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EAN : 9782072776649
288 pages
Gallimard (03/05/2018)
3.6/5   142 notes
Résumé :
La grouillante et fantasque tribu Mabille-Pons : Charles clerc de notaire pacifiste, Adélaïde infirmière anarchiste et excentrique. Les enfants libres et grands, trois adoptés. Le quotidien comme la bourrasque d’une fantaisie bien peu militaire.
Jusqu’à ce 20 mars 2017, premier jour du printemps, où le petit dernier manque à l’appel. Gus, l’incurable gentil, le bouc émissaire professionnel a disparu et se retrouve accusé du braquage d’un bureau de tabac, mett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 142 notes
Salut à toi ô Auteur et merci pour m'avoir fait rire et sourire . Souvent….
Merci à toi pour toutes tes références culturelles, tous ces petits clins d'œil qui m'ont fait croire le temps d'un livre que j'étais très cultivée !
Merci pour m' avoir présenté une famille complétement barrée : le père (qui essaie de réussir le concours de notaire ), la mère ( infirmière, des idées bien arrêtées , complétement dévouée à la cause de sa progéniture ): trois enfants avec le même ADN et trois autres adoptés en Amérique du Sud, un chien, deux chats . Une famille atypique, joyeusement bordélique mais terriblement attachante.
Aussi quand la police sonne à la porte ,( en la personne du lieutenant Personne, un jeune flic aux beaux yeux vert- pêche) , accusant le petit dernier de braquage, c'est toute la petite famille qui va se serrer les coudes.
Merci à toi, ô Auteur , d'avoir crée ce personnage de Rose, 20 ans qui après deux ans de classe prépa littéraire , anime bénévolement un salon de coiffure en faisant aux clients , des lectures à voix haute. J'adore cette fille, intelligente, aux T Shirts à messages. J'adore sa verve, son énergie, son impertinence. J'adore qu'elle tombe amoureuse du flic chargé d'enquêter sur son frère. [ le passage " dialogue de sourd" , où il lui raconte, stoïque, les dernières péripéties de l'enquête au téléphone alors qu'elle lui fait part de ses fantasmes , est un moment grandiose !].
Salut à toi, ô Lecteur : si tu es d'humeur morose, viens faire la connaissance de Rose, et sa grande famille, tu en ressortiras frais comme un bouton de rose, requinqué , reparti pour affronter les deux mois d'hiver qui nous reste …
Et enfin, salut à toi, ô Pecosa, qui m'a recommandé ce livre en l'ajoutant si gentiment à ma liste "Polars & humour ( polars poilants) .
Merci pour cette lecture ! :-))


Challenge Mauvais genres
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Adélaïde est infirmière, Charles clerc de notaire, à Tournon-sur-Rhône. Ils sont à la tête d'une maisonnée turbulente, composée de leurs six enfants, tous adolescents ou jeunes adultes, et de leurs chien et chats. le chaos familial atteint des sommets lorsque Gus, le benjamin, disparaît soudain, accusé du braquage d'un commerce. Doux et inoffensif, l'adolescent d'origine colombienne est l'un des trois enfants adoptés par Charles et Adélaïde. le clan tout entier va se lancer dans une croisade tous azimuts pour l'innocenter et le tirer de ce qui ne saurait être qu'une méprise fondée sur un délit de faciès.


Le ton est donné dès la première ligne : l'enquête policière, au final assez succincte et sans grand suspense, n'est qu'un prétexte pour une comédie sociale satirique, au style enlevé et impertinent qui se veut humoristique. de fait, on peut s'étonner de la voir paraître dans la collection Série Noire de l'éditeur, car, à part la tenue gothique de Rose, la narratrice, rien n'est noir dans ce récit caractérisé par la folle exubérance de ses indociles et peu conventionnels personnages.


