La Nuit des enfants rois

Je pense que je n'ai pas lu ce livre au bon moment, c'est à dire durant mes vacances. Ce livre est sombre et je l'ai trouvé extrêmement violent. Il ne correspondait pas du tout à la quiétude de mon lieu de vacance. J'ai aussi trouvé la fin un peu "vite expédiée".
En conclusion, je n'ai pas beaucoup aimé.

Une histoire plaisante, qui commence doucement et monte en tension au fur et à mesure. J'ai lu les quelques soixante dernières pages d'une traite tant c'était devenu prenant.
Le scientifique de génie Jimbo Farrar, aidé de son super-ordinateur Fozzy, a repéré alors qu'ils étaient enfants sept génies aux capacités incroyables. Il a fait en sorte de les réunir, curieux de voir ce qu'ils feraient une fois ensemble. Mais, lorsqu'ils se rencontrent enfin, les Sept, devenus adolescents, sont victimes d'une agression qui va les remplir d'une rage profonde envers le reste de l'humanité. Commence alors un jeu du chat et de la souris de plus en plus mortel entre Jimbo et le groupe des Sept qu'il a "créé".
C'est intéressant de voir le sentiment de toute puissance qui peut résulter du fait d'être d'une intelligence supérieure à la moyenne. Ici, les adolescents sont si doués qu'ils en deviennent plus que de simples mortels : il est répété plusieurs fois qu'ils sont impossible à stopper parce qu'ils ne font pas d'erreur, qu'ils prévoient tout à l'avance, les réactions de tout le monde. Ils tuent aussi sans remord parce qu'ils n'ont pas le sentiment d'appartenir à la même espèce que ceux qui les entourent, ils sont "au dessus".

Le roman se lit facilement, l'écriture est vraiment simple et il y a même pas mal de traits d'humour dans les dialogues. J'ai trouvées un peu longues les explications sur la façon dont les Sept détournent de l'argent, mais c'est surement rendu fastidieux à dessein, pour qu'on comprenne à quel point ce qu'ils font est complexe. Les adolescents ne sont pas beaucoup caractérisés non plus, à part quelques uns, mais là encore ce doit être fait exprès pour les représenter en tant qu'entité.

Le plus fascinant reste cette relation ambigüe entre Jimbo et les Sept, parce qu'il hésite sans cesse entre les protéger et les arrêter, même quand ils commencent à commettre des meurtres, et que les Sept ressentent eux aussi le besoin de le préserver. Parce qu'il leur ressemble, il est intelligent, comme eux, et il aurait facilement pu les rejoindre, une partie de lui - celle qui est demeurée dans l'enfance, en a même envie.

L'idée principale reste que la violence et la cruauté des Sept est liée à leur âge : c'est un peu la théorie de l'état de nature, les enfants sont proches de la nature et donc de la sauvagerie irraisonnée. Jimbo a lui-même ressenti cette violence étant enfant, mais il s'en est tiré en devenant adulte. Il reste tout de même une part d'enfance en lui, et c'est cette part là qui est fascinée par les Sept.

La fin est peut-être un peu trop rapide est facile, mais après nous avoir répété que les Sept étaient impossible à contrer, j'imagine que c'était la seule possible. Tout de même, elle soulève quelques questions : est-ce qu'on doit excuser les meurtres des enfants parce qu'ils sont maintenant adultes ? Ou bien est-ce parce qu'ils sont si intelligents et qu'ils sont donc, d'une certaine manière, au dessus des lois ?

Ce livre m'a été offert par mon oncle. L'idée que des enfants génie décident de se venger de leur solitude est effrayante. Impossible de lire ce livre sans penser aux enfants surdoués qui existent vraiment et qui sont si souvent incompris, qui ne sont pas dans un milieu adapté à leur intelligence et où ils pourraient s'épanouir. Heureusement tous ces enfants ne deviennent pas des tueurs, assoiffés de sang et de vengeance.
L'ordinateur Fozzy m'a beaucoup fait penser à l'ordinateur du film "2001, L'odyssée de l'espace". Malgré le suspens de l'histoire, de se demander ce que vont devenir ces enfants, ce qu'ils font faire de mal, je trouve que c'est une lecture passe-temps et la fin m'a déçue car j'ai trouvé qu'elle était bâclée.
Lien : http://unlivreunwakanda.cana..

