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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« J'ai écrit l'ouvrage que j'aurais aimé lire quand j'étais plus jeune. » (p. 13) Titiou Lecoq revient systématiquement sur chaque période de l'Histoire pour en démonter les idées reçues, balayer les clichés et rétablir les femmes à leurs places. Non, les femmes du Paléolithique ne se contentaient pas de la cueillette. « J'ai été stupéfaite de découvrir que nos ancêtres préhistoriques adoraient peindre ou graver des vulves sur les parois des grottes. Il y en a beaucoup plus que de symboles de pénis. » (p. 26) Mais le patriarcat a pris racine dans nos sociétés dès le néolithique, déniant aux femmes certaines libertés. Pourtant, les chercheur·euses retrouvent peu à peu la trace de guerrières féroces et de prêtresses respectées de l'Antiquité ou encore de chevaleresses valeureuses ou de reines puissantes au Moyen Âge. Avec la Renaissance s'impose la loi salique en France : les femmes ne peuvent plus être reine du pays, sauf par la régence. de nombreuses chasses aux sorcières sont lancées à travers l'Europe et l'Académie française, fondée au 17e siècle, cristallise une conception misogyne de la langue, effaçant les règles de majorité et de proximité, voire des mots comme « autrice ». « En réalité, on n'a pas seulement oublié le mot, c'est pire, la société a oublié les autrices qui avaient existé, leurs oeuvres ont disparu des bibliothèques. » (p. 82) La Révolution française s'est encore une fois chargée de renvoyer les femmes dans les maisons, bridant leurs velléités d'expression et d'émancipation, puis le 19e siècle culmine au sommet des périodes sexistes. Mais gare au retour de bâton ! « Ce que les misogynes n'avaient pas prévu, c'est que plus on enlève de liberté à des personnes, plus elles risquent de se révolter. » (p. 112) C'est là que se formalise vraiment le féminisme.

De tout temps, les femmes ont porté des revendications, mais avec le féminisme, elles affirment qu'elles ne se laisseront plus renvoyer au foyer et à la maternité et qu'elles refusent définitivement la passivité devant leur propre destin. Les deux guerres mondiales et la résistance leur donnent une place qu'elles refusent de rendre, à raison. Au nombre des victoires des féministes, il faut compter l'acquisition du droit de vote, l'abrogation du Code Napoléon en France ou encore le droit à l'avortement et à la contraception. Les luttes se poursuivent, car les droits de femmes ne sont jamais acquis : il faut sans cesse les défendre et en réclamer d'autres, et ce tant que le monde ne sera pas véritablement et définitivement égalitaire. « Cette histoire nous concerne toutes et tous, parce que, pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes, il faut comprendre d'où elles viennent. Pour construire une société plus juste demain, nous avons besoin de connaître notre passé. » (p. 14)

Cette adaptation en album pour la jeunesse est une réussite. Les propos sont clairs, finement expliqués et non dénués d'humour. Ce bel ouvrage rejoint évidemment mon étagère féministe. de Titiou Lecoq, je vous recommande également Les morues et Honoré et moi.
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Comme j'aurais aimé, petite fille, adolescente, et jeune adulte, avoir ce livre entre les mains!
J'en aurais rêvé, je l'aurais désiré au plus profond de mon coeur.
Car je le sais, je n'aurais pas été celle que je suis si ces mots étaient tombés sous mes yeux plus tôt.

Petite, je ne percevais pas qu'à l'école, dans les livres, dans les médias et dans la rue, on ne me racontait que l'histoire des hommes. Cela ne me posait pas de problème puisque je n'envisageais pas autre chose. L'Histoire avait été faite par les hommes, un point c'est tout.
Aujourd'hui, alors que j'enchaine les lectures féministes, toutes plus passionnantes les unes que les autres, je réalise que j'ai été victime d'une vaste tromperie.
Et je ne suis pas la seule! Toutes et tous, nous avons appris que si le monde est ce qu'il est, c'est parce que des hommes avaient agit, dit, écrit, produit, qu'ils s'étaient battus, avaient milité et résisté.