L'exagération est souvent de mise : si elle apporte rythme et bonne humeur aux péripéties tout sauf ennuyeuses, je n'ai pas été réceptive à son humour qui, déception, ne m'a pas arraché un sourire. Emaillez le récit de nombreuses références culturelles, saupoudrez le de commentaires parfois assez acides sur la société contemporaine, et vous obtenez un cocktail bien dosé, divertissant mais pas bête, pour une joyeuse et pétillante parodie de nos vies dites modernes : un agréable divertissement sans prise de tête, mais que j'avais escompté beaucoup plus drôle.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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C'est un roman policier comme je les aime, c'est-à-dire qui n'en est pas un.
Pour résumer très brièvement : une famille nombreuse atypique s'unit pour innocenter le petit dernier de la bande.
J'ai passé un bon moment de détente en parcourant ce livre, beaucoup de jeux de mots m'ont fait sourire. Cependant, l'auteur n'évite pas les lieux communs et une fin attendue.
Cependant, comme il m'a bien divertie, je choisirai volontiers d'autres livres de cet auteur.
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Marin Ledun est un auteur de polars atypiques qu'on suit depuis le tout début du blog La Guerre des vanités,et dont on suit pratiquement toutes les parutions: du polar noir et brutal comme on aime.

Alors, pour ceux qui comme nous, connaissent pas mal comme nous l'univers de Marin Ledun on ne le voyait pas forcément du coté de la comédie à la Daniel Pennac ou Jean Baptiste Pouy, ,ou si on on veut des exemples moins littéraires, à l'age d'or du cinéma des années 70, versant italienne..

Dans Salut à toi ô mon frère, sa dernière parution à ce jour, si son intrigue plantée à Tournon (comme la guerre des vanités, normal vu que le romancier connait très bien l'Ardèche) –Marin Ledun tente la comédie socialo-policière qui lorgne énormément du coté de la saga Malaussène avec une famille bien barrée et déglinguée comme il faut!

Au fil des péripéties bien fantastiques de cette famille Mabille-Pons, chantre du non-conformisme, on a pas mal de tendresse et l'humour, et comme on ne se refait pas totalement un regard bien aiguisé sur société.

L'absurde de certaines situations et n'empechent pas la chronique sociale et une belle diatribe en règle contre le racisme l'intolérance et les extremismes en tous genre, ce qu'il fait avec un sens de l'a propos et de la formule qui décoiffe pas mal « - Un papillon, c'est jamais qu'une mite qui aurait pris de l'acide. »