J'irais pas jusqu'à dire que ce livre est époustouflant, mais j'ai passé un excellent moment en sa compagnie. du suspense, du mouvement des ingrédients qui vous donnent envie de le lire d'une traite... Par contre déçue par la fin qui se termine trop simplement.

Un livre paru il y a plus de 25 ans mais qui n'a pas pris une ride. Un groupe de 7 enfants-génies qui s'associent pour voler, tuer, commettre les pires horreurs. En toute impunité. A leurs côtés, Jimbo, un informaticien géant et surdoué qui passe son temps à discuter avec un ordinateur hyperpuissant mais assez déjanté (il s'exprime en imitant des stars de cinéma) et à s'amuser avec un train électrique. Qui est vraiment Jimbo ? Un doux rêveur gentil, ou tout le contraire ? Un ange-gardien, ou un démon ? Impossible de savoir avant la chute. Mais chut...
L'histoire se tient du début à la fin, c'est plein d'humour malgré le fond assez noir.
Un très bon moment de lecture.

Un institut recherche, par l'intermédiaire d'un super ordinateur et de son non moins génial Jimbo, à travers le pays des enfants "génies".
Jimbo en découvre sept mais ne le fait pas savoir. Il va leur rend visite chaque année sans leur parler.
Dix ans plus tard, une trentaine d'enfants, dont les sept, sont réunis pour être former dans un institut spécialement créé. Lors d'une sortie à Central Park, les sept sont agressés, certains violés et battus. C'est l'élément déclencheur. A eux sept, ils vont voler par trafic informatique et bancaire plusieurs millions de dollars. Mais voler n'est pas suffisant : tuer toutes les personnes impliquées dans ce projet de Fondation est plus intéressant. Les millions détournés, les meurtres parfaits se succèdent. Une hétacombe. Seul Jimbo sait ce que les sept ont fait. Après les avoir protégé pendant toutes ces années en ne révélant pas leur existence, il n'a pas d'autre choix que de lutter contre eux. Car sa vie et celle de sa famille sont également menacées. Mais les sept ne font qu'un seul esprit. le seul moyen est de les diviser. Ce que réussit Jimbo. Les éléments les plus dangereux des sept sont alors abattus, par d'autres éléments des sept eux-mêmes.

Aventure halettante avec une multitude de précision sur les techniques informatiques et bancaires permettant de détourner de l'argent.
Les sept génies nos emmènent dans une histoire sombre et nous interrogent sur la place des surdoués dans notre société.

Il faut attendre une centaine de pages pour parvenir enfin à ce que nous annonce la quatrième de couverture. Cent pages qui m'ont paru longues, pendant lesquelles j'ai failli abandonner la lecture de ce roman. Mais heureusement, j'ai poursuivi et avec le recul, en ayant lu jusqu'au bout, je comprends que cette "introduction" était nécessaire.
Un roman qui garde le suspense jusqu'au bout, qui nous procure le sentiment d'être manipulé. C'est clairement un livre qui donne l'impression d'être dans un film; d'ailleurs, il a inspiré le film The Prodigies, preuve en est que mon sentiment n'a pas été unique...

Un des premiers romans que j'ai lu. Un des premiers romans qui m'a fait aimer la science-fiction. Ça commence comme ça «Cela arriva sous terre dans le silence, dans cette immense salle insonorisée où ça clignotait et cliquetait doucement »
C'est un génie de l'informatique Jumbo Farrar
C'est un ordinateur surpuissant. Ce sont 7 enfants surdoués pour le meilleur comme pour le pire. Mais je vous en prie si vous le pouvez, si se n'est déjà pas fait ne lisez rien de plus. J'ai eu la chance de lire ce livre sans rien en savoir et j'ai été prise au dépourvu j'ai senti monter l'angoisse, l'inquiétude latente alors que lire d'avance le résumé tel qu'il est rédigé gâche vraiment le plaisir.
Dans tous les cas je vous souhaite une bonne lecture

Une histoire glaçante mettant en scène des adolescents surdoués devenus d'une extrême violence sous l'emprise de l'un d'entre eux. Un récit qui m'a mise très mal à l'aise.

Bien que divertissant, je reste sur ma faim. L'intrigue se veut sûrement surprenante mais reste finalement linéaire. En ce qui concerne les personnages j'ai eu du mal à adhérer à ces intelligences supérieures qui m'ont semblé bien trop artificielles et construites de clichés.