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3,41

sur 175 notes
Bizarre, bizarre me dis-je dès le début de la lecture de ce nouvel opus de Donna Leon...Impression qui ne fait que se confirmer au fil des pages, à mon grand désarroi. Des phrases bancales, des impropriétès flagrantes, des approximations douteuses, voilà qui n'est pas habituel...Je vous livre tout de suite la clef: ce n'est plus le même traducteur !!! Par ailleurs l'intrigue se traîne un peu en longueur. Serait-ce le livre de trop ? J'espère que non mais j'ai terminé déçu sur un "dénouement mal cuit".
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Donna Leon, écrivaine américaine qui vit depuis de longues années à Venise, nous offre avec « Brunetti entre les lignes » un beau voyage dans la cité vénitienne. Elle nous fait pénétrer dans le monde des livres anciens et du milieu des bibliophiles.

Le commissaire Guido Brunnetti est appelé à la bibliothèque Merula. Quelqu'un a volé de très anciens livres et arraché des pages dans d'autres volumes.
Avec l'aide de son assistant, l'ispettore Vianello et de la Signora Elettra la secrétaire du Vice-Questore Patta, Brunnetti enquête dans le monde des collectionneurs et du marché des livres anciens et rares.

J'ai beaucoup de mal à juger ce roman. L'intrigue est simple, le monde des livres est bien décrit. Mais le récit fini tellement brusquement qu'on se demande s'il est fini. On retiendra surtout du roman l'univers vénitien. Donna Leon utilise sa connaissance de cette ville pour nous faire une description parfaite de la vie à Venise, dès le début on se sent dans la cité des Doges.
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Un délice ! J'ai lu ce livre tambour battant ! On retrouve toujours l'amour de l'auteur pour la Sérénissime qu'elle décrit à la perfection, pour la psychologie des personnages à travers la corruption, la perversion, les travers du monde, tout ce qui pimente une enquête du commissaire Brunetti, sans oublier la bonne cuisine dont il est si gourmet. Nous irons même prendre un cappuccino au Florian...

Au passage, Donna Leon n'oublie pas d'égratigner les envahissants paquebots qui ne peuvent s'empêcher de venir raser Venise, pour mieux la mitrailler, pour mieux ébranler les pilotis sur lesquels la Cité est construite. Et l'on comprend que si aucune décision n'est prise pour empêcher cela, c'est parce que certains Vénitiens sont consentants...Vous avez dit corruption ? Donna Leon sait mettre le doigt là où cela fait mal.

Mais l'enquête démarre dans la Bibliothèque Merula, dans le Sestière de Dorsoduro, où les visiteurs viennent consulter les livres anciens, et à l'occasion les piller et les voler. Les hasards de cette enquête conduisent le lecteur à se remémorer le souvenir de Tertullien, le chrétien de Carthage, de Justinien, Quintillien, Saint Jérôme, Manuce et autres Pères de l'Eglise... L'intrigue se révèle tortueuse pour le commissaire, il y a 2 suspects potentiels, un Américain et un Italien, et puis un crime... Les pistes sont brouillées voire sans issue, mais Brunetti saura s'en débrouiller, avec l'aide de sa collègue Griffoni et de la fidèle Signorina Elletra bien sur ! Dénouer l'improbable est là tout l'art de Donna Leon !
Lien : http://lecturesdartlubie.blo..
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Un très bon polar, de la plume de la plus vénitienne des Américaines, une histoire qui a comme point de départ le pillage des livres anciens.

Un polar qui ravira les amateurs de bouquins. En plus d'une intrigue policière, on y parle d'histoire antique, d'études classiques, de grec et de latin. On discute aussi des motivations des collectionneurs, de la passion pour les livres en tant qu'objets ou en tant que textes qu'ils contiennent.

On glissera sur les travers de la politique italienne, sur le snobisme des grandes familles, sur la vie des habitants d'une ville périodiquement infestée par les touristes.

