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Mon premier Donna Leon. Décevant malgré Venise. L'histoire n'est pas passionnante et manque de rythme.
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Pour changer un peu des polars du nord qui envahissent nos étagères ( pour notre plaisir quand même!) je vous propose une balade italienne.
Rien de bien original mais des valeurs sûres, sympathiques et gastronomiques, ce n'est pas un programme à dédaigner
le commissaire Brunetti, la figure créée par Donna Leon , dans sa dernière aventure je l'avais trouvé un peu poussif et bien là il s'est réveillé.
Le décor ; Venise, je n'en dis pas plus, une nuit des carabiniers armés et cagoulés font irruption chez un pédiatre et son épouse, tabasse le mari, terrorise la dame et pour faire bonne mesure enlèvent leur enfant de quelques mois.
Alertée par les voisins la police cherche à comprendre, Brunetti n'obtient aucun renseignement des carabiniers, vive la coopération policière, et rien non plus auprès du pédiatre agressé qui refuse de donner la moindre explication.
Pour son enquête il va avoir besoin une nouvelle fois de son beau-père l'aristocrate et de se trouver une épouse de substitution, eh oui quand on veut se faire passer pour un candidat à l'adoption.... Vianello, son adjoint, enquête de son côté sur une escroquerie à la sécurité sociale impliquant des médecins et des pharmaciens.
Le talent de Donna Leon c'est de nous mener tranquillement, Brunetti est un homme lettré, fin, intelligent et l'accompagner dans son enquête est fort agréable. Un petit coup de morale , un petit coup d'érudition et hop c'est enlevé.
Ah j'oubliais, ici aussi vous pouvez prendre quelques leçons de cuisine, je ne sais pas comment se débrouille Mme Brunetti mais elle assure question recettes, donc prévoyez à côté de vous un petit verre de quelque chose et deux ou trois antipasti, c'est de rigueur.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Brunetti mène l'enquête sur un trafic d'enfants ; un pédiatre de renom est mis en cause, tandis que ses adjoints s'affairent à démonter les magouilles d'un pharmacien véreux.

On ne boude évidemment pas son plaisir à retrouver le séduisant Vénitien qui se faufile, comme un poisson dans l'eau entre les canaux et les rio terra. Les palazzi de la cité des Doges abritent toujours leurs intrigues vénitiennes, et les façades les plus vénérables dissimulent parfois des drames sordides. Paola est parfaite, comme toujours, et Venise où tout se sait fait presque figure de village.

Oui mais voilà. On cherche et on trouve l'ambiance Donna-Leonesque plus qu'on n'admire la qualité de l'intrigue. Parfait pour une après-midi d'été.De là à écrire, comme le New York Times que c'est éblouissant ...
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Les carabiniers interviennent de nuit chez un pédiatre, le Dc Pedrolli, pour emmener son enfant. Ainsi débute une nouvelle aventure du commissaire Brunetti, qui va devoir pour comprendre mieux cette affaire se pencher sur les arrières boutiques des pharmaciens, les dossiers médicaux et la définition de la morale selon certains bien pensants. Une nouvelle fois les talents d'experte en informatique de la signorina Elettra seront nécessaires.
Donna Leon mélange quelques thèmes : médecine, adoption, dénonciations et morale... Elle brasse le tout et en sort une enquête pas folichonne, mais comme souvent sauvée par le contexte, Venise, et les personnages attachants, à commencer par la famille de Brunetti, ou Vianello le fidèle adjoint.
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Ceux de ma génération se souviennent sans doute de la série TV des "Cinq dernières minutes" qui nous plongeait à chaque épisode dans un milieu professionnel différent et où l'intrigue se dénouait dans les derniers instants, le commissaire - Raymond Souplex - disant "Bon sang, mais c'est bien sur !" avant d'expliquer ce qui c'était passé...

Donna LEON, avec son inégalable talent, explore elle aussi les méandres d'un milieu ou d'un secteur de Venise dans chacun de ses nouveaux romans. Il y avait eu les sans-papiers, les pollueurs, les prostitués homosexuels.....Ici, nous sommes dans le milieu médical : le principal protagoniste est un pédiatre respecté de tous à l'hôpital. Mais voilà, avec sa femme, ils sont stériles. Et ils veulent à toutes forces un enfant, un bébé. On soupçonne un trafic d'enfants. En effet, rien n'est plus simple en Italie : il suffit qu'un homme se rende à l'Etat civil et déclare qu'un enfant est de lui, et que la mère le confirme, pour qu'il devienne le père de l'enfant.

Dans cette nouvelle affaire, il y a un autre hic : quelqu'un a dénoncé la fraude aux carabiniers, qui viennent récupérer l'enfant de façon brutale - et ce, dans la juridiction du commissaire Brunetti !

D'autres turpitudes, révélées au détour d'un cambriolage violent dans une pharmacie, dévoilent comment certaines officines fraudent la sécurité sociale...pas joli-joli tout ça. Guido Brunetti - qui pourtant en a vu d'autres - sent ses certitudes vaciller. Aidé par Paola, sa délicieuse épouse, il mesure combien il a de la chance d'avoir pu élever ses enfants, et jusqu'où certains pourraient aller pour assouvir ce désir...Il sera ici encore secondé par la jolie Elettra et par ses collaborateurs.
Encore un bon roman de l'auteure américano-vénitienne, qui nous transporte dans ce début d'automne, où commencent l'aqua alta, et dans une Venise toujours aussi énigmatique....