Pourtant, la moitié de l'Humanité (c'est beaucoup, n'est-ce pas?) avait été effacée du tableau comme du récit collectif. Etait-ce parce que cette moitié (les femmes) n'avaient pas pris part à cet immense mouvement? Aux avancées, aux luttes, combats, productions, écrits?
Non.
C'était simplement parce qu'elles avaient tout bonnement été effacées dudit récit.
Dans un processus conscient. Volontaire. Politique.
J'insiste:
CONSCIENT
VOLONTAIRE
POLITIQUE.
Il fallait maintenir les femmes dans une position d'infériorité, de faiblesse (physique, intellectuelle, psychique) pour assoir le système patriarcal et éviter qu'elles ne découvrent que d'autres avant elles avaient été pleinement actrices de leur destinée et de celle du pays qui les portait.

Ceux qui me lisent régulièrement savent que j'ai fait un article similaire au sujet d'un autre livre de Titiou Lecoq: Les grandes oubliées, Pourquoi l'Histoire a effacé les femmes,
un livre absolument essentiel que je recommande à toutes et tous. de ce livre a découlé celui dont je vous parle aujourd'hui. C'est sa version jeunesse si l'on veut.
Et croyez-moi, Les femmes ont aussi fait L Histoire est tout aussi réussi. S'il s'adresse d'abord à la jeunesse, il mériterait de se retrouver entre toutes les mains - adultes comprises.

Vous savez pourquoi?
Figurez-vous que j'ai réalisé que malgré les nombreux essais féministes que je lisais, les centaines de portraits de femmes que j'y découvrais, je ne parvenais pas à les mémoriser et à en garder trace dans mon esprit.
Pourquoi?
Parce que j'avais une mauvaise mémoire?
Et bien non. J'ai plutôt une très bonne mémoire, d'ailleurs.

Mais il se trouve que ce que je lis aujourd'hui (des essais historiques et sociologiques féministes) est ce que j'aurais dû lire enfant. Ce que l'on aurait dû me rabâcher, années après années, à l'école, au collège, au lycée. Ce que j'aurais fini par savoir, sans même m'en rendre compte, parce que j'aurais eu à lire et voir des dizaines de textes, de pièces de théâtre, de films… Des productions qui se seraient adressées à la partie de mon cerveau la plus plastique, celle que les apprentissages modelaient à leur guise.
Pourtant, ce n'est pas cette Histoire que l'on m'a alors racontée et rabâchée. Ce n'est pas cette histoire que mon cerveau s'est entrainé à mémoriser depuis ses plus tendres années.
Résultat des courses, les noms de ces femmes se perdent et se mélangent. Leurs plus hauts faits aussi.

Alors je me suis dit : et si je lisais un livre qui s'adressait à la jeunesse (et donc à cette part de mon cerveau anciennement plastique et malléable), l'effet n'en serait-il pas décuplé?
Et bien figurez-vous que si!

