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3,4

sur 174 notes
Un vol vient d'être commis dans la Sérénissime. Pas d'argent, ni de bijoux mais des livres anciens ou de fragments de livres anciens à la bibliothèque Merula.
Brunetti arrive sur place pour dénouer les fils d'un vol peu commun.
Première immersion pour moi dans les pas du héros de Donna Léon. Alors certes , on n'est pas sur une enquête trépidante , même si l'ensemble tient la route mais ce roman vaut surtout pour les amoureux de Venise qui déambule avec le commissaire le long des canaux et du Zaterre.
Donna Leon nous fait partager son impeccable connaissance des lieux et truffe son texte d'anecdotes et d'érudition sur Venise.
C'est une véritable invitation aux voyages et ce n'est pas la délinquance évoquée dans ce livre qui fera fuir les amoureux de Venise ou tous ceux qui le deviendront tellement cette ville est unique au monde.
Alors , c'est avec plaisir que l'on savoure les spécialités locales venues tout droit de San Erasmo, l'ile maraichère de la lagune , que l'on boit un 'ombra' au fond d'un bar ...
Une découverte sans surprise finalement mais bien agréable .
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[Lu en VO]

L'année dernière, quand je me suis replongée dans un roman de Donna Leon, je pensais rattraper rapidement mon retard et reprendre le fil des enquêtes de Guido Brunetti ... Puis le temps a passé ...

Tout récemment, j'ai décidé de me plonger dans les enquêtes plus anciennes non lues jusque là.

Je les ai téléchargées sur ma liseuse et m'y suis plongée très vite ! 

Dans cette enquête, Guido est appelé par une bibliothécaire qui vient de découvrir que certains livres anciens avaient été vandalisés, avec des pages découpées dans ces chefs d'oeuvre du XVIème siècle, majoritairement des récits de voyage des premiers explorateurs européens. La comparaison minutieuse des étagères et des inventaires révèlera la disparition d'autres ouvrages, parmi les plus rares.

Concomitamment, un chercheur américain, assidu jusque là, ne fréquente plus la bibliothèque. 

Au fil de recherches minutieuses, de balades le long des canaux, en s'emportant contre les dégâts physiques et visuels infligés à Venise par les paquebots et leurs touristes bariolés, Guido et Vianello remonteront la piste de cet américain inconnu des services de son pays, mais se révélant un détrousseur de bibliothèques européennes.

Ce roman, paru initialement en 2014 a été inspiré par le pillage de la bibliothèque Girolamini de Naples en 2011-2012, où 4000 volumes furent volés.

A suivre bientôt, car j'ai beaucoup aimé retrouver Brunetti, sa famille et ses collègues ...  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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A Venise, le printemps peine à s'imposer et cède le pas à la grisaille. Enfermé dans son bureau, le commissaire Guido Brunetti lit des rapports de police quand il est tiré de sa léthargie par un appel de la conservatrice de la bibliothèque Merula. Lors de l'inventaire, les employés ont constaté la disparition de plusieurs volumes rares et la détérioration de livres anciens dont on a arraché des pages sans vergogne. Plus habitué à enquêter sur des crimes de sang, Brunetti se laisse tenter par cette imersion dans le monde des livres, en bon amoureux de la littérature qu'il est. D'autant que l'affaire est simple et le coupable tout trouvé en la personne d'un chercheur américain qui bien sûr s'est volatilisé depuis la découverte de son forfait. Sur place, le policier ne peut que supposer que le voleur a bénéficié de complicités au sein même de la bibliothèque. Mais qui aurait voulu l'aider ? Et pourquoi dégrader et dérober des livres anciens ? Comme souvent, c'est l'agent qui motive les actes des délinquants et Brunetti découvre le cercle fermé des bibliophiles, des collectionneurs et des gros sous. Mais un livre vaut-il un vie ? Quand un éventuel témoin est assassassiné, le commssiaire comprend que l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît.

Donna Leon, Brunetti, Venise et les livres ! Un quarté gagnant pour une enquête, certes lente, mais qui nous permet de nous introduire dans les rayons de la très belle bibliothèque Merula. Et si les livres anciens sont au coeur du roman, Venise n'est pas en reste, entre campi, canaux, nobles comtesses et un petit tour au café Florian, la visite est toujours agréable et le commissaire un excellent guide, surtout quand il s'attable devant de délicieux artichauts ou une platée de jeunes crabes. Evidemment, le tableau idyllique est terni par la corruption qui règne dans toutes les sphères de l'Etat. L'argent achète tout et, s'il fait de Venise une ville riche, il causera aussi sa perte. Donna Leon en profite pour dénoncer les élus qui laissent encore et toujours les paquebots entrer dans la lagune sans se soucier des lourdes conséquences pour une ville en sursis.
Venise sera-t-elle toujours Venise ? On peut douter, mais Brunetti, lui, reste fidèle à ses intuitions, ses fidèles collaborateurs, son amour pour la littérature antique, sa femme, ses enfants et la bonne cuisine vénitienne.
Un opus agréable, dans la lignée de la série, tranquille, lent mais toujours dépaysant.
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Encore une balade par « calle » , canaux et ponts sur les traces du commissaire vénitien qui est en chasse d'un réseau de voleur de livres rares. Non seulement voleurs mais aussi vandales car ils n'hésitent pas à arracher les pages « vendables ». Un tel crime ne peut rester impuni pour l'amateur de lecture qu'est Brunetti . C'est aussi l'occasion pour le lecteur d'explorer la société de la Sérénissime , des plus hauts placés aux classes populaires .
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Je pense qu'il s'agit seulement du second roman mettant en scène le commissaire Brunetti que je lis, tres longtemps après avoir lu "Mort à la Fenice", à propos duquel je n'ai aucun souvenir, soyons honnête...

