Les mondes d'Aldébaran - Cycle 2 de Bételgeuse, tome 2 : Les survivants

Kim se retrouve chef d'expédition et cela ne va pas être de tout repos. Une fois sur place elle va se rendre compte que tout n'est pas rose et va devoir faire preuve d'ingéniosité pour découvrir ce qui se passe réellement entre les intrigues des différents groupes d'humains, les "animaux" Imuls doué ou non d'intelligence et bien évidement notre Mantrisse qui a l'air de communiquer avec quelque chose sur cette nouvelle planète.

Le mystère s'épaissit en avant pour le tome 3 pour en savoir plus. J'ai l'impression qu'on rente plus rapidement dans le vif du sujet sur ce cycle !

Il faut un petit temps pour s'habituer au graphisme assez particulier de Léo. Les personnages sont un peu difformes. Par contre, des paysages se dégagent une force incroyable. Les couleurs verdoyantes soulignent l'immensité des arbres et de l'ingéniosité de la nature. Pour les animaux à part les lums, ils sont au même rang que les humains. Sans oublier que le bédéaste aime particulièrement les seins des femmes. Quand il peut souligner leur grosseur, il n'hésite à bien faire le trait. Et sinon, on peut les voir à l'occasion. Est-ce que cela apporte quelque chose au récit? Pas du tout, c'était gratuit et pour faire plaisir aux lecteurs mâles. Bien que le récit tourne autour des femmes qui vont servir d'esclaves sexuelles des hommes soit disant pour la survie de l'espèce, la sexualisation n'est pas nécessaire. Mais le classicisme sévit et cultive les clichés d'un autre temps.

Côté scénario, notre équipe de l'espace qui s'est recomposé doit faire face à l'improbable. le milieu naturel n'est pas forcément hospitalier. D'ailleurs, le premier sorti est tué par un étrange insecte géant. Puis des communautés d'humains vivent avec des principes différents du rapport à autrui et à la nature. Machisme, misogynie, guerre d'égo, violence... tout y est pour représenter une nouvelle société. Etonnamment, elle ressemble beaucoup aux anciennes. Surtout quand on sort l'argument totalement faux de la nature avec des hommes forts et des femmes faibles. Elles doivent se soumettre à la raison porter par le clan du service trois pièces. Encore une démarche révoltante qui espérons n'est pas censé être normal. En tout cas, un peu de révolte sommeille. La suite fera peut-être la différence.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Je le savais, je le savais ! Ce sont encore les femmes qui sont victimes, consentantes semble-t-il, du système.
Les voilà cantonnées au rôle de poules pondeuses. Quelle horreur ! J'espère que l'équipe d'Aldébaran, débarquée sur cette planète, va y mettre le holà !
L'eau est rare sur Bételgeuse. C'est un « désert aride aux canyons verdoyants ».
La flore et la faune sont exotiques. Les iums ont l'air de gros nounours noir et blanc, intelligents mais peut-être dangereux. On ne le sait pas encore.
Au suivant, ne perdons pas de temps...

Kim est décidément de tous les bons coups, la voilà propulsée à la tête d'une expédition destinée à savoir ce qui s'est passé avec Bételgeuse.
Et évidemment, une fois sur place, aventures et désillusions seront de mises.
A nouveau des phénomènes étranges qui nous font penser que la Mantrisse (qui je le rappelle à communiqué depuis Aldébaran avec Bételgeuse) n'est pas loin.

Un peu moins d'engouement pour cette série que pour la première, je dois l'avouer, mais le mystère est tel, qu'on ne peut que, dans une fuite en avant, avaler les tomes à la suite pour connaître le dénouement.
Ah, si l'auteur passe son temps et ses tomes à critiquer (à juste titre) la main mise de l'homme sur le devenir de la femme en temps de crise, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il adore la plastique de ces dames. Pas un seul album sans voir et revoir de généreuses poitrines défiant la gravité, et il faut avouer qu'il dessine bien le bougre.

