Ce tome 21 intitulé "La Porte des âmes", et paru en 1996, revient à la Science-Fiction pure et dure car la Team Yoko repart dans les étoiles...
A bord des vaisseaux d'Hégora et de Gobol (obtenus pour que l'auteur s'éclate et nous éclate avec des machines magnifiquement dessinées, et un petit flashback pour nous expliquer qui est l'Akina dont elle donné le nom à l'IA de qui dirige son appareil spatial n'aurait pas été superflu), la Team Yoko enquête sur d'étranges sondes transtemporelles... Khâny refuse catégoriquement d'enquêter plus avant car elle sait où cela va la mener, mais Yoko décide d'enquêter plus avant car elle ne sait pas où cela va la mener...
Notre héroïne découvre ainsi dans ce qu'il semble être un univers de poche une communauté de Vinéens déviants... Et nous découvrons des survivants du cataclysme qui n'hésitent nullement à remplacer les organes biologiques par des organes technologiques, voire à voler le corps d'un autre quand les pièces détachées viennent à manquer... Car en suivant les enseignements de la reine sorcière Isora, scientifique de génie bannie de Vinéa après avoir découvert l'immortalité numérique, on est capables de digitaliser les personnalités pour les transférer à volonté d'un corps à l'autre (intégralement ou par morceaux)... La religion semble avoir un aspect prédominant, mais c'est un gros bordel : on suit ainsi le chassé croisé de l'expérimenté Ethera en quête de vengeance et de l'inexpérimenté Litsy en quête d'identité car on a échangé leurs souvenirs... (Ethera a été transformée pour servir de réceptacle à Isora, et après s'être défigurée elle a été mutilée dans un accident... Elle veut retrouver ses souvenir offerts à Litsy, pour tuer Isora quand elle sera à nouveau incarnée dans un corps de chair et de sang. Sauf que Litsy qui veut aussi retrouver ses souvenirs elle la fille d'Isora !)
On aurait pu avoir un magnifique récit peu ou prou dystopique comme la SF des années 1970/1980 savait si bien le faire (voir un récit cyberpunk !), mais comme on ne sait rien des objectifs de Gulta et de Wodek, qu'on ajoute plusieurs whodunits et que la tourmentée Ethera change radicalement d'avis au cours du récit (à cause des transferts de souvenirs?) c'est quand même compliqué à suivre... Par contre on s'appesantit sur les heurs et malheurs du comic relief Myna qui franchement ne sert pas à grand-chose ! Au final Yoko est obligé de laisser tout le monde à son sort et pleure toutes les larmes de son corps, tandis que Khâny lui redit qu'elle aurait pas dû se mêler de tout ce merdier : je ne saurais vous dire qui a raison de l'une ou de l'autre...
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Je n'ai pas trop aimé le scénario de ce volume, même si on y retrouve avec plaisir Myna et si Yoko, toujours aussi sensible et généreuse, se fait une nouvelle amie.
J'ai trouvé ces histoires d'échanges d'âmes un peu alambiquées et je n'ai pas accroché à cette histoire autant qu'aux autres.
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La porte des âmes est une des aventures très science-fiction de Yoko, dans le monde des vinéens qui n'en finissent pas d'avoir en leur rang des psychopathes : leur science phénoménale n'est pas toujours tournée vers le bien... ici, pour l'immortalité, on mélange corps humain et robot et on va jusqu'à transférer les âmes. Bien sûr, l'aventurière au grand coeur s'en mêle.
Ce n'est clairement pas le meilleur tome de la série : l'histoire est vraiment alambiquée avec des personnages qui n'apportent pas grand-chose et surtout une histoire où je ne comprends pas le comportement de Yoko qui semble préférer l'aventure avec des inconnues à peine aimables plutôt que ses amis fidèles et la petite Rosée comme doit le lui rappeler Vic...
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Dans les albums de Yoko Tsuno, il y a toujours ce je ne sais quoi, ce charme mêlant nouvelles technologies et robotique à de la poésie. Les sentiments, l'aspect "humain" ont toujours le dessus sur le côté scientifique et j'apprécie beaucoup cela. Ici, l'histoire en elle-même, je l'ai trouvée assez complexe, mais pas au point de me faire décrocher.
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Petit retour chez les Vinéens. Sans transition, comme il en a l'habitude, Leloup nous plonge dans de la science fiction 100% pur jus. C'est hyper bien dessiné et scénarisé de manière un peu chaotique. Il faut bien le dire.
C'est alambiqué et les explications longues et ardues sont dignes de la série. le dictateur est -fatalement- vinéen. Yoko fait d'ailleurs une remarque à ce propos, lorsque son vis-à-vis enlève son casque... "il est bleu bien entendu" dit-elle.
J'ai particulièrement apprécié l'idée d'âme. Pas spécialement ce que Leloup en fait. Mais l'idée même d'âme. Un peu de mystique dans un monde hyper technologique, voilà qu me convient. Bien sûr, Leloup va encore dans l'excès. Et on frise régulièrement la carte rouge pour incohérences.
Par contre Mieke qui fait du waterzooi pour les Vinéens... là, j'encaisse pas ce côté gaudriole qui sied assez mal à la série. Mais Leloup dessine pour les enfants, alors on sent bien qu'il a de l'affection pour Pol et Mieke.
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Yoko qui se fait appeler à l'aide comme souvent et va à la découverte d'un nouveau monde contre l'avis de son amie bleue dont j'ai un trou de mémoire pour le prénom (khany ?)
Comme souvent on va de rebondissement, en rebondissement. Pour finir par la naissance d'une nouvelle amitié.
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