AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 6261 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un livre Conte de fée noir mêlé à un drame humain.
L'émotion, les bons sentiments y sont présents à chaque page. Les personnages sont sympathiques et attachants. L'auteure possède le talent du cœur et
la force de vivre ou de revivre, en cela son livre est une réussite, un livre fait pour se réconcilier avec la vie, oublier nos maux quotidiens et futiles, remettre les choses à leur juste place.
On s'identifie à cette histoire entre larmes, tendresse et rire.....
Mais cette leçon de vie oú l'être humain regorge de capacités pour se relever d'épreuves douloureuses et d'en sortir plus fort me laisse un sentiment mitigé....
Je vais faire hurler mais j'assume : quoi, elle est dénuée d'humanité, ?
Autant la première partie est délicate, douce, attachante, façon conte de fée moderne, autant la deuxième partie, violente, poignante, tragique, larmoyante, brutale m'a gênée...
A la réflexion, avec le recul, je me suis mise à distance, avec ces vies blessées, ces âmes cabossées ....Certaines situations paraissent invraisemblables même si elles sont infiniment touchantes.....cette femme jeune sauvée par Paul, ce pseudo prince charmant qui pourrait être son pére, affublée d'un patron odieux, ce kinésithérapeute doux et gentil, ce médecin marqué par la vie.....
Un ouvrage simple et facile à lire, mais trop romanesque, trop de bons sentiments dégoulinent, défilent...même si le deuil, la sensibilité , l'amour, la tristesse, l'espoir et la renaissance y ont la part belle .....
Annette serait sans cœur, ? pas du tout, je préfére l'honnêteté intellectuelle.....



Commenter  J’apprécie          786
Julie n'a pas la vie facile. Elle rame chaque fin de mois, son métier de caissière suffisant à peine à payer le minimum vital.
Elle a pourtant deux biens précieux, son petit ange Lulu de 3 ans et puis ses 20 ans, sans quoi elle n'aurait peut-être pas bondi sur l'opportunité de quelques jours en Bretagne auprès de Paul et son fils, tous deux médecins. La rencontre s'est passée naturellement à la caisse du supermarché où Julie travaille. Quelque chose chez elle a attiré Paul jusqu'à sa caisse. Ses 20 ans? Sa larme au coin de l'oeil ? Ou simplement le besoin de tendresse que ressent Paul.
Les jours au bord de la mer en Bretagne apporteront son lot de bonheur pour Julie, Lulu, Paul et son fils Jérôme. La tendresse n'est jamais loin. Et la mer sait bercer même les coeurs les plus fermés.
Sur le trajet du retour, un grave accident de la route amène un autre tournent pour Julie. La vie ne tient plus qu'a un fil. le temps du bonheur semble résolu.

C'est vrai que ce roman regorge de nombreux clichés. Pourtant j'ai réussi à le voir sous un autre oeil, me rappelant mes 20 ans et cette indéniable insouciance qui pousse la jeunesse vers la vie, l'imprévu, la spontanéité. Et c'est bon de se rappeler sans peur, de se remémorer l'insouciance d'avant. C'est vrai que la chance sourit facilement à Julie. Un peu d'argent facile, des vacances tout frais payés, des étoiles comme couverture, un peu de magie frétille les coeurs. C'est doux, joyeux, rassurant. Dommage que la seconde partie soit si triste car à choisir, je préfère les bonnes nouvelles même si elles dégoulinent de sucreries bon enfant.
Une jolie lecture toute simple, sans grande prétention littéraire.
Commenter  J’apprécie          696
J'avais lu Pars avec lui, j'étais certainement partie !
Et aussi Marie d'en haut, qui m'avait emmenée un peu plus sur la crête... mais là ? Je ne sais pas. Il m'a manqué un zeste de bonheur en le lisant... ce livre fut thérapeutique pour Agnès Lédig, certes, mais le lecteur dans tout ça ?

J'ai trouvé le début « too much », au pays de Oui-Oui et des bisounours, et puis, on tombe, il tombe, sa tombe.

C'est un hymne à la vie, et un message positif, mais il y a un peu trop sucreries. Ce n'est pas bon pour les dents, ça fait grincer les miennes.
Commenter  J’apprécie          6414
A 20 ans, Julie est caissière en supermarché et s'occupe seule de son fils de 3 ans, Ludovic. Une vie digne mais précaire, sans grand bonheur.

Après 30 ans de vie commune, Paul s'est séparé de sa femme. C'est une nouvelle vie pour lui, qui commence par la nécessité de faire des courses en supermarché.

Par attirance ou compassion, il finira par proposer à Julie de partir en vacances en Bretagne avec lui et Jérôme, son fils médecin.

Celui-ci est veuf depuis peu et peine à remonter la pente.

