AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de airess600


La quatrième de couverture est parfaite pour résumer ce livre. J'étais prévenu mais quand même. Il y a un oubli impardonnable :

Patricia Hignsmith tout juste citée dans l'article sur le vieil Alfred.

Plus qu'un crime, c'est une faute. Même si on n'apprécie pas son style ce qui, vous l'aurez compris, n'est absolument pas mon cas, Il faut rappeler que plusieurs livres de cette auteure Majeure du roman noir ont donné lieu à plusieurs adaptations de très très grands films : L'inconnu du Nord-Express, Plein Soleil et l'Ami Américain . Ne pas parler de Patricia Highsmith, ce n'est pas classe du tout. On aime ou on n'aime pas mais on écrit dessus même et surtout si on estime avoir une bonne raison de l'ignorer .

Injustice criante: Carl Hiaasen, le roi du roman noir déjanté . Son anti-héros récurrent qui est un ex gouverneur de Floride nommé Skink affublé d'un bonnet de douche. Il est au moins aussi déjanté que le héros de Tim Dorsey : Serge le psychopathe .
Cet auteur rend hommage dans un de ses livres à Carl Hiaasen, lui pfff …..

Mis à part mon gros reproche du début qui m'amènerait presque à aller fouiller sur le Dark Net voir si je peux trouver un Tchétchène low-cost afin d'apprendre les bonnes manières au Pierrot . Ce n'est pas moi qui a commencé sur cette pente dangereuse mais un autre Babelionaute dans une de ses critiques ( Cherchez, vous trouverez , il y parle d'une rotule et d'un démonte-pneu ).

Blague à part, la « doudou » list de Lemaitre comporte plein de belles choses puisque je les adore :
Meyer, Ellory, Ellroy, The Wire , le Lézard lubrique de Mélancholy Love, Trevanian, Stockholm noir etc ….. et plein de surprises ( Whitmer, je ne connais pas ) dont j'espère bien faire mon miel plus tard.

Evidemment c'est très bien écrit avec les hommages et les rosseries qui vont bien. Après, c'est le danger entre le côté « pan sur le bec » bien asséné et le côté un peu "donneur de leçon » à certains auteurs dont le comportement humain n'est pas à la hauteur de leurs qualités littéraires. La frontière est parfois mince . J'eusse aimé la même cruauté avec des auteurs dits de gauche qui sont à l'évidence des gens estimables mais dont le talent littéraire ne me saute pas aux yeux. J'ai en tête Brett Easton Ellis mais j'avoue , je suis de parti pris.

Voilà, qui aime bien châtie bien et l'essentiel est que c'est un livre d'amoureux qui nous le fait bien ressentir.

Enfin, je terminerai par une surprise que j'aurais bien aimé voir : La trilogie du Caucase de Julia Latinyna . C'est au même niveau que Stockholm noir.
Commenter  J’apprécie          31



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}