Une comédie policière mordante et décapante, qui prouve que Marin Ledun manie vraiment tous les genres
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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De Marin Ledun, je n'ai jusqu'à maintenant lu que Dans le ventre des mères dont j'ai peu de souvenirs, sinon que j'avais trouvé l'intrigue complexe. Comme je vais avoir la chance de rencontrer cet auteur en avril, je voudrais me familiariser avec son oeuvre et, pour ce faire, lire au moins trois livres de lui d'ici là. J'ai attaqué par Salut à toi ô mon frère, et je crois être à mille lieues de ma lecture précédente… Marin Ledun nous présente la tribu Mabille-Pons : les parents aussi différents qu'il est possible de l'être, six enfants dont trois, d'origine colombienne, ont été adoptés, un bouvier bernois pas toujours flegmatique et deux chats affectueux et indépendants, des chats, quoi. C'est Rose, l'aînée des filles, qui est la narratrice à la première personne de cette folle histoire. Je devrais dire Rose et la petite voix de l'oreiller, car celle-ci compte comme un membre de la famille.
***
L'intrigue policière est assez mince. Gus, l'avant-dernier des enfants, accessoirement collégien, est accusé d'avoir agressé un buraliste avec deux complices. L'homme a pris une balle et il est entre la vie et la mort. La police joue sur du velours : la caméra de surveillance a pris une photo de Gus et des deux autres, mais Gus est le seul à ne pas être cagoulé. Or l'ado est introuvable. Circonstance aggravante pour certains, il a la peau nettement plus foncée que ses concitoyens de Tournon… Un jeune et beau lieutenant se retrouve en charge de l'enquête. Son nom est Personne, Richard Personne, dit Vert-Pêche.
***
Les deux longues citations mises en exergue (Donal Ryan et Stefan Zweig) donnent le ton. On comprend vite que l'intrigue policière est un prétexte à une fantaisie, dans presque tous les sens du terme. La quantité d'allusions et de références littéraires, cinématographiques, musicales et culturelles au sens large permet au lecteur un joli tour d'horizon des goûts et dégoûts de l'auteur, très éclectiques au demeurant. Bien sûr, on pense à la tribu des Malaussène et à Daniel Pennac. L'influence en est d'ailleurs saluée au moins à deux reprises, me semble-t-il. Les outrances d'Adélaïde, la mère, comme la mauvaise foi de Rose et ses partis pris, comme l'humour omniprésent m'ont souvent amusée. Ce qui n'empêche nullement la critique sociale : racisme, mépris de classe, hypocrisie sont épinglés. Si vous voulez lire un polar haletant, oubliez ce roman. Si vous avez envie de passer un bon moment de détente, foncez !
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Pour les cinéphiles, disons que je suis dans un état proche de celui de Rocky Balboa, dans L'oeil du tigre, au moment de perdre son premier combat contre Mister T., au début du film. Ou de Clint Eastwood, dans Le bon, la brute et le truand, après cinquante kilomètres à pied dans le désert, 50° à l'ombre, sans eau et sans Stetson et sans ombre, brûlé, desséché, sous la surveillance goguenarde d'Eli Wallach alias Turco alias le Truand. Ou encore Vin Diesel, juste avant le dénouement de Fast & Furious 7, et des six épisodes précédents. Encore qu'avec Vin Diesel, niveau douleur, on n'arrive jamais vraiment à savoir s'il s'est piqué avec des orties, s'il s'est planté une écharde dans le doigt ou si un obus explosif à tête d'écrasement de type HESH lancé par un AMX 30 lui a pété à la gueule.
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Je m'étire et réajuste l'édredon sur lequel je lézarde un peu, façon Francis Ponge. Vert-Pêche me rejoint sur le lit-futon, dans le plus simple appareil. Fesses poilues, ça me plaît. Pas forcément les poils, mais le fait qu'il n'ait pas cédé au marketing malsain de l'épilation peau-de-bébé-Cadum- comme si la pilosité nuisait au plaisir et à la performance. Ça m'arrange. D'une part parce que je ne suis pas trop ticket de métro, voire franchement feignasse du maillot. D'autre part, la performance, ça m'emmerde.
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Dieu existe , je l'ai rencontré.
Et c'est une femme.
Elle porte une blouse blanche, sent la vanille et tient un flacon de morphine dans une main, une seringue dans l'autre qu'elle me plante dans la fesse et qui soulage aussitôt ma douleur, m'envoyant planer avec Lucy dans un ciel de diamants.
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Par contre, parler d 'amour, même festif, ça m'ennuie prodigieusement. L'amour, ça se pratique, ça ne se dit pas. Faut que ça reste artisanal et bancal, sinon ça vire à la science kamasutraque ou à l'industriel dorcellien.
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Je cligne des yeux, le type m'a aperçue et sourit dans ma direction. Je tombe amoureuse. Je ne suis plus que guimauve. Des cascades de confettis à l'effigie d'Alice Cooper se déversent du ciel. Les altos de Freddie Mercury psalmodiant dans Bohemian Rhapsody en fond sonore.
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Vidéo de Marin Ledun
Avec son roman « Free Queens » publié dans la série noire de Gallimard, Marin Ledun nous embarque sur la route de la bière, la First, destination corruption au Nigeria. Témoin d'une tentative d'enlèvement d'une adolescente par deux proxénètes, la journaliste Serena Monnier décide d'enquêter sur les réseaux de prostitution à Lagos et Kaduna et rejoint l'ONG « Free Queens », qui oeuvre pour le droit des femmes. Elle retrace alors les chemins nauséabonds de l'argent qui asservissent la jeunesse. Un ange gardien, Oni Gojé, flic qui a choisi la circulation pour éviter la répulsion face aux atrocités de son métier, ne tarde pas à percer de son côté, le mystère qui plane sur deux jeunes filles assassinés, abandonnées sur les bas-côtés.
Marin Ledun propose un grand roman noir avec un discours clair. Il a bénéficié d'une aide à la création du CNL et a reçu cette année le prix « Polar Derrière les murs » du festival Quais du polar, attribué par les détenus des centres pénitentiaires et des maisons d'arrêts de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Free Queens dans Son livre, c'est parti !
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