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3,78

sur 9477 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je vais vous dire ce qui m'a réellement fait bondir dans ce bouquin, c'est le mot mièvre que nous adresse Gilles Legardinier, à nous, les femmes (comprenez à nous les écervelées superficielles et idiotes) :



« Alors, Mesdames, mesdemoiselles, cette histoire est pour vous, vous qui ne voyez souvent que nous et que nous ne voyons jamais assez, vous sans qui aucun homme digne de ce nom ne fera rien de grand dans sa vie. » (p. 347)



Ok, admettons, tant de compliments, c'est choupi, le hic, c'est que cette « offrande » vient en fin de bouquin, après lecture de son « cadeau » et que là on aurait envie de lui dire une seule chose


Tu te f... de nous ????



Résumons :



Son héroïne est une cruche patentée qui multiplie les gaffes (comme de se coincer la main dans la boîte aux lettres de son voisin). Bon jusqu'ici pourquoi pas, des gaffes on en fait toutes (ma dernière en date : d'avoir dit à un visiteur aveugle qui s'extasiait devant l'immeuble où je travaille « et encore le rez de chaussée ce n'est rien par rapport au 7eme étage, qui a une vue magnifique.. » sic )



Son héroïne (la cruche) est tombée amoureuse de son voisin sans l'avoir jamais vu. Comment dire, il faut quand même être foutrement désespéré pour en arriver là, surtout qu'elle insiste :



« Nous les filles, quand on pense à quelqu'un, on y pense tout le temps. » (p.86)



Ben oui comme notre cerveau est minuscule, il ne peut qu'être monothématique, logique !



Bref, Julie est dotée de copines hystériques : entre celle qui court après tous les pompiers, celle qui sort avec un mec marié , celle qui collectionne les conquêtes, celle qui tombe sur ces cas comme des blacks qui se prennent pour des ninjas… Là, ne nous étonnons pas, quand on est cruche, il est logique d'avoir des copines du même acabit.



En plus d'avoir une vie passionnante, la vie intérieure de Julie est tout aussi dense. Ses réflexions de midinette polluent ponctuent les pages :



« Les gens sont beaux quand ils font ce qu'ils aiment. »

« Maman dit que les hommes apprécient les femmes qui cuisinent. »



Et le summum quand même :



« le vrai miracle, ce n'est pas la vie. Elle est partout, grouillante. le vrai miracle, Julie, c'est l'amour. »



Je vous ai épargné les remarques liées au style jusqu'ici mais il faut en parler, vu que l'auteur bien inspiré a décidé de se placer vraiment dans la tête d'une jeune femme avec 0 neurone, et que donc il nous offre ses réflexions personnelles, notamment, ce qu'elle aimerait dire aux autres, des propos spirituels, mais qu'elle ne dit pas parce que, quand même, elle est civilisée.



« - Moi aussi je cours, quand je ne boite pas !

- C'est vrai ? Quelle distance ?

Je ne sais pas trop, en fait, ce sont les paysages qui décident pour moi. Quand je trouve que ça devient moche, je rentre ! »



Attention la réflexion spirituelle que Julie se dit à elle-même dans sa tête à toute seule, arrive - je précise parce que cela ne saute pas aux yeux – :



« Trop poétique la fille. Pauvre andouille. T'as qu'à lui raconter que t'as fait du jogging jusqu'en Suisse et que, puisque c'était joli, t'as continué jusqu'en Autriche en passant par le nord de l'Italie parce que c'est magnifique. »



Quel humour ! Mais attendez, Julie sait aussi être lyrique :



« J'ai envie de pleurer, j'ai envie de chanter, j'ai envie de me jeter sur toi pour t'embrasser. "


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Une déception..... Loin d'avoir provoqué l'hilarité promise par la 4e de couverture, ce livre a tout au plus réussi à m'arracher quelques sourires. Les personnages sont stéréotypés, l'intrigue est inintéressante....
J'aurais du me méfier de ce genre de livre dans la lignée des Bridget Jones, une fois qu'on en a lu un, on les à tous lu....
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Consommable annonçant clairement la couleur (fuchsia).
Bravo au service marketing.
Un titre qui parle à tout le monde, mais de quoi?
A l'intérieur, un récit au présent, à la première personne.
De temps en temps, un peu d'imparfait, pour la respiration.
Un gars, une fille.
Un immeuble, et une cohorte de personnages stéréotypés, mais sympas, un peu comme les santons de la crèche.
je propose le lancement d'un nouveau produit: faites votre roman vous mêmes.
Titre: tout le monde peut le faire.
Sous-titre: mais personne n'ose.
Les ingrédients ci-dessus sont vendus en kit, et chaque lecteur les agence.
Merci d'adresser les propositions de commercialisation de ce nouveau produit via ma messagerie.
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Attirée par beaucoup de bonnes critiques de lecteurs, j'ai été très déçue par ce livre que je vais vite oublier.....Dans le même style : préférer Bridget Jones beaucoup mieux écrit...
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Pas apprécié ce livre, malgré les bonnes critiques lues. Je ne l'ai pas trouvé drôle. Tellement prévisible... le personnage de Julie est nunuche, pas réussi à m'attacher.
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Si vous êtes un homme je vous le déconseille vivement. Même une femme d'ailleurs...

