Latah

Club N°52 : BD sélectionnée
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On ne peut s'empêcher de penser à Predator (1er du nom) dans les aventures de ce groupe de soldats américains traqués en pleine jungle vietnamienne par une créature qu'ils ne comprennent pas.

BD visuellement très réussie et immersive.

Le groupe de soldats est intéressant à suivre avec des rebondissements inattendus.

Une vraie réussite de la première à la (toute) dernière page.

Gilles
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Guerre du Viêt Nam, un cryptide qui s'en prend à un groupe de soldats américains.

On pense évidement au 1er Predator en lisant cette BD.

C'est prenant, bien dessiné, la tension monte comme il faut.

Mörx
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L'histoire se déroule durant la guerre du Vietnam.

Dans la jungle, un petit groupe de soldats américains va vivre une aventure surprenante.

Cette BD prend son temps et le suspense monte Crescendo.

Il ne manque que Schwarzy à cette aventure...

Aaricia
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Du beau travail.
Je crois n'avoir jamais rien lu de Thomas Legrain, mais force est de reconnaître que le garçon a du talent.

Sud-Vietnam, 1965. Au coeur de la jungle, un groupe de soldats US chargés de baliser le terrain pour le "nettoyage" de l'aviation.

Un récit de guerre, donc, classique et efficace. On a tous en tête des images de films sur cette période. Des souvenirs de lectures ou de cours d'histoire, sur les raisons du conflit, l'enlisement, la guérilla communiste, les exactions commises par l'armée américaine. La photographie de Nick Ut, de cette jeune fille brûlée au napalm ...

Thomas Legrain convoque avec talent et réalisme ces bribes de notre mémoire collective.

Là où son récit devient original, c'est lorsqu'il bascule dans le fantastique, avec cette croyance populaire du Latah. Un territoire hors de tout temps, où les repères se perdent. le territoire d'une entité qui à la fois protège les hommes mais s'attaque à ceux qui viennent troubler son exil.

Et le récit bascule d'Apocalypse Now vers Predator. On aime ou pas. Et malgré la qualité du scénario et du dessin, je n'ai pas plus accroché que ça au récit.

Si ce n'est que cet aller-retour permanent entre fiction et réalité, entre Latah et dérives d'un groupe de soldats éclectiques abandonnés à leur sort - ou presque - dans la jungle au coeur d'un conflit qu'ils ne comprennent pas ou plus, permet à mon sens à l'auteur de poser la question de la culpabilité, de la légitimité ou non de nos violences, et pas seulement en temps de guerre.

Un questionnement presque philosophique ou moral, donc. J'ignore si telle était l'intention de l'auteur. C'est en tout cas mon ressenti, renforcé par l'alternance des phases du récit entre fond noir et fond blanc, le noir de la réalité, le blanc du questionnement introspectif au coeur du royaume du Latah.

« On obéit aux ordres, Neil. On obéit à ces putains d'ordres. »

En pleine guerre du Vietnam, une escouade américaine envoyée au coeur de la jungle va se retrouver traquée par un ennemi invisible et impitoyable… symbole de leur culpabilité.

Si ce récit de guerre ne s'embarrasse pas d'un scénario compliqué, celui-ci est pourtant extrêmement efficace et notamment grâce à une touche fantastique permettant de creuser l'aspect psychologique de l'histoire.

L'ambiance y est particulièrement pesante, on y ressent la fatigue liée aux longues marches à travers la jungle profonde, tout comme le stress et la peur grandissante au fur à mesure que les pages se tournent et que les morts s'accumulent. Les horreurs de la guerre ne nous seront pas épargnées et il faudra avoir l'estomac bien accroché.

"Latah" est donc un récit violent s'inscrivant dans la lignée des films comme "Platoon", "Apocalypse Now" et même "Predator" qui nous entraînent dans les méandres de la folie des soldats.

J'ai choisi cette BD pour son contexte et j'ai vraiment été emportée par ce récit qui mèle habilement les genres. On part d'un scénario de guerre, genre platoon, on poursuit par une histoire de relation entre les hommes pour continuer sur un récit qui n'est pas sans rappeler le film Prédator pour terminer dans une histoire entre l'horreur et le mysticisme.
C'est très prenant, c'est très bien fait et j'ai vraiment bien aimé mais il vaut mieux être prévenu que cette histoire est un peu trash au niveau des dessins et de la violence de certaines scènes.
Il y a tout de même quelques éléments que j'ai trouvé un peu décevants. Les personnages ne sont pas tous identifiables et, si certains sont attachants, d'autres restent interchangeables. J'ai également trouvée un peu dommage la façon dont certains éléments sont divulgués un peu au lance-pierre.
Mais dans l'ensemble, cette BD est une excellente surprise

Une statuette qui passe de mains en mains dans un rituel mystique... Puis la jungle et la fumée rouge des grenades américaines. En deux pages, le contexte est planté, le lecteur est transporté au coeur des combats et du mystère.

On traverse la jungle avec un groupe de GI chargé de nettoyer les foyers de rébellion. Tous les moyens sont bons, ou presque. Leur périple les mène dans un territoire étrange où la vengeance semble les attendre... des ennemis, un démon, une malédiction ? C'est le Latah.