On peut donc presque considérer que "Brunetti entre les lignes", pioché par hasard dans une boîte à livres, me permet de decouvrir le personnage créé par Donna Leon, et son univers. Et je peux dire avoir pris du plaisir avec cette lecture, parce qu'elle permet notamment une formidable déambulation dans Venise (cela me donne terriblement envie d'y retourner !). Pas forcément d'ailleurs le Venise touristique, plutôt celui intime, vu du coté de ses habitants. J'ai également apprécié cette enquête plutôt originale, se déroulant dans le milieu des bibliothèques et des livres anciens. Une enquête qui prend son temps, qui ne brusque pas le lecteur, à part peut-être au niveau de la conclusion, surprenante car très abrupte, même si l'on connaît le coupable et ses motivations. En tout cas, je pense relire prochainement une nouvelle enquête du commissaire Brunetti : avez-vous un titre à me conseiller plus particulièrement ?
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Un "Brunetti" un peu particulier, car pendant longtemps, il n'est question que de livres disparus ou volontairement dégradés dans les bibliothèques vénitiennes. Et puis, ça finit par s'emballer.

Un "Donna Leon" reste un voyage sans égal à Venise. A chaque déplacement de Guido dans la ville, en bateau, à pied, j'ai irrésistiblement envie d'y retourner.

Beaucoup d'humanité dans cet opus, mais ce n'est pas une surprise, c'est en général la touche de tous ces romans.
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Promenade dans Venise, on y flâne comme des touristes en accompagnant le flegmatique commissaire Brunetti qui, appelé par la Directrice de la Bibliothèque, mène une enquête sur la disparition de livres anciens. Enquête qui se compliquera avec le meurtre de l'un des suspects.
Comme pour les autres romans de cet auteur, le personnage central, c'est Venise dont on découvre à la fois la beauté et la dégradation : pollution, surpopulation touristique, corruption, incompétence des responsables en place, tout en participant aux recherches du commissaire.
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Après avoir été quelque peu déçu par mes dernières lectures des romans policiers de Donna Leon, je suis content d'avoir mieux apprécié Brunetti entre les lignes. Je pense que mon regain d'intérêt est dû au fait que l'intrigue principale tourne autour de livres rares qui auraient été volés. C'était bien trouvé de la part de Donna Leon que d'aller chercher cette fibre sensible chez ses lecteurs. Lequel ne réagirait pas à cela, même s'il n'est pas nécessairement amateurs d'ouvrages anciens, allant des Grecs et des Latins à des explorateurs de la Renaissances ? J'ai souvent rêvé feuilleter de pareilles oeuvres d'art. Ainsi donc, des manuscrits d'une valeur inestimable ont été volés à la Merula, une bibliothèque privée, et d'autres ont été saccagés, des pages avec de belles enluminures ou des dessins ont été arrachées. Et c'est Brunetti qui est chargé de l'enquête.

Bien sur, éventuellement, passé la moitié du roman, un meurtre est commis et l'enquête commence à prendre une tournure assez classique. Pendant un moment, j'ai eu peur. « - du coup, ce qui s'est passé à la Merula ne paraît plus qu'un vol mineur, constata Brunetti. » (p. 253) Mais ce n'était que pour mieux revenir aux manuscrits anciens, à mon plus grand plaisir.

Le commissaire Brunetti m'a toujours été sympathique, loin des autres vedettes de séries policières au passé trouble. Il semble paisible et jouir d'une vie familiale comblée. C'est sans doute à cause de tous ces criminels auxquels il confronté jour après jour mais, dans les derniers romans de la série (et j'inclus celui-ci), je le trouve pessimiste, allant jusqu'à énumérer plusieurs exemple de corruption et de crimes impunis. Je ne suis pas certain que cette vision noire me plaise…

Dans tous les cas, il réussit toujours à arriver à la vérité et, en passant, à nous livrer un peu de sa philosophie de la vie. J'aurai aimé dire qu'il réussit également à percer l'âme humaine mais, finalement, elle n'est pas un aussi grand mystère qu'on le souhaiterait. « Il n'y a rien à comprendre. Les gens volent des livres pour l'argent. » (p. 137) Dommage mais sans doute réaliste.
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Une de mes enquêtes préférées de Brunetti qui est appelé à l'aide par la directrice d'une bibliothèque dont son gardien et elle-même ont constaté qu'un lecteur américain avait arraché les pages de livres anciens, et même volé quelques ouvrages. Cette enquête va le conduire à un prêtre défroqué rapidement assassiné...
J'ai apprécié de nouveau les allusions aux magouilles à tous niveaux de l'administration italienne, le paysage social de Venise au 21e siècle et la vie de famille de Brunetti.
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Donna Leon et le commissaire Brunetti, une série qui gagne à tous les coups : facile à lire, des intrigues bien ficelées mais sans trop de surprise, les circonvolutions, la lenteur et les états d'âme du commissaire, ... Heureusement, la magie de Venise agit toujours, ce qui donne une lecture agréable et dépaysante.
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