Et tout ça, avec le commissaire Brunetti et son humour subtil, avec la bonne cuisine de son épouse Paola et le somptueux décor de Venise,

Que demander de plus pour un bon moment de lecture ?
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Les enquêtes de Brunetti ne sont jamais trépidantes, je vous l'accorde, mais tout de même, il ne se passe pas grand chose dans ces pages.
Le vol de livre occupe un bon premier tiers, avec l'inspection de la bibliothèque, la découverte des livres absents, la description du personnel de la Mérula.
L'assassinat arrive bien plus tard et ne semble pas passionner Brunetti.
Et moi non plus.

La solution apparait un peu toute seule, murissant (trop) doucement.
Certains personnages semblent suspects, mais on ne saura pas ce qu'ils cachent (super pénible dans un policier).
Cela m'a semblé manquer franchement de rythme et d'intérêt.

Et puis il n'y a quasiment pas de pâtes !!
Brunetti rate les repas, il oublie de manger, à part un plat d'artichauts à l'huile.
Je suis restée sur ma faim.

Quant à la fin, d'ailleurs, elle est franchement nullissime !!
Donna Leon devait en avoir marre, elle a craqué et envoyé son manuscrit à son éditeur qui la harcelait, je ne vois pas d'autre possibilité !
Ou elle voulait partir en vacances, ou il faisait beau et elle n'en pouvait plus de souffrir sur cette histoire.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus.
Les pages se tournent tout de même facilement, c'est bien écrit et sans incohérence.
On se promène dans Venise (Brunetti a envie de profiter du printemps, ça tombe bien), il y a quelques lignes contre les bateaux de croisière qui abîment les palais, d'autres sur l'aristocratie vénitienne, mais pas de charge contre les habituels malversations.
Quand on apprécie cette série, ce n'est pas désagréable, bien que ce ne soit pas trépidant.

Si vous aimez Brunetti, vous aimerez peut-être le suivre ici, mais si vous ne l'avez jamais lu, ne commencez pas par celui-là.
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Brunetti et son épouse Paola adorent les livres, d'auteurs romains pour lui, Henry James pour elle. Brunetti se retrouve donc face à un pires délits qu'il puisse imaginer lorsqu'une directrice de bibliothèque vénitienne informe la police que certains de ses plus vieux ouvrages ont été vandalisés, leurs dessins et cartes étant soigneusement découpés pour être volés.
Le coupable est manifestement un pseudo professeur d'histoire américain qui a disparu avec la découverte de ces actes de vandalisme. La directrice appréhende d'officialiser la situation, car une bonne part des ouvrages provenait d'une donation privée, émanant d'une comtesse que Brunetti connaît vaguement par l'entremise de ses beaux-parents. Comment va t-elle réagir ? Va t-elle couper les subventions ? Les employés de la bibliothèque n'ont remarqué, outre cet américain, qu'un autre lecteur assidu : un ancien prêtre défroqué adepte de la lecture de Tertullien, un des pères de l'Église.
Donna Leon brode autour de ses thèmes favoris : corruption, prévarication, dégradations de la cité des doges, et offre à Brunetti l'occasion de perfectionner sa bibliophilie. L'enquête passe bien entendu aussi par quelques réflexions De Paola et de Vianello sur la société et ses dérives et par quelques bons petits plats préparés pour la famille Brunetti par la femme du commissaire.
Les enquêtes de Brunetti n'avancent jamais bien vite, mais est-ce une forme de lassitude, j'ai mis plus de temps qu'accoutumé à trouver de l'intérêt à cet opus. En gros le premier tiers fait dans la facilité, avec une accumulation de remarques très usuelles chez Donna Leon sur l'impact des bateaux de croisières sur les fondations des demeures vénitiennes ou la faiblesse du budget italien pour la culture. le deuxième tiers enlise l'enquête sur des à côté, notamment sur la caste de la noblesse vénitienne. le dernier tiers du livre ramène enfin Brunetti à son enquête, et il n'était que temps, car on avait presque oublié qu'il fallait trouver un coupable dans cette affaire.
Donna Leon a fait mieux, et a écrit des pages plus alertes, et moins prévisibles, mais les chapitres finaux sont prenants et l'ensemble est somme toute assez conforme à tout ce que contient cette sérénissime série.
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Une bibliothécaire appelle le commissaire, en panique : des pages ont été volées de plusieurs livres anciens de grande valeur ! Même si Brunetti ne s'y connaît pas vraiment en livres anciens et ne comprend pas forcément la valeur sentimentale que certaines personnes peuvent leur attribuer, il se lance dans cette enquête. Rapidement, il arrive sur les traces d'un chercheur venu à la bibliothèque et disparu depuis, mais est aussi intrigué par Tertullien, un ancien prêtre qui relit sans cesse les pères de l'Église et qui était sans doute présent au moment des vols.