Pour son premier projet en solo, Thomas Legrain propose un scénario aux confins de deux genres: le récit de guerre et le fantastique. La narration maitrisée est implacable et nous mène tout droit vers une fin de non-retour dans un décor vert étouffant.

Si l'inspiration des films américains des années 80 se fait sentir (Predator, Platoon, Apocalypse now), on ne peut qu'être admiratif du travail graphique de Thomas Legrain qui réalise des décors immersifs, des personnages consistants qui se révèlent au fur et à mesure du récit, des scènes de combat intenses dans ce qui est finalement un huis-clos dans la végétation dense de la jungle vietnamienne. A noter aussi l'excellente colorisation de Mikl !

Cet album est plus qu'un simple récit de guerre, c'est aussi une réfléxion autour de la nature humaine, la morale qui vole en éclats en temps de guerre, la douleur des peuples assiégés... et qui en plus se lit comme on regarderait un film américain à grand spectacle !

Une patrouille en pleine jungle vietnamienne rentre vers leur camp quand ils entrent dans une zone cernée par des statuettes. Rapidement, si on a un peu mal à discerner qui est qui, on comprend qu'un profond malaise règne entre eux et que quelque chose les a séparé, quelque chose qu'ils ont fait. A partir de là, tout va déraper, une mystérieuse entité va s'attaquer et faire disparaitre un par un les gars de la patrouille. Cette entité s'appelle Latah et est un humain qui a pris sur lui les péchés d'une communauté et devient un bouc émissaire. Les statuettes servent à délimiter la zone où doit demeurer le Latah.
Une histoire oppressante dans une jungle inquiétante, seul bémol la mise en route qui est un peu lente. le graphisme est d'un très bon niveau, précis et détaillé allié à une colorisation adéquate. Un exercice de style réussi.

Cet album nous raconte l'histoire d'un groupe de soldats américains isolés dans la jungle pendant la guerre du Vietnam. Leur but est le repérage de cibles afin d'effectuer des bombardements aériens dans des zones délimitées. Malheureusement pour eux, leur mission les conduira sur le territoire d'un ennemi qu'ils auraient préféré ne jamais rencontrer...

Entre guerre, action et horreur, nous embarquons grâce à un superbe dessin réaliste dans la jungle vietnamienne. Chaque page est sublime, la nature est magnifique et verdoyante. Nous pouvons également remarquer le travail minutieux autour des visages expressifs ainsi que les ombres et lumières. le scénario quant à lui commence posément, nous découvrons les soldats composant le groupe de militaires, nous ressentons les tensions et l'enfer de la guerre qui les entoure. Mais qu'elles sont donc ces mystères qui vivent au coeur de la jungle ?

Nous avons adoré découvrir cette histoire prenante et haletante qui ne nous a pas lâchée jusqu'à sa dernière page. C'est un album qui plaira aux amateurs de récit de guerre, d'action, de légende et d'horreur.

Une bd au très beau graphisme, précis et réaliste sur une légende vietnamienne d'un monstre portant la souffrance du peuple.
J'y ai personnellement vu l'occasion de revenir sur les atrocités de la guerre, ses exactions et sur sa propension à générer ses propres monstres.
Le récit est à des reflets fantastiques du fait de cette légende, mais cela ne retire rien à la cruauté de cette période, ni à celle de la guerre.
Je ne dirai pas que c'est une excellent moment de lecture, mais plutôt une lecture très intéressante.

Une BD de plus qui prend pour thème la guerre du Vietnam, mais mèle à celle-ci un côté fantastique qui lui donne un côté original bienvenu. La légende à laquelle se rattache tout l'aspect fantastique et horrifique est semble-t-il forgée de toute pièce par l'auteur, bien que l'on trouve en Asie du sud-est et en particulier en Malaisie et Indonésie un syndrome éponyme, le Latah, mais aux manifestations bien différentes -- et moins violentes. J'ai apprécié le découpage du récit, bien maîtrisé, et le dessin : celui-ci est clair, réaliste et très documenté. Il manque peut-être un petit peu de caractère, au sens où je ne suis pas certain de reconnaître la "patte" de Thomas Legrain au premier coup d'oeil. Pas de quoi vous faire renoncer à donner sa chance à cet excellent album.

Parce que la guerre du Viet-Nam n'est pas encore assez traumatisante, nous voilà en compagnie d'une escouade de soldats US prise au piège d'un esprit vengeur. Esprit qui n'a que l'embarras du choix pour choisir ses victimes tellement le pays regorge d'ennemis/envahisseurs.
Latah, c'est l'histoire d'un éternel recommencement. L'histoire de guerres qui ne finissent pas, faites par des hommes qui n'en veulent pas, commencées pour d'obscures raisons. Des conflits qui font de la haine une seconde nature. Qu'elle soit instruite (US/Vietnam) ou génétique ( le racisme qui gangrène l'escouade), cette haine empêche les hommes de progresser.
Malgré un scénario plutôt basique l'histoire se suit avec intérêt notamment grâce aux dessins et aux couleurs. le réalisme des dessins donne à l'histoire ce que les dialogues et autres descriptions ne peuvent remplacer.
Nous sommes plongés au coeur de cette troupe, membre à part entière de cette aventure horrible à tous points de vue.
Une belle oeuvre pour un sujet inépuisable.
Bonne lecture.