Mais soyons honnêtes, ce n'est pas le meilleur des 16 enquêtes du commissaire Guido Brunetti. Sauf que je demeure une inconditionnelle....
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L'action de cette nouvelle enquête du Commissaire Brunetti tourne autour du trafic d'enfants en vue d'une adoption illégale.

Le tout est organisé par des médecins qui profitent ainsi de la détresse de couples en leur «vendant» à des prix exorbitant des enfants !!!!!

Il est également question, du secret médical qui est dévoilé, voire même utilisé, à des fins illicites par des pharmaciens, ainsi qu'un trafic de rendez vous en vue de consultations fictives auprès de spécialistes, par des pharmaciens afin de se faire de l'argent sur le dos de la Sécurité Sociale italienne.

Sous couvert d'une «banale» enquête de Brunetti, Donna Leon critique férocement le monde médical dont certains membres peu scrupuleux entrent dans la profession par appât du gain et non par vocation afin de soigner, de soulager leurs patients ainsi que de l'immigration.

Pour tout habitué à en voir des «vertes et des pas mûres» au cours de ses enquêtes, le Commissaire Brunetti commence à douter de lui, sur ses qualités de père et de mari, sur la gente humaine, etc … …
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C'est ma première incursion dans l'univers du commissaire Brunetti, et je ne sais pas si c'est notamment la faute à la traduction, mais je n'ai pas été emballé par le style d'écriture. Encore plus embêtant, les pérégrinations très mou du genou du héros et de son fidèle acolyte ont fini par m'agacer, malgré le fait que l'intrigue se déroulait à Venise et permettait de la découvrir sous un angle plus intime et quotidien. Pas sûr que je remette le couvert avec le commissaire Brunetti.
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Des carabiniers agressent un pédiatre en pleine nuit ... voir suite en quatrième de couverture ... une enquête où le sentiment qu'on a des choses ne coïncide pas avec la loi, où le légitime va glisser en biais. C'est un peu la marque de fabrique des enquêtes du commissaire Brunetti.
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Se plonger dans un livre de Donna Leon, c'est comme retrouver ce lieu où vous allez chaque année en vacances : vous retrouvez les rues d'un Venise loin du tourisme et des "marchands du temple" avec ses petits cafés populaires qui vous tendent les bras. Vous retrouvez aussi les odeurs...ah ! monter l'escalier de son domicile avec le commissaire Guido Brunetti, tentez de deviner avec lui le plat qui mijote derrière la porte ; et puis, une fois installé à table, le goût délicieux des crespelles aux zucchini, ou de la dorade au citron, cuisinées par Paola, sa femme, toujours prête à débattre avec lui des injustices sociales ou de littérature ancienne. Sans oublier, bien sûr, le petit verre de grappa, pour prolonger ce moment de ressourcement, hors du temps.
Car la vie professionnelle du commissaire n'est pas de tout repos. Aujourd'hui, il est question d'une affaire de trafic d'enfants. de retrait d'enfants à des parents adoptifs pas très regardants ; le racisme, la haine de l'étranger entoure cette affaire d'une aura un peu glauque.
Et, à son habitude, avec sa nonchalance et sa malice habituelle, le commissaire va résoudre l'affaire, tranquillement aidé de son fidèle lieutenant et de la secrétaire du patron.
Guido est un personnage sympathique et attachant ; en bon stéréotype de l'italien sa famille compte plus que tout et on est ému par son attitude pleine d'amour pour ses enfants, sa femme .......et pour sa ville.
Vous avez bien compris que l'on retrouve ici tous les ingrédients qui donnent envie d'aller ouvrir la prochaine enquête du commissaire avec délectation.
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Venise en automne. Un Brunetti qui s'interroge sur la paternité. Une sombre histoire d'escroquerie à la Sécurité Sociale. Un pharmacien bigot. Des parents prêts à tout pour combler leur désir d'enfants et des criminels qui ne reculent devant rien pour les satisfaire. Lutte et rivalité entre les policiers et les carabiniers.
On ressent un certain désenchantement entre les lignes alors que Venise glisse lentement vers la tristesse et la morosité automnale.
Donna Leon explore le milieu médical et la corruption qui y règne, le trafic d'enfants et le pouvoir de ces riches qui achètent sans aucun scrupule des bébés, le plus souvent à des femmes issues de l'immigration qui n'ont pas les moyens de les élever.
Mais tout n'est jamais ni noir, ni blanc. Brunetti et son lieutenant sont amenés à réfléchir (et le lecteur avec eux), à ce problème : pourquoi ne pas fermer les yeux et laisser ces enfants qu'on a vendus dans leurs nouvelles familles, leur donnant ainsi une chance qui risquera fort de les fuir si on les rend à leur mère ou si on les confie à l'Administration ? Peut-on tolérer de laisser impuni le trafic d'enfants ?
Encore une enquête du commissaire Brunetti qui nous promène dans les rues de Venise, avec en toile de fond un véritable problème de société.
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