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3,44

sur 150 notes
Je ne suis jamais vraiment rentré dans ce livre. A tel point que j'ai fini par le refermer sans l'avoir lu jusqu'au bout! J'étais pourtant habitué aux aventures du commissaire Brunetti. Cela ne va jamais vraiment vite et il n'y a que peu d'actions. Mais là, c'était vraiment trop, j'arrivais à la page 177 et il ne s'était encore rien passé de vraiment marquant!
Je réessayerai avec un autre titre.
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Ce que j'aime dans les romans policiers, outre l'intrigue bien évidemment, c'est le personnage du commissaire ou inspecteur principal qui mène l'enquête. Je n'ai pas beaucoup d'expérience dans ce domaine littéraire, mais des enquêteurs comme Dalgiesh de PD James, Adamsberg de Fred Vargas, Arnaldur, le commissaire islandais d'Erlandur, ont tous des personnalités qui ont un recul par rapport à la société. Leur position d'observateur des moeurs, us et coutumes de leurs pays, leur permet d'avoir un regard très lucide et réaliste sur la société. C'est ce qui fait que je m'identifie assez facilement à ces héros, pour leur regard distancié sur le monde qui les entoure.
Le commissaire Brunetti, ne déroge pas à la règle. Je m'imagine un homme entre deux âges complètement désabusé par la politique italienne et la mentalité de ses concitoyens. J'aime lorsqu'il parcourt les ruelles de sa bonne vieille Venise. Car l'autre personnage principal des romans de Dona Leon, est bien entendu cette ville hors du commun, presque hors du temps, où se déroule les meurtres et malversations sur lesquelles il doit enquêter. Bien souvent d'ailleurs, et c'est le cas ici, les individus malfaisants viennent d'autres régions du pays et le Sud de la botte est souvent épinglé.
L'auteure excelle aussi dans la description des personnages secondaires, des situations, ou la simple action de prendre un expresso sur la terrasse d'un campo nous donne l'impression d'y être déjà. On entend le clapotis de l'eau du canal, le moteur du vaporetto au loin, on voit le verglas sur les marches du pont... C'est ce qui me plait dans ce deuxième roman que je lis de Dona Leon. Cependant, le point faible dans celui-ci, est tout de même l'intrigue. Peu d'éléments, peut de dénouement, peu d'intensité. le plus intéressant, peut-être est que cette enquête nous emmène du côté de Marghera, la zone industrielle qui fait face à la Sérenissime, sur la lagune. Car il est question ici de l'évacuation des déchets toxiques qui proviennent de ces raffineries. le livre a été écrit aux alentours de 2008, en pleine médiatisation de la crise des ordures à Naples et de la main mise de cette industrie florissante par la Camorra. L'auteure en a donc fait le sujet de son livre. Pas inintéressant mais pas vraiment abouti. L'enquête aurait gagnée à être plus fouillée, plus précise.
J'ai cependant passé un excellent moment, même si parfois, la lecture en diagonale s'est imposée. Donc, à conseiller plus aux amoureux de Venise et de l'Italie qu'aux amateurs de romans policiers.
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J'aime beaucoup les livres de Donna Leon. Je crois parce qu'ils sont la garantie d'un dépaysement absolu. Je ne connais ni Venise ni la vie des riches hommes d'affaire vénitiens et j'aime à me plonger dans l'atmosphère feutrée de la vie de couple du commissaire Brunetti. Pour le reste, ses enquêtes ressemblent à toute intrigue policière classique. Cependant celui-ci m'a quelque peu déçue. Entre la mafia, le trafic de déchets à haut risque et cette femme cultivée au visage étrangement lifté il semble que Donna Leon n'ait pas su choisir une option et s'y tenir. À courir trop de lièvres elle nous perd sur la fin, guère crédible. Dommage.
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Lors d'un diner chez ses beaux-parents, Brunetti est fasciné par Franca Marinello, l'épouse de Maurizio Cataldo, non seulement par son étrange beauté mais également par sa culture qui rejoint les centres d'intérêt littéraire du commissaire. L'écologie, le trafic de déchets toxiques orchestré par la Camorra, sont les sujets de ce livre, mais, me direz vous, que vient faire Franca Marinello dans tout cela ? Cette femme est un mystère entier, tout comme Venise... Et Brunetti la trouve sans cesse sur le chemin de ses investigations... le polar est sérieux, mais l'ensemble est prenant et divertissant. le commissaire ne se stresse pas, il mène toute enquête à son terme, à sa manière, lentement, mais sûrement même s'il lui arrive de tourner en rond, et laisse le lecteur poser lui aussi un regard sur les travers de la société actuelle.
Bref, j'ai adoré, tout comme chaque enquête de ce cher commissaire Brunetti.
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J'avais deux romans policiers de Donna Leon dans ma PAL, récupérés je ne sais plus trop comment. Je viens de finir le premier, La femme au masque de chair et franchement je ne suis pas convaincue.
je n'ai pas aimé l'écriture de la dame, un rien pédante, qui place des mots comme idiosyncrasie ou anachorète dans son récit, sans aucune nécéssité. Un rien méprisante en considérant en vrac les Lombards, les Calabrais, les Napolitains et les Siciliens comme inférieurs aux Vénitiens. Ou qui décrit le palazzo Grassi (qui abrite la collection Pinault) comme un "palazzo déchu au rang d'entrepôt sans charme pour oeuvres d'art de seconde catégorie".
L'intrigue est indigente, et complètement improbable , le rythme est lent, et l'humour peu présent.
Ce que j'ai en revanche apprécié, ce sont les dialogues entre le commissaire Brunetti et sa femme Paola, féministe convaincue qui n'hésite pas à recadrer son mari quand il se laisse aller à des propos inopportuns...
Bon, je crois que je vais attendre un peu avant d'essayer le deuxième livre de Donna Leon.

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À cette ambiance vénitienne, toujours appréciée chez Dona Leone, s'ajoute une renversement de situation assez étonnant qui n'est pas sans conscientiser le lecteur à certains problèmes de notre société contemporaine.
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Dona Leon a l'art de provoquer des rencontres étonnantes à Brunetti
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Enquête policière à Venise. Ecrit intelligemment
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Toujours un plaisir de retrouver le personnage Brunetti.
Roman fait pour les lecteurs qui aiment un rythme plutôt lent.
L'originalité est basée sur l'action qui se déroule à Venise. Cela implique certaines particularités dans le déroulement de l'enquête, les moyens de déplacements...
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Un dimanche après-midi pour retrouver Donna Leon et le commissaire Brunetti est toujours un plaisir. Même si nous connaissons la recette, même si nous sommes des habitués de la manière "Leon", les retrouvailles sont toujours heureuses. Ici encore. Dans le fond, ce qui me charme ce sont les différents visages de Venise, ce sont les repas de famille, ce sont les conversations qu'entretient Brunetti avec sa femme, ce sont les digressions à partir des lectures du commissaire, bref de bons moments. L'histoire importe moins que tout ce qui l'entoure. Et malgré qu'à chaque lecture, nous découvrions un côté plus sombre de l'Italie, malgré le fait que nous critiquions ses administrations et sa gouvernance, nous sommes à Venise, nous mangeons italien et nous discutons des grands classiques en sirotant une grappa ...!
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