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3,68

sur 1477 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le parfum de la dame en noir achève ce qui a été commencé avec le mystère de la chambre jaune. Il est donc impératif de lire ces deux grand classiques dans le bon ordre pour les apprécier tous les deux.

Nous retrouvons ici tous les personnages (protagoniste, secondaires et figurants) que nous avons déjà croisés. A cette galerie viennent se greffer quelques nouvelles têtes.

L'ambiance est différente. Nous assistons ici à une sorte d'huis-clos, qui pourrait presque s'apparenter à une pièce de théâtre. La tension est latente, mais l'attractivité que suscite le roman suit une courbe subissant un pic d'intérêt (au démarrage), une lente chute pour assister à un regain d'intérêt vers la fin (à l'heure des révélations), suivi d'une nouvelle dégringolade.

Le style de l'auteur nous fait tenir tenir jusqu'à la fin, ainsi que son imagination pour le moins fertile. Les moins convaincus lui reprocheront peut-être une intrigue par trop tarabiscotée. le dénouement - théâtral - est assez décevant.

Soit l'on a adopté Rouletabille soit il celui-ci nous laisse indifférent. En fonction de la catégorie dans laquelle vous allez vous ranger, vous aurez envie de continuer l'aventure ou d'en rester là. Certaines pistes sont laissées pour suivre les pérégrinations du héros sous d'autres latitudes...

Difficile de passer à côté du célèbre le Parfum de la dame en noir, l'impasse étant d'autant moins vraisemblable après avoir lu la première partie que constitue le mystère de la chambre jaune. Une lecture indispensable, immersive mais pas forcément transcendantale.
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Le parfum de la dame en noir n'est pas aussi envoûtant, capiteux et mystérieux que celui de la Chambre jaune. Peut être est-ce parce que l'air circule mieux entre les vieux murs d'un château que dans le huis-clos d' une chambre.
Et si l'on a plaisir à retrouver ce brave et ingénieux Rouletabille, le charme opère moins aisément dans cette aventure un peu rocambolesque.
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Très bonne histoire, dont le style hélas n'a pas traversé le temps. Il en est de même du film, qui a certes un charme suranné mais a terriblement vieilli. Mais ces livres ont le mérite d'avoir existé, avoir été des précurseurs en leur temps et avoir amené bien des auteurs et des lecteurs vers le roman policier.
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Tome 2 des aventures de Rouletabille. Suite directe du Mystère de la chambre jaune ... Seulement, voilà plus d'un an que j'ai lu le tome 1 et sincèrement même si je me souviens bien de l'intrigue, je ne me rappelle plus tous les personnages ! Je pensais trouver une nouvelle enquête avec de nouveaux protagonistes mais pas du tout, l'histoire de la chambre jaune continue ... J'ai donc été un peu perdue, difficile de me souvenir de tout ! C'est donc une petite déception pour moi ... Si vous voulez lire ce livre, petit conseil : enchaînez les 2 tomes !!
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Je l'ai lu y a plusieurs années, après la claque qu'était le Mystère de la Chambre jaune... Et quelle déception!! J'étais très excité durant la lecture, avec la plongée dans l'enfance de Rouletabille, le retour de Larsan dans des apparitions faisant éclater ses talents de magicien, à nouveau un château pour cadre... Tous les ingrédients étaient là. Mais le subterfuge résolu par Rouletabille est bien fade par rapport à celui de la Chambre jaune, moins jouissif, plus tarabiscoté. Et Larsan, son plus grand ennemi, sa nemesis de bon Oedipe, meurt, alors qu'il pouvait être encore l'adversaire fugitif, fugace, de tant d'autres romans. Son potentiel est gâché, malgré la réussite de cette mort (elle fait une sacrée impression, contrairement à sa défenestration bien conventionnelle du film de Podalydès... En parlant de ces adaptations, Pierre Arditi EST Larsan!! Tout comme Lonsdale pour le professeur Stangerson...)
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Second volet des aventures de Rouletabille, et je dois bien avouer qui si je l'ai dévoré, c'était plus pour en connaitre le dénouement que par plaisir littéraire!

En effet, le charme et le mystère entourant ces faits forcément inexplicables étaient ici moindres, peut-être parce que l'auteur a trop voulu recréer l'atmosphère du premier opus, et retrouver ainsi les ingrédients du succès... Mais n'exagérons pas, le mystère est tout de même des plus obscurs, toujours basé sur le même principe: "comment quelqu'un a-t'il pu s'introduire (dans le tome 1, c'était sortir) dans une pièce hermétiquement close et surveillée?". Il est juste à regretter que Gaston Leroux ait voulu reprendre les mêmes personnages et la même trame, ce qui laisse une impression de déjà-vu.
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Le parfum de la dame en noir /Gaston Leroux
On se souvient que pour éclaircir l'énigme dans « le mystère de la chambre jaune », Rouletabille, jeune reporter, fit un voyage aux États-Unis où il put remonter aux sources de sa petite enfance et au souvenir de la Dame en noir, une belle inconnue au parfum inoubliable qui venait de temps en temps rendre visite au petit orphelin qu'il fut. Au terme de son enquête, Rouletabille a démasqué le coupable et éclairci le mystère de la chambre jaune et fait libérer Robert Darzac, le fiancé de Mathilde Stangerson soupçonné un temps.
Deux années se sont écoulées et le récit commence alors que les deux jeunes amoureux viennent enfin de pouvoir se marier à Paris en ce jour d'avril 1895, avec tous les protagonistes du Mystère de la chambre jaune comme convives.
Et l'agresseur de la chambre jaune, longtemps considéré comme mort, ce qui a permis à Mathilde, veuve, d'obtenir l'autorisation d'obtenir une nouvelle bénédiction nuptiale, semble toujours courir et n'a qu'un objectif : nuire au bonheur des jeunes mariés. Mathilde, n'est alors plus veuve mais bigame ! Et elle décide qu'avec Robert, il feront chambre à part, le temps de clarifier la situation, à Rome si besoin.
Chacun croit voir Larsan-Ballmeyer, mais sans certitude, déguisé ou caché. Et les jeunes mariés sont contraints d'abréger leur voyage de noces, pensant avoir vu roder Ballmeyer l'agresseur, pour se réfugier à Menton chez les Rance, des amis de la famille, où se trouve aussi le professeur Stangerson.
Sainclair, le narrateur, et Rouletabille les rejoignent. Et là va commencer un chassé-croisé incroyable orchestré par Rouletabille qui veut saisir sa proie à tout prix.
Dans un style merveilleux, l'auteur nous offre une enquête minutieuse comme sait si bien le faire le jeune reporter, avec la confirmation dès le début pour Rouletabille que Mathilde et la dame en noir sont une seule et même personne : sa mère, elle qui disait au petit Joseph que sa mère était morte et qu'elle était une amie de sa mère chargée de veiller sur lui et lui demandant de l'appeler « maman ». En même temps elle cru longtemps que Joseph son enfant était mort. Et Rouletabille garde son secret avec le souvenir immarcessible du parfum de la dame.
de même, il a la certitude que l'inspecteur Larsan et Ballmeyer sont la même personne. Rouletabille va devoir se surpasser pour mettre un terme au pouvoir nuisible de Ballmeyer qui veut visiblement de débarrasser de Darzac. Et puis, chose incroyable, des indices ne tardent pas à revenir en mémoire à Joseph lui laissant imaginer que Larsan-Ballmeyer serait son père !? Et si en plus Darzac n'était pas Darzac ?
Publié en 1908, ce roman de Gaston Leroux à l'intrigue complexe et alambiquée est en fait une suite au Mystère de la chambre jaune. Avec un souci constant du détail qui compte, l'auteur nous emmène dans une enquête incroyable menée de main de maître par Rouletabille. Cependant, j'ai trouvé que par rapport au Mystère de la chambre jaune, le récit au parfum un peu désuet était moins fluide en raison de la complexité dans l'enchevêtrement des tenants et des aboutissants de l'intrigue, ce qui nuit à la