Comme en ce moment j'essaye de combler mes lacunes en polar, je ne connaissais que de nom Donna Leon. J'ai pris ce livre au hasard, mais j'ai été ravie de voir que cela se passait dans le domaine des livres. Pour ceux qui comme moi ne connaissent pas, il est aussi tout à fait plaisant de lire un roman qui se passe à Venise, tout à la fois l'Italie, mais aussi une ville bien particulière.

L'écriture est fluide et très agréable, l'enquête est intéressante et on se prend vite au jeu. Malgré le côté flegmatique de l'enquêteur qui prend son temps (mais après tout, résoudre un vol de livres, ce n'est sans doute pas aussi urgent ou stressant qu'enquêter sur un enlèvement) on ne s'ennuie pas, au contraire. On flâne avec Brunetti et on découvre la ville côté habitants et non côté touristes.

Même en prenant en cours de route les éléments du background (notamment sa situation familiale) sont tout à fait compréhensibles sans avoir lu d'autres tomes (ce qui est fort agréable).

C'était donc un roman fort agréable pour découvrir ce nouvel auteur ! Qui est partant pour une balade à Venise ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Et voilà, je viens de fermer le 27eme roman de Donna Leon, la 27eme aventure du commissaire Brunetti, et je n'en suis pas fatiguée, prête à lire la prochaine dès qu'elle paraîtra.
Quel plaisir de retrouver non seulement le commissaire déambulant dans Venise, mais aussi Paola, son épouse, les enfants qui ont bien grandi, et puis l'équipe du commissariat notamment Vianello, Elettra et même Patta.
Chaque roman est pour Dona Leon l'occasion d'aborder des problèmes de société. Dans ce dernier recueil il sera question du trafic des oeuvres d'art : dans une bibliothèque des livres anciens sont endommagés, des pages sont arrachées pour être revendues à des collectionneurs peu scrupuleux.

