Julie, caissière dans un supermarché, est contrainte de subir les pressions et menaces de son patron afin de subvenir aux besoins primaires de son fils Ludovic, surnommé « Lulu » âgé de 3 ans.
Lulu est le fruit d'une soirée trop arrosée entre deux adolescents. À l'annonce de cette grossesse, Julie s'est retrouvée seule, sans père pour élever l'enfant, et sans le soutien de ses propres parents.
Mais Lulu est le soleil de sa vie, c'est son moteur, la seule chose dans ce monde qui lui permet de tenir.
Un jour, Paul, un homme d'âge mûr, passe à sa caisse et perçoit de la tristesse dans les yeux de Julie. Il lui propose de la rencontrer en dehors, et de dîner avec elle.
De fil en aiguille, une amitié se créée entre Paul et Julie. Il l'invite même à passer des vacances dans la maison familiale en Bretagne en compagnie de son fils Jérôme et du petit Lulu.
Tout semblait alors sourire à Julie qui pensait que la malchance l'avait oubliée. Jusqu'au jour où un nouveau drame se produit…
Beaucoup de choses me viennent à l'esprit en terminant cette lecture, qui au début m'a semblé « gnangnan », trop « feelgood » à mon goût. Les choses se gâtent peu avant la moitié du roman où l'histoire prend une toute autre tournure. Avis aux âmes sensibles, préparez vos mouchoirs.
Agnès Ledig aborde ici un sujet délicat, terriblement douloureux, avec une main de maître. Son vécu lui permet de mettre les bons mots sur les maux. Bien que mon domaine de prédilection soit les polars / thrillers psychologiques, je peux vous affirmer que ce livre ne m'a pas laissé indifférente. Je le referme avec une pointe de tristesse. La fin choisie par l'autrice, loin de tout ce que nous pouvons lire dans d'autres lectures similaires, permet de faire de ce roman un livre inoubliable et profondément touchant. Cela aurait pu être un véritable coup de coeur s'il n'y avait pas eu autant de longueurs en début de roman…