Ce deuxième opus se lit très bien, grâce au graphisme couleur impeccable et au suspens maintenu par plusieurs intrigues menées en parallèle. le groupe d'explorateurs mené par la fougueuse Kim est confrontée à un bestiaire aussi merveilleux que dangereux et à une société tyrannique envers les femmes. A part quelques invraisemblances, comme le niveau avancé de l'urbanisation pour un groupuscule de survivants qui ne sont présents sur la planète que depuis 10 ans, cet album pose des problématiques philosophiques riches sur la vie, en témoigne la décision étonnante et très mure de Kim qui clôt l'album.

Un série aussi réussie que la série précédente (Aldébaran).
Je peux reprendre intégralement ma critique précédente.
Sur cette nouvelle planète, LK2o sait conserver cet esprit qui a rendu la série Aldébaran aussi captivante. Il nous fait voyager dans un monde aux nombreux points communs avec le nôtre mais pourtant si différent. Il crée encore de nouveaux animaux aux caractères différents, source d'interactions, de relations riches pour le déroulement de l'aventure.

A travers ce monde imaginaire mais aux nombreux points communs de la société on ne peut s'empêcher de penser que son imaginaire s'ancre profondément dans l'observation de notre monde, de nos sociétés.

Une nouvelle totale réussite

Alors que dans le cycle d'Aldébaran les relations amoureuses entre les différents personnages étaient construites de tome en tome et de façon assez intelligente et profonde, ce tome-ci va accumuler les coups de foudre ridicules, les discussions puériles et des scènes dénudées majoritairement inutiles compte tenu du lieu, de la situation et de la mission de reconnaissance du groupe de Kim.

Pour le reste, dans la continuité de l'excellent tome d'introduction, les paysages et créatures incroyables de Bételgeuse vont continuer à défiler et l'aventure et l'intrigue vont se préciser. L'origine du drame sur Bételgeuse et le scindement en deux communautés se précise et le groupe de Kim va entrer en scène afin de jouer le rôle ingrat et difficile d'arbitre.

J'ai trouvé le rythme un peu moins élevé que dans les autres tomes des mondes d'Aldébaran et contrairement au cycle précédent Leo introduit ici un véhicule futuriste (aéro-jeep) qui ne m'a pas trop convaincu et qui dénote un peu avec les paysages de Bételgeuse (mais je suis peut-être un peu trop sévère là).

Ce second tome ne m'enthousiasme pas.
Je trouve l'enchaînement des scènes un peu trop simpliste un peu comme les dialogues d'ailleurs. Donc j'en sais pas beaucoup plus qu'à la fin du tome 1, j'ai juste fait connaissance avec les méchantes créatures de la planète.
Je vais continuer ma lecture... peut-être pourrais je changer d'avis

Bon, si je fais un gros effort et que je retire tout ce que je n'aime pas...et bien, j'aime bien.
Bon, il faut éviter de lire tous les tomes à la suite autrement ces petites choses qui m'insupportent chez Léo m'explose au visage et l'ensemble fini par vraiment me saouler.
Dans ce tome, il faut dire que l'ambiance est assez bien présentée. Kim, son équipe et les deux survivants de la navette Tsolkowsky arrivent sur Betelgeuse. A peine atterris, un drame arrive (un grand classique) et Kim se retrouve en charge de l'opération. elle se retrouve alors confrontée à la réalité de la vie sur la planète et sur les deux camps qui s'y sont formés.
La narration est plutôt fluide et l'histoire est prenante une fois qu'on retire toutes les considérations sur les seins, la beauté, le charisme de Kim et de sa nouvelle amie, Inge (qui est originaire de Koksijde, sur la côte belge, où je passe mes vacances depuis que je suis née...l'univers est parfois petit).
Côté dessin, c'est du Léo...je n'aime pas, c'est comme ça...

Ce cycle 2 des mondes d'Aldebaran est vraiment plus passionnant que le cycle 1. D'abord par cet antagonisme entre 2 groupes bien différents puis les énigmes au niveau de la situation des vaisseaux et des « habitants » intelligents ou pas de la planète.