J'ai plus appris (et retenu) entre ces pages qu'entre les centaines qui l'avaient précédées.
Par exemple:
Je sais que si l'on parle des hommes préhistoriques et non des femmes préhistoriques (que l'on imagine vaguement comme des cueilleuses patientes recueillies au fond des grottes, un enfant accroché à la mamelle) c'est parce que cette période a été redécouverte au XIXème siècle - probablement le siècle le plus misogyne que l'Humanité ait connu - et qu'on y a collé la vision d'alors.
J'ai appris qu'Ulysse, Achille et Hercule n'étaient pas les seuls héros que l'Antiquité avait imaginé, Atalante les dépassait tous.
J'ai découvert qu'au Moyen-âge, les femmes étaient nombreuses à régner, exercer un art (artisanat, médecine, eutocie…), bâtir, s'épanouir dans la cité. Elles n'étaient nullement cantonnées aux foyers.
Qu'à cette période a succédé la Renaissance. Une période de lumières et d'avancées, nous apprend-on. Pourtant, l'obscurantisme le plus abjecte y est également né. C'était, pour les femmes, le début du « grand renfermement ». Au choix, elles devenaient bonnes à rien ou dangereuses, accusées de sorcellerie dès qu'elles étaient jugées trop libres ou trop savantes, renvoyées dans les maisons.
Et même celles qui parvenaient à sortir leur épingle du jeu, comme Catherine de Médicis, se sont vues collées au XIXème siècle une légende noire (merci monsieur Dumas!). Ainsi, cette reine qui avait, sa vie durant, mené une politique de réconciliation entre protestants et catholiques, n'était plus qu'une sombre empoisonneuse, accusée des pires maux et des actes les plus retords.

Et puis Voltaire, vous connaissez? Vous saviez qu'il avait copié (littéralement) certaines de ses plus grandes pièces sur celles d'une autrice éminemment connue à l'époque, Catherine Bernard? Et Jean de la Fontaine, ça vous dit quelque chose? Et bien figurez-vous qu'il a fait de même à partir des fables d'une certaine Marie de France. Mais ça, tout le monde l'a oublié. On a préféré se souvenir des auteurs que des autrices, aussi douées étaient-elles.
Des autrices. Un lien tout trouvé avec les fameux noms de métier sur lesquels on s'écharpe encore aujourd'hui. Saviez-vous qu'au Moyen-âge, les doctoresses, les orfèvresses, les agentes et les tavernières, étaient légion?
Et bien figurez-vous qu'au XVIIème siècle, L Académie Française a décidé que ces mots n'auraient plus droit d'être. Et par là même, nombres de ces femmes se sont vues interdites d'exercer. Hop, une pierre deux coups! Quiconque se penche un instant sur l'histoire du métier de sage-femme constatera l'arnaque du siècle! Les Académiciens en ont même profité pour inventer des règles grammaticales qui n'existaient pas alors, comme la bien célèbre « le masculin l'emporte sur le féminin ». Fastoche, non?

Les femmes ont aussi été à l'initiative de la Révolution Française, c'est par elles que la situation s'est débloquée et c'est encore par le sacrifice de l'une d'entre elles, Charlotte Corday, que le bain de sang qui s'ensuivit a pris fin.
Au début du XIXème, le Code Napoléon s'est empressé de les calfeutrer dans leurs maisons, de les cantonner à la sphère familiale en les emprisonnant par là-même sous des tonnes de tissus, cerceaux et corsets.

Infatigables, elles ont malgré tout continué de se battre pour passer le bac, aller à l'Université, obtenir le droit de vote. Pourtant, personne ne se souvient aujourd'hui de Julie-Victoire Daubié, de Maria Deraismes ou de Marguerite Durand.
Après la première guerre mondiale, Louise Weiss avait beau faire les gros titres des journaux pour ses actions militantes en faveur du droit de vote des femmes, je n'en avais jamais entendu parler avant ce jour. Les députés avaient alors d'autres plans pour les femmes: leur faire faire des bébés, pour repeupler la France, et créer un nouveau modèle: la femme au foyer.

Et puis nous sommes nombreux.ses à connaître le célèbre architecte Le Corbusier. Pourtant, vous saviez que c'était l'une de ses employées, Charlotte Perriand, qui était à l'origine de nombre des pièces de design qui ont fait son succès?
Et la Résistance, pendant la deuxième guerre mondiale, parlons-en! Les maquisards, Jean Moulin et autres hommes portant de longs manteaux et évoluant dans l'ombre… et bien figurez-vous que l'immense majorité des Résistants étaient des Résistantes. Sauf qu'elles ont agi dans l'ombre et qu'elles n'ont pas réclamé de médailles à la fin de la guerre. Citons Yvonne Oddon, à l'origine même du nom « Résistance » ou Emilienne Moreau-Evrard (entre autres, vous l'avez compris).
Le droit de vote (enfin) obtenu, ce sont elles encore qui se sont battues pour disposer de leur corps comme elles le souhaitaient. Heureusement, nous n'avons pas oublié Gisèle Halimi et Simone Veil.