On se croirait dans un épisode de "Marie Pervenche" version 2013.

Vide, niais... Très déçu. Quand je vois ce qu'on nous passe à la télé, je comprends mieux pourquoi un tel livre plait à autant de monde. A classer dans la catégorie "chick chick lit".

La question est :"Pourquoi, Mr Legardinier, n'avez vous pas publié ce livre sous un autre nom ?" Parce que là, ça fait un peu tâche dans votre votre bibliographie...
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Je ne sais tout simplement pas comment j'ai pu parvenir au bout de ce bouquin : finalement, je ne le regrette pas parce que le tout dernier chapitre "les remerciements de l'auteur" sont touchants mais cela reste typiquement un roman pour midinettes ! je sens que je vais m'attirer les foudres de ces dernières mais j'assume pleinement ...
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Voilà, ça m'apprendra à acheter un livre pour sa couverture… mon amour des chats ne m'aura pas récompensée cette fois !
J'ai lu 90 pages péniblement avant de me dire « n'attends pas demain pour arrêter » !!
La suite...
Lien : http://lemondedesylvie.over-..
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Un mix de Bridget Jones, Ensemble c'est tout, le club des cinq et Fantômette.
J'ai pu apprécier la légereté des uns ou des autres, séparément.
Le mix est est de mon point de vue, indigeste voire ridicule.
N'est pas Gavalda qui veut, même si cela parait simple.
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"400 pages de pur bonheur" annoncées, un couverture marrante, et une jolie opération de com.. Je me suis laissée tenter par ce bouquin qui semblait être de la famille des ces livres de nanas qu'on dévore et où on rit des (més)aventures d'une de nos congénères.

Ca aurait pu ressembler à un Bridget Jones ou autre, parce qu'il y a effectivement de l'humour, des situations flokloriques et des personnages secondaires attachants.

MAIS et c'est un "mais" de taille, c'est bourré de guimauve et de clichés réducteurs au possible.
En gros, on suit pendant 400 pages les pseudo-péripéties d'une nana complètement névrosée qui tombe folle amoureuse d'un voisin qu'elle a à peine aperçu et décide on ne sait pas trop pourquoi ni comment qu'il est l'homme de sa vie alors qu'elle vient de le croiser...

Les personnages féminins sont un amas de stéréotypes: de la tarée aux seins siliconés à celle qui écume les bals de pompiers pour assouvir son fantasme.

Julie, notre héroïne amoureuse est du genre à se pâmer, se pâmer encore et toujours, façon Bella dans Twilight: "si tu disparais, tu pars avec ma vie" - "Tous les soirs, je m'endors une heure après lui parce que je veux pouvoir le regarder" "J'ai souri bêtement, ça je sais faire" - "Je me serais même contentée de le regarder" sic
C'est LE cliché de la nana qui tombe amoureuse du pseudo-bad boy-qui-a-un-secret-lourd-à-cacher et qui est prête à toutes les débilités pour aider son prince. Et ses copains la suivent...
Si au début ça prête à sourire, j'ai lu les 150 dernières pages balancée entre l'envie de lui coller deux baffes et celle de refermer le livre.. J'ai espéré jusqu'au bout une fin moins creuse.. Sans succès..

On aurait donc pu avoir un Bridget Jones nouvelle génération, on a en réalité un Barbara Cartland version 2013.
Et ceux qui disent que Mr Lagardinier a bien compris la psychologie féminine à travers ce livre me font réellement peur, parce que définitivement, on a bien affaire ici à un homme qui tente de se mettre dans la tête d'une femme, avec autant de finesse que n'en ont les garçons quand ils se déguisent en fille: elle tombe amoureuse en un clin d'oeil, elle pourrait du coup mourir pour lui alors qu'ils se sont à peine embrassés, elle découvre qu'il a un secret mais décide de continuer à se pâmer sans mettre les choses au clair, elle ne vit que grâce à ses copines et son nounours (!!) et vas-y que je t'en remets une couche avec des "j'ai beau être une fille, s'il était devant moi je lui démonterais sa tête" suivi trois pages après d'un "si je n'avais pas été une fille, j'aurais été aux côtés de Denis et Julien. J'enrage de n'avoir rien dit et de ne rien pouvoir faire"

Une vraie gourde, je vous dis!
Lien : http://nie-dmb.blogspot.be/
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