leur terre natale pour le mirage de l'eldorado européen qui nous est exposé. Et comment leur en vouloir lorsqu'on s'intéresse à leurs conditions de vie là bas, comment ne pas les accueillir, leur donner un avenir ?
Un livre essentiel, aujourd'hui peut-être encore davantage lorsque d'aucuns nous expliquent qu'il y de « bons » migrants qui auraient une place en Europe, et tous les autres, qu'il faudrait renvoyer…
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Reçu dans le cadre de la rencontre avec l'auteur, je tiens à remercier Babélio et la maison d'édition pour cette chouette initiative et j'ai bien hâte d'être le 29 mars.
Ce roman est étiqueté "Policier/thriller"... je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette classification. Car, si, en effet, il y a un peu de suspense et de meurtre, je trouve que ce roman dépeint bien la société d'aujourd'hui et ses problématiques : les migrations, les féminicides, le pouvoir de l'argent, la violence.
Et c'est ce qui est "dérangeant" dans ce livre. Un thriller, on s'attend à du suspens, un tueur en série, des effets style série américaine.
Rien de tout ça dans "Toujours vivantes". de la violence, oui, mais de la violence vraie. Celle racontée par tous les migrants (ou presque) lorsqu'on les interroge sur ce périple fou qui leur a fait traverser la méditerranée. Enfin, jusqu'à il y a peu c'était la Méditerranée. Depuis quelques semaines, c'est la traversée de l'Europe. Mais la réalité reste la même.
Idem pour tous les cas de féminicides. La violence qu'endure Hélène est une violence qu'on rencontre quotidiennement.

Par conséquent, ce roman est moins un thriller qu'une magnifique histoire de notre époque racontée avec beaucoup de finesse et de sensibilité.

Merci à l'auteur que j'ai hâte de rencontrer.
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Ce livre c'est une véritable claque. Un coup de poing dans le ventre.
Je m'attendais à de l'émotion en lisant la 4ème de couverture mais là…
Les sujets de ce livres sont aussi nombreux que les personnages.
On y aborde la violence sous toutes ses formes.
Violences faites aux femmes que l'on excise, que l'on viole, que l'on vend et que l'on frappe sans plus de raison.
Violences faites aux migrants que l'on extorque, que l'on marchande, que l'on asservi.
La violence pour le plaisir et la violence pour croire que l'on existe au-dessus des autres.
Mais il y a aussi l'amour.
De l'autre. de soi. D'une idée ou d'un rêve.
C'est d'ailleurs, pour moi, plus que la violence, le fil conducteur de cette histoire.
Parce que par amour on tente tout, on accepte tout et on veut tout.
J'ai été bouleversée par le destin des ces deux femmes que tout oppose et qui pourtant partage le courage de la résilience.
Les dernières pages m'ont fait verser une petite larme (suivi par quelques-unes de plus après) mais quel bonheur d'avoir découvert cette historie, cet auteur.
Bravo à Nicolas Leclerc qui a su mettre dans un livre autant de sujets brulants et terrifiants sans perdre ce côté polar que j'aime tant.
Merci à Babelio et aux Editions Seuil Cadre Noir pour cette incroyable lecture.
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