Comme toujours Brunetti découvrira la vérité et clôturera son enquête, mais comme souvent l'affaire sera classée sans procès et sans condamnation.
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toujours la même ambiance mais cette fois si la fin n'est pas une fin cela tourne en queue de poisson dommage
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Une belle découverte de cet auteure , à travers ce roman, bien que j'en ai entendu parler, l'occasion ne s'était pas encore présentée ( bien que j'ai dans ma PAL Deux veuves pour un testament que m'a prêté ma soeur) . C'est donc chose faite avec ce premier roman pour moi, je remercie les Editions Calmann-Levy et NetGalley qui m'offrent l'opportunité de faire de belles rencontres et promenades culturelles Si j'ai bien compris ce tome est le 23e opus des enquêtes du commissaire Brunetti. Et cela pourrait être dérangeant pour la compréhension de l'histoire.
Et bien absolument pas, malgré le fait que le contexte familial de notre personnage principal soit fréquemment évoqué dans cette intrigue. Je ne me suis absolument pas du tout trouvée perdue. Cet opus peut se lire indépendamment des autres.
L'auteure nous transporte dans un magnifique promenade à Venise toile de fond de ce polar. Je ne connais toujours pas cette ville et il serait peut être temps de s'y rendre avant qu'elle ne finisse pas prendre l'eau de toute part (Une chose est sure j'éviterais les bateaux de croisières, qui y accostent, persuadée comme l'auteure de son l'impact néfaste pour les fondations de la ville, comment a-t-on pu le cautionner ?)
Outre l'enquête, l'auteur nous fait part de inquiétude de la population Vénitienne ( tout au moins de certains ) sur le devenir de la cité des Doges , à travers les propos de nos protagonistes. le tout sous la magnifique plume de l'auteur est clairement expliqué et rend l'histoire on ne peut plus réaliste dans un contexte politico-social qui m'était totalement inconnu.
Et amoureux des livres , ce roman est pour nous puisque nous plongeons avec délice dans une bibliothèque majestueuse, dans laquelle nous aimerions nous aussi consulter des livres anciens je me suis imprégnée des odeurs et de toutes les sensations ressenties au contact des livres.
Je me suis révoltée devant le vol et la destruction à des fins lucratives d'ouvrages à la valeur inestimable. Est ce juste que des collectionneurs puissent grâce au pouvoir de l'argent s'offrir des oeuvres d' art juste pour leur valeur marchande et non pas ce qu'ils représentent , et ainsi priver les amoureux des livres et de la culture? N'est-ce pas finalement aussi horrible que les autodafés commis à travers l'histoire?
L'auteure nous fait nous interroger, prendre parti, et son enquête avance doucement. Comme c'est le premier roman que je lis de Donna Léon , je ne sais pas si le flegme de son inspecteur est récurent.
Ici tout ce déroule "tranquille," ( comme on dit chez nous dans le midi) , nous découvrons la ville mais pas du coté touriste, notre "dottore "prend le temps de profiter de la douce ambiance printanière et nous avec. Nous respirons, buvons, dinons ... nous sommes à Venise, j'entends le clapotis de l'eau contre les berges, les cris des gondoliers,le rire des touristes, je perçois les odeurs de mer et de cuisine locale.
Donna Leon aime cette ville et elle nous le fait partager , ces descriptions sont justes, ses inquiétudes aussi. Elle nous fait découvrir l'impact des ans sur le fonctionnement de la communauté, nous rencontrons comtes, comtesses , toutes ces vieilles familles d'aristocrates qui y jouèrent (et certainement encore aujourd'hui un rôle d'importance.
Nous sommes donc , ne l'oublions pas , au milieu d'une enquête pour vol et dégradation de livres dans une très célèbre bibliothèque. Les échanges d'opinion sur la valeur d'un livre en tant qu'objet ou simplement un texte est un des débats dans lequel nous entraine le commissaire Brunetti, mais un rebondissement relance l'intrigue, un meurtre , et la question se pose : tout le monde est-il vraiment ce qu'il parait ? Oui il faut se méfier du piège des apparences Pour autant je ne me suis pas trouvée surprise, c'était très cohérent et logique. Mais le dénouement arrive assez brusquement et c'est assez déconcertant, tout particulièrement la fin qui m'a laissée avec quelques interrogations tout de même.
Toutefois en conclusion j'ai beaucoup apprécié cette lecture, ce genre loin des polars américains qui vous laissent à bout de souffle. Ici c'est une approche plus humaine, moins sanglante ( donc si vous êtes à la recherche d'hémoglobine, passez votre chemin , vous en trouverez si peu).
Un polar très riche culturellement , fonctionnement de la police, toile de fond, approche de la société Vénitienne, j'ai donc beaucoup appris et je retenterais l'expérience avec la lecture d'autres tomes de cette auteure.
Le saviez vous ? Ces romans écrits en Anglais (oui l'auteure n'est pas Italienne mais Américaine ) ne sont pas traduits en Italien à la demande de Donna Léon qui vit désormais à Venise et souhaite préserver sa vie privée Amusant non ?
pour les étoiles je dirais 4 et 1/2
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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