Ensemble, ils formeront une troupe improbable dans laquelle chacun, d'abord méfiant puis peu à peu libéré, amènera son histoire, ses peines et ses joies aussi, dont ils se nourriront selon leurs besoins et qui fera de cette parenthèse un moment de bonheur.

Mais ce bonheur est anéanti par une terrible catastrophe. Seront-ils assez fort pour la surmonter ?

A mon avis :
Bon, soyons clairs, ce roman est un roman à l'eau de rose.

Et dans les romans à l'eau de rose, ils sont tous célibataires, beaux (même quand ils sont vieux), sensibles (avec des failles et n'hésitant pas à pleurer tout en l'assumant), dans l'empathie, le respect des uns et des autres, machos mais pas trop.

"Ils font partie de ces mâles dominants qui comprennent l'autre moitié de l'humanité". Aaarghhhh !!!

Ils font ce qu'il faut, au moment où il le faut, de la façon attendue et sans jamais faire d'erreur (ou si c'est le cas, elle est excusable ou réparée pour encore mieux).
Chaque nouveau personnage apporte forcément ce que l'autre attendait... il n'y a pas de hasard malheureux.
Outre cet aspect, qui n'est pas franchement une surprise dans le cadre d'un roman de ce type, il y en a un autre qui me pose question tout de même :
A l'heure où l'on parle de l'égalité des sexes et des mouvements MeToo, constater au travers de ce roman que les hommes sont forcément intelligents, compétents, riches, généreux, beaux et libres, alors que les femmes sont pauvres et n'attendent que d'être "sauvées" par un homme (qu'elles admirent forcément, vue ses qualités !) pour enfin pouvoir être heureuse... c'est un peu anachronique. Olympe de Gouges doit s'en retourner dans sa tombe !
Mais bon, admettons, c'est le genre qui veut ça, et puis c'est reposant de suivre cette histoire où tout se passe bien finalement.
Sauf que, et c'est la particularité de ce roman (et peut-être d'autres, mais je n'ai pas assez d'expérience en la matière pour en juger de manière définitive), à un moment tout déraille.

D'habitude il faut bien qu'il y ait du malheur pour que tout finisse par s'arranger. Mais là, le malheur est durable me semble-t-il. Alors il rapproche un peu cette histoire de la réalité et en fait malgré tout un roman intéressant à lire, en ce sens qu'il touche le lecteur.

Comme l'écriture n'est pas niaise et que, hormis les aspects que je viens d'aborder, nos personnages sont crédibles, cela en fait un livre que vous pouvez ouvrir, même si vous n'êtes pas un adepte des romans du genre, mais sans oublier que c'en est un quand même...

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          490
C'est le premier livre d'Agnès Ledig qui me tombe entre les mains, alléchée par certains commentaires. Je craignais une histoire à l'eau de rose, car dans la vie on tombe rarement sur un homme d'un certaine âge qui, touché par les difficultés d'une jeune femme élevant seule son enfant et harcelée par son employeur, l'emmène en vacances...

En fait, ce livre est plutôt sympathique et se lit rapidement. On s'attache aux protagonistes et à leurs vécus douloureux. le style est assez agréable. Il y a quelques phrases bien tournées et des réflexions sur la vie ou le bonheur ou la tristesse : « L'empathie, c'est tendre la main à celui qui est dans le trou, ce n'est pas sauter dedans pour l'aider à remonter. »

Les descriptions de la misère sociale de l'une en opposition avec l'aisance financière des autres et la rencontre des deux univers sont touchantes mais tellement éloignées de la réalité… L'auteure aime bien les proverbes : « Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle » ou bien « le bonheur va vers ceux qui savent rire ».