Aujourd'hui, le mouvement #metoo l'a montré, les femmes continuent de se battre pour le droit de dire "Non",
pour celui de ne pas faire d'enfants,
ou de mener une carrière,
celui de faire ce qu'elles veulent de leur corps, de leurs kilos et de leur pilosité,
pour le partage de la charge mentale et contraceptive, du travail domestique,
pour celui de pouvoir se promener dans la rue, habillées comme elles le souhaitent, sans se faire agresser,
celui d'être reconnues pleinement à l'égal des hommes (ni plus bêtes, ni plus sensibles, ni moins scientifiques, ni moins rigoureuses…et ce, dans tous les secteurs de la société).
C'est cela le féminisme.

Ainsi c'est toute L Histoire qui est à réécrire.
Et ne pas se contenter simplement d'ajouter un encart, en bas à droite des pages des manuels scolaires, avec « la femme qui a marqué l'époque » comme s'il s'agissait d'une exception. Mais bien d'inclure. de lier ces deux histoires pour n'en faire plus qu'une.
Vraie.
Complète.
Je souhaite que toutes et tous vous lisiez ce livre. Que vous, parents, mères, pères, l'ouvriez avec vos filles et vos fils. Que cette spirale infernale cesse, que le patriarcat s'effondre et qu'enfin, filles et garçons, puissions-nous vivre ensemble, portées par les mêmes jambes, avec les mêmes perspectives.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Le version jeunesse des Grandes oubliées que je vais proposer dans ma classe après avoir lu le livre d'origine de Titiou Lecoq qui reprend l'Histoire de la préhistoire à nos jours sous un angle différent mais réel : l'auteure nous montre l'importance du rôle des femmes dans la société et la façon dont les hommes ont tendance à l'effacer...
Bien que factuel et très documenté, ce livre est parsemé d'humour et de légèreté !
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Vous le savez sûrement si vous le suivez depuis un moment, je suis une grande admiratrice de Titiou Lecoq. J'avais adoré son essai sur les grandes oubliées de l'histoire, sorti en 2021, et que j'offre depuis régulièrement ou fait lire à mes collègues profs d'histoire notamment (et bonne nouvelle, il vient de sortir en poche à petit prix). Alors vous imaginez ma joie quand j'ai découvert que l'autrice avait écrit une version jeunesse. On y retrouve exactement les mêmes ingrédients que dans le livre pour adulte : des explications simples, de la pédagogie et beaucoup d'humour. C'est une parfaite première approche de l'histoire version féministe pour les ados, pour leur donner envie d'aller plus loin et d'interroger leurs profs : pourquoi on ne parle pas de tout ça dans les manuels ? Je l'ai dévoré une soirée et je vais m'empresser de le mettre sur ma prochaine commande pour le CDI : je suis sure qu'il trouvera beaucoup d'adeptes.
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De l'Homme préhistorique à la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, c'est un fait, nos manuels d'histoire ont une fâcheuse tendance à mettre de côté la moitié de l'humanité. Avec cet ouvrage, Titiou Lecoq entend donc nous proposer une autre histoire de France, qui remet en lumière la place et la contribution des femmes au fil des siècles, et décrypte page après page les processus d'invisibilisation dont elles ont été victimes (masculinisation de la langue, interdiction de certaines professions ou absence de droits civiques...).

