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3,74

sur 200 notes
Dès le départ, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire ni à m'y accrocher. J'ai eu quelques difficultés à finir la lecture de ce roman. Finalement, j'ai été plutôt déçue par rapport à ce qui était proposé sur la quatrième de couverture.

N'ayant pas d'attaches avec le pays Basque, je n'ai pas tout saisi sur le GAL et l'ETA. Ces deux entités sont présentes tout au long du roman sans que rien ne soit expliqué de façon explicite.

En effet, l'intrigue se déroule au pays basque. Un jeune membre de l'ETA a disparu depuis plusieurs semaines. A-t-il été enlevé ? A-t-il été tué ? Par qui ? Pourquoi ? le reporter Iban Urtiz décide de mener l'enquête pour son journal Lurrama. Rapidement, cela prend une tournure personnelle et dangereuse. Iban Urtiz en laissera quelques plumes.

Iban Urtiz est d'origine basque mais n'a pas grandi dans le pays. Il rencontre donc des problèmes d'intégration car il ne parle pas le basque. Néanmoins, cette facette lui permet d'avoir la neutralité nécessaire pour comprendre les tenants et les aboutissants de l'affaire Sasko.

Le dénouement est plutôt décevant. le roman est bien construit dans l'ensemble, mais je n'ai pas apprécié le style de l'auteur.

Merci aux éditions J'ai lu et à Babelio.
Livre lu dans le cadre du prix SNCF du polar
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Un jeune basque disparait un soir de janvier. Quel est l'homme qui a vu l'homme qui a enlevé Jokin Sasko?

Croustillante information pour le jeune journaliste Iban Urtiz, qui espère se faire les dents dans une enquête intéressante, même si Elizabe, vieux routier de la profession, le dissuade de mettre les pieds dans ce nid de frelons qu'est le militantisme basque. Pas vraiment copains, les deux journalistes, mais la rage les tient et la compétition dans le travail d'investigation s'annonce à haut risque.

Sous couvert de recherches de membres de l'ETA, cette disparition stigmatise le soupçon de l'impunité de sections antiterroristes espagnoles, agissant sur le sol français en toute discrétion avec des méthodes de barbouzes tortionnaires.
Les Groupes antiterroristes de libération (GAL) on été démantelés en Espagne en 1987, après 5 années d'actions visant l'ETA, par enlèvements et assassinats, principalement en pays basque français. Ce polar politique y fait référence, faisant la part belle à la manipulation, à la désinformation et mettant en scène tous les protagonistes concernés: militants, presse, politiques, affaires étrangères et banditisme affilié aux raisons d'état.

Théorie du complot ou réalité de terrain d'une guerre sale, dans une région à l'historique de violence et de répression?

Un thriller nerveux qui tient en haleine, entre grande truanderie et lutte politique, mettant en décor le Pays Basque indépendantiste et les années noires de combats croisés entre l'Espagne, ses commandos para-militaires de terrorisme d'État, et la France, aux positions ambigües concernant le problème basque.

Un très bon livre pour un voyage ferroviaire... Car je me dois de remercier la SNCF ( et Babelio) pour cette lecture en partenariat.
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Alors que la tempête Klaus se déchaine et balaye le Pays Basque de ses vents violents, Jokin Sasko, un jeune indépendantiste récemment sorti de prison est violemment poussé dans une voiture par trois hommes cagoulés.
Iban Urtiz, journaliste au quotidien Lurrama est dépêché à la conférence de presse que donne la famille Sasko et se jette à corps perdu dans une enquête qui rapidement le dépasse.
Le journaliste va s'immiscer dans une histoire sordide, réveiller un passé, pas si lointain, toujours lourd de menaces et va vite comprendre pourquoi il a été choisi pour couvrir l'évènement.
Iban Urtiz est un erdaldun, un basque qui ne parle pas la langue, un étranger, et de ce fait, les portes se referment devant son nez lors de ses investigations.
Il va devoir composer et se débrouiller avec les silences de ses proches, des organisations militantes et même des officiels.
Martin Ledun a réussi à m'intéresser à une histoire qui a première vue me semblait bien obscure car j'ignore tout ou presque des problèmes liés à ETA.
Bien qu'un peu perdue dans les cinquante premières pages, je me suis rapidement passionnée par ce polar addictif qui ne laisse pas la moindre place à l'ennui.
Je n'aurais probablement jamais lu ce livre si Babelio, et les « Editions J'ai Lu » ne me l'avaient proposé dans le cadre du Prix SNCF du polar 2016.
Je les remercie de m'avoir permis de faire cette découverte inattendue.


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L'homme qui a vu l'homme est un roman policier sombre et violent. le ton est d'ailleurs donné dès les premières lignes avec la torture d'un jeune homme qui s'étend sur plusieurs pages. Vous voilà prévenus : bienvenue au Pays Basque.

Iban Urtiz est un jeune journaliste fraîchement embauché au journal « Lurramza ». Accompagné par le caméraman Marko Elizabe, il participe à une conférence de presse sur la disparition d'un membre de l'ETA (groupe terroriste oeuvrant pour l'indépendance du Pays Basque).
Marko Elizabe, lui, connaît bien le « problème basque » et a ses entrées dans les réseaux d'informateurs.
Pour Iban en revanche, son manque de connaissances sur la situation géopolitique lui vaudra de patauger dans son enquête et de se heurter à l'hostilité franche des habitants, de la presse et même de son propre collègue. Insultes, agressions et menaces de mort, rien ne lui sera épargné. Pourtant, Iban s'accroche. Il veut comprendre. Tout comme Marko et les familles des disparus.
Leur quête de vérité soulèvera beaucoup d'interrogations et une remise en question de beaucoup de certitudes.

Avec ce récit, inspiré d'un fait réel, le lecteur est plongé dans un monde brutal où le bien et le mal se confondent. Manipulations, corruptions ou encore séquestrations : autant d'ingrédients qui font monter la sauce et le suspense.
Au fur et à mesure que l'histoire avance et qu'apparaissent les révélations, on a bien du mal à distinguer la vérité du mensonge et les coupables des victimes.
Les différents points de vue amènent des questions entre autres sur le rôle des medias, leur contrôle et la diffusion des informations.

Vous l'aurez compris : le récit est un pêle-mêle sous constante tension.

Merci à Babelio et aux Editions Ombres Noires pour cette lecture coup de coeur.
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Le Pays Basque, l'ETA, les polices espagnole et française, une histoire bien montée. Bien écrit, se lit bien, personnages attachants. Un peu trop de violence et de brutalité peut-être.
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" Un roman sous tension qui vibre des cris des familles de disparus et de la folie des hommes."

J'ai lu ce livre il y a une semaine, 500 pages avalées en 2 jours. Tout commence par 8 jours de "torture" pour un homme. Joakin Sasko. Après on comprend que cet homme on ne le reverra plus. Comment a-t-il disparu et pourquoi? D'une façon implacable Marin Ledun nous raconte la quête inlassable de sa famille pour retrouver Joakin. Deux journalistes enquêtent également, un presque basque mais qui ne connait rien du pays, et un autre, plus aguerri. Un vieux du métier, roué et jouant avec le feu.
On est au coeur d'une histoire sordide, le disparu était membre de l'ETA. Secrets d'état, trahisons, mensonges.... Ce n'est pas très beau et d'une extrême violence.
Tous les coups sont permis, les hommes sont vraiment fous. Quelle est la part du possible dans tout ça ? On se le demande tellement tout parait écoeurant.
Il y avait un homme, et derrière lui une organisation puissante. Lâché par presque tous...
Il y a d'autres hommes, des fouille-merde courageux, des mercenaires sans scrupules et d'autres (le GAL) .... dont on ne peut imaginer la perversité.
L'auteur s'est inspiré d'un fait divers arrivé en 2010, les trois dernières pages sont très fortes par le message qu'il véhicule.
Était-ce bien utile ce combat, car l' ETA est responsable de .... " 825 morts en 41 ans d'existence pour l'indépendance du pays basque " Un déferlement de violence et dont ce livre nous donne un aperçu. Même si la trame principale est la disparition de Joakin, et la haine portée à ces militants, il nous raconte peu de l'histoire de cette organisation, juste la traque dont ils ont été victimes.
Un polar puissant, qui fait mal et qui nous entraîne dans un univers qui nous dépasse, passionnant et terrible.

Sélection 2016 du prix SNCF du polar, merci à Babélio et à l'équipe du prix pour cet envoi.



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Pays basque, 2009. Un jeune membre d'ETA a disparu depuis plusieurs semaines. A-t-il été enlevé ? Tué ? le reporter Iban Urtiz décide de mener l'enquête.

L'homme qui a vu l'homme m'a d'abord attiré par son titre, mystérieux et original. Un titre à l'image du contenu de ce roman qui se passe au pays basque, dans les eaux troubles du terrorisme, là où les témoins sont une menace à enlever voire à tuer. Les personnages en eux-mêmes ne sont pas très intéressants et assez clichés (même si j'ai découvert ici ce que signifiait « erdaldun ») : le jeune journaliste intrépide, le reporter usé par les années, des familles de militants écrasées par la chape de plomb d'ETA... Mais l'histoire, racontée de façon fluide, est rondement menée. Inspirée par un fait divers réel, l'intrigue sonne juste, même si, à force de vouloir le rendre sec et glaçant, l'auteur a tendance à trop relâcher son style.

Bref, un roman policier prenant, qui donne à réfléchir.
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Ma découverte de la plume de Marin Ledun est une réussite ...
Un roman noir sous haute tension .... Sa plume est apparemment assez engagée ...
Une histoire qui soulève de multiples questions.... L'histoire d'une disparition inquiétante oú deux journalistes enquêtent pour mettre à jour des secrets bien enfouis , ils se retrouvent face à des mercenaires peu commodes ... le pays Basque nord est un peu comme la Corse et les indépendantistes bien présents ....
Une histoire très proche de l'actualité...
Seul bémol la fin .... sans véritable fin , je pense donc que le suivant m' éclairera davantage....
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Voilà un livre brûlant.La lecture est palpitante et l'auteur permet d'accéder un peu à un monde peu connu ;Il reste un goût terrible de gâchis ,de violence que rien ne peut justifier .
Il me semble qui si je retourne en Pays Basque je ne le visiterai plus comme avant la lecture de ce thriller politico /indépendentiste/barbouzes.
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Guerre sale, terrorisme d'Etat, enlèvements et séquestrations, tortures... les thèmes abordés par ce roman sont durs et renvoient aux pires moments de l'histoire récente du Pays basque, dans ces années 1980 où états français et espagnol luttaient de concert contre la menace séparatiste basque. En 2009, la situation a-t-elle changé ?
Entre mensonges d'Etat et manipulations de l'ETA, il est difficile de savoir où se situe la vérité. Ce n'est qu'au terme d'une enquête minutieuse de plusieurs mois que le journaliste Iban Urtiz découvrira ce qui s'est réellement passé lors de la disparition du jeune militant basque Jokin Sasko... une enquête semée d'embûches et de fausses pistes, où le danger est omniprésent ; une enquête dont beaucoup ne veulent pas entendre parler ; une enquête dont personne ne pourra sortir indemne.
L'homme qui a vu l'homme est un très bon roman, glaçant de réalisme. le style de Marin Ledun est percutant, l'auteur va droit au but, sans fioritures. Il y a énormément d'action et de rebondissements, un peu d'amour et d'amitié, et une évocation très intéressante de l'histoire basque récente. Je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants mais je les ai néanmoins suivi avec beaucoup d'intérêt, comme j'ai apprécié l'opiniâtreté du journaliste Iban Urtiz. Ce roman est une très bonne découverte, je lirai les autres titres de Marin Ledun sans hésiter.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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