Cette histoire commence là où elle s'était arrêtée dans «
on regrettera plus tard ». s'il n'est pas complètement indispensable d'avoir lu le premier livre pour entrer dans ce roman, je le conseille toutefois, le premier tome permettant au lecteur de mieux cerner le passé et le caractère de chaque personnage, ceux-ci étant déjà presque tous présents dans la première histoire.
La plume d'
Agnès Ledig reste la même, on y retrouve cette tendresse, des personnages bienveillants, l'amour de la nature, une certaine positivité chez tous ces protagonistes que la vie n'a pas épargnés.
Mais allez savoir pourquoi, cette fois-ci, ça n'a pas suffi, l'alchimie n'a pas fonctionné pour moi.
Malgré un chapitre 0 plutôt intrigant qui m'a donné très envie d'avancer très vite dans cette histoire, j'ai finalement trouvé qu'il ne se passait pas grand-chose alors que j'attendais toujours un rebondissement.
Nos personnages se mettent à vivre tous ensemble au sein d'une espèce de famille recomposée, un contexte un peu trop utopiste selon moi. C'est un petit peu trop le monde des bisounours, tout le monde y est un peu trop gentil. Finalement, tout est un peu trop…
Même les dialogues sont peu réalistes, bien trop parfaits. Par exemple la petite Anna-Nina utilise un vocabulaire si élaboré et d'une telle maturité qu'elle ne peut être crédible aux yeux du lecteur pour une fillette de 7 ans.
Quelques retours aux années de la guerre, comme dans le précédent tome, mais trop peu pour que l'histoire de Gustave prenne toute son importance.
C'est dommage, c'est bien la première fois que je suis déçue par
Agnès Ledig. C'est comme un livre qu'on aurait écrit trop vite…
La fin reste une fois de plus ouverte, les dernières citations pourraient laisser entendre qu'une suite se prépare et que le fameux rebondissement aura enfin lieu. Ou pas…
On verra…