Mes collégiennes ont adopté ce livre dès son arrivée à la maison. le texte est très riche mais se lit aisément, grâce à une mise en page qui fait la part belle aux illustrations. En plus j'ai particulièrement apprécié le choix de confier la mise en images de chaque chapitre à un·e artiste différent·e, ce qui confère à chaque époque une identité visuelle qui lui est propre (et je suis totalement fan des superbes illustrations de Jeanne Macaigne pour le XVIIème siècle). Au final, ce manuel vient rééquilibrer avec talent et malice un récit historique encore trop souvent exclusivement conté au masculin. Mon seul bémol c'est qu'il manque une courte bibliographie à la fin pour les jeunes lecteur·rice·s quoi souhaiteraient en savoir plus sur le sujet (on en trouvait bien une dans le très bon "Femmes au fil du temps" qui est sur le même créneau).
Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Premier ouvrage que je lis de cette autrice.
Je l'ai trouvé vraiment très intéressant et instructif ! Si certains noms (récents) ne m'étaient pas inconnus, j'ai (re)découvert certains pans de l'Histoire et surtout un grand nombre de femmes importantes, qui ont joué un rôle essentiel et ont pourtant été totalement effacées de la mémoire collective. Merci à Titiou Lecoq d'avoir rétabli plusieurs vérités !
Je compte faire lire ce livre à mon fils de 12ans qui s'intéresse beaucoup à l'histoire et pourra ainsi compléter sa culture historique.
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Passionnant! A mettre dans les mains de tous les ministres de l'éducation nationale, Enseignants et toutes les filles de 7 à 107 ans (et des Garçons aussi ce serait pas mal !)
On y découvre ce qu'on n'a jamais appris à l'école, comment 50% de l'humanité a été si peu pris en compte dans les recherches car faites par des yeux masculins et on peut redonner à nos enfants de vrais repères plus justes et égalitaires.
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Le livre que j'aurais voulu avoir dans mon enfance pour mieux comprendre le monde et L Histoire. Pourtant ce n'est pas un texte destiné uniquement à la jeunesse même si le ton est adapté à ce public, tout comme le style des illustrations à l'intérieur. Sur un peu plus de 150 pages, l'autrice parcourt L Histoire, le temps, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours et développe des notions fondamentales tout en brossant le portrait de femmes qui ne sont pas passées à la postérité à cause de la mentalité patriarcale de leur époque. C'est édifiant et terrifiant.

J'ai appris beaucoup en lisant cet ouvrage d'utilité publique et je salue le travail de l'autrice qui recherche, qui vulgarise, pour permettre aux femmes de retrouver leur vraie place dans L Histoire. À découvrir absolument, comme tout ce que fait Titiou Lecoq.
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C'est toujours un plaisir de lire un livre écrit par Titiou Lecoq, d'autant plus quand celui-ci se retrouve être à destination des enfants. Les femmes aussi ont fait l'Histoire est le genre de documentaire qu'on veut mettre entre les mains de chaque enfant. Montrant sous le prisme féministe l'Histoire avec un grand H. Depuis les débuts de l'humanité jusqu'à nos jours, on réalise à quel point les femmes ont toujours était occulté des livres d'histoire. Il serait temps que ça se termine, n'est-ce pas ?
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Titiou Lecoq adapte ‘Les Grandes Oubliés : Pourquoi l'Histoire a effacé les femmes' en version Jeunesse.
Avec pédagogie et une pointe d'humour, l'autrice nous tend sa main pour comprendre comment les femmes ont été invisibilisées depuis la préhistoire jusqu'aujourd'hui. Ce livre permet de déconstruire de nombreuses règles sociétales misogynes telle qu'en grammaire, où le masculin l'emporte sur le féminin.
Chaque chapitre historique est illustré par un artiste différent. Ce qui permet d'avoir un nouveau style de dessin pour chaque époque.
Cette Histoire de France par Titiou Lecoq est une bouffée d'air féministe dans une Histoire créée par les hommes pour les hommes.
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