Seulement, je ne crois plus tellement aux contes de fées, alors j'ai quand même eu un peu de mal, comme toujours avec ce style de roman, que je choisis toujours pour mettre mes neurones en vacances. J'ai eu du plaisir à le lire mais je sais pas si j'en garderai pas un souvenir impérissable. Néanmoins, il a parfaitement rempli son rôle de doudou.
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          465
« Elle est vraiment…..elle est vraiment super, la caissière du super » chante Arthur H
Ici, la caissière du super, c'est Julie, et oui, et elle est vraiment super.
A vingt ans, elle élève seule son fils de trois ans, elle galère entre clients indifférents et patron abusifs, ses fins de mois sont difficiles. Une rencontre avec un des rares clients sympathiques va améliorer sa vie, mais…..
Voilà un livre très agréable et rapide à lire, qui suscite l'émotion. Un livre qui sent le vécu et les sentiments à vif dans certains faits dramatiques. .
Certes, certains dialogues sont un peu maladroits, mais si Agnès Ledig n'a pas le talent d'un grand écrivain, elle sait rendre ses personnages réels et sympathiques et surtout, elle a le talent du coeur et de la force de vivre, et en cela, son roman est une réussite.
Commenter  J’apprécie          400
Ce titre étant classé dans le genre "feel good", il n'était pas destiné à première vue à enchanter mon coeur de lectrice. En effet, ce n'est pas du tout mon style de lecture, mais son succès sur Babelio a piqué ma curiosité, et puis je ne voulais pas faire partie des imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Une chose est certaine, j'ai reçu une claque. Je ne m'attendais pas à subir les effets d'un grand 8 émotionnel. J'imaginais bien avoir droit à du bonheur sirupeux en barres, ici cela vire carrément au(x) miracle(s). Y'en a qui aiment, pas moi. Mais je n'étais absolument pas préparée à être propulsée dans le gouffre noir d'un deuil maternel. Découvrant Agnès Ledig avec ce titre, je ne connaissais rien de son histoire personnelle. Je salue le courage de l'auteure d'avoir mis ses tripes et son expérience dans ce récit, j'imagine le pouvoir thérapeutique de l'écriture. Mais j'ai eu énormément de mal à supporter le contraste : passer de l'euphorie béate aux larmes, très peu pour moi.
J'ai quand même apprécié l'humour distillé généreusement dans les dialogues malgré le sérieux du sujet de fond. Des hommes et des femmes face aux aléas de la vie. Évidemment, les réactions ne sont pas les mêmes. Son métier de sage-femme apporte régulièrement à l'auteure les preuves que chez ses consoeurs, les difficultés à affronter sont encore plus variées. L'intention est belle, dommage que l'on tombe dans la caricature.
Je conçois tout à fait que certaines personnes aient besoin de ce genre de lecture sur la résilience pour garder espoir. Si je crois qu'avec le temps et le soutien affectif, on peut surmonter certaines épreuves, je ne crois malheureusement plus aux contes de fées... Tant pis pour moi, je resterai une imbécile... 11/20
Commenter  J’apprécie          311
Agnès, l'héroïne est une mère célibataire très jeune qui doit élever son petit Ludovic, 3 ans, seule.
Elle est caissière et rencontre, à la caisse, Paul, 51 ans nouveau célibataire. Il est ému par cette jeune femme désarmante et l'invite en tout bien tout honneur à passer quelques jours en Bretagne.
Tout se passe bien mais un évènement va tout faire basculer.
Quel choc pour moi, lectrice! Trop dur!
Néanmoins, je reconnais à Agnès Ledig un grand talent de conteuse et un beau style d'écriture avec énormément de profondeur.
Dommage que la mort rôde beaucoup dans ce livre. Mais je peux comprendre étant donné la lourde expérience de l'auteur.
Le titre "Juste avant le bonheur". Est-ce possible dans pareil cas?
Commenter  J’apprécie          250
Juste avant le bonheur, c'est un peu ce qu'on ressent à la lecture ...on y est pas encore mais presque. Une belle histoire, un récit dramatique qui touche forcément, mais une écriture qui ne va pas au bout, qui reste en surface. de ce fait on reste à distance, comme spectateur de la vie de Julie. On se surprend à lever les sourcils à force de rencontrer toutes les phrases clichés que l'on peut s'entendre dire face au drame de la vie. Sans parler de l'arrivée de ce vieil homme, comme un ange sorti de nul part, on a du mal à y croire. Je suis restée sur ma faim, un livre qui se lit vite et facilement mais sans réelle émotion pour ma part.
Commenter  J’apprécie          220
Sept personnages : un enfant de trois ans, trois femmes (une caissière qui se dépatouille avec sa vie de mère célibataire, sa meilleure amie, libre et insouciante, et une jeune remplaçante en médecine peu assurée) et trois hommes (un médecin de campagne dévasté par un deuil violent, son père, et un kinésithérapeute qui se remet doucement d'une rupture d'amour).
Ces sept destins vont se trouver rapidement imbriqués les uns aux autres. Se rencontrer, s'apprivoiser, se comprendre, se séduire, s'épauler, se soigner.
Juste avant le Bonheur est à la fois sombre et léger, tendre et mélancolique, dramatique et émouvant. D'aucuns reprocheront à Agnès Ledig un côté « feel good » et moralisateur. Dans la vie, heureusement, il y a aussi des histoires qui finissent bien et des arcs-en-ciel après l'averse. Alors pourquoi pas ?
Commenter  J’apprécie          200




Lecteurs (16212) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste avant le bonheur - Agnès Ledig

Julie exerce une fonction, laquelle?

Assistante maternelle
Caissière dans un supermarché
Secrétaire médicale
Agent d'entretien

20 questions
262 lecteurs ont répondu
Thème : Juste avant le bonheur de Agnès LedigCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..