L'homme qui a vu l'homme

Tout d'abord, il faut préciser que tous ceux qui ne connaissent pas ce que signifie ETA, GAL, et tous les conflits dans le pays basque auront du mal à suivre ce roman, car l'auteur commence immédiatement son roman, sans expliquer l'historique de la situation.
Ce fut mon cas, je ne me suis jamais intéressé à ces conflits et zappaient les informations à ce sujet, trop éloignés de ma vie en région parisienne.
C'est pourquoi, j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman, ce n'est que vers le dernier tiers avec l'envie que la vérité éclate, que j'ai pris un peu de plaisir à cette lecture. le style est celui d'un reporter journaliste qui commente les images qu'il diffuse, un peu comme un diaporama de clichés défilants sous nos yeux.
Beaucoup de descriptions d'échauffourées entre les parties concernées, suite à l'enlèvement de Jokin Sasco, dont on ne sait pas s'il est mort ou vif. Aucune information ne ressort de nulle part, tandis que les jours passent.
Un journaliste Iban Urtiz, du quotidien basque Lurrama, enquête, prends d'énormes risques en solitaire. Il découvre petit à petit une certaine vérité, mais sans qu'elle soit confirmée. Il côtoie le « milieu » basque, se rapproche de la famille, et finalement il découvre !
Mais quoi ? Qui est coupable ? Qui est responsable ? Ce n'est pas moi qui répondrai car je n'ai pas compris. Enfin, si, mais pas le pourquoi, et même ce que recherchent tous ces cagoulés, ces politiques, ces antiterroristes, bref, pas clair pour moi.

Et à la fin, le héros de ce roman Jokin Sasco nous parle mais pas dans ma langue...
Merci à Babélio et à Ombres noires pour l'envoi de ce livre, mais je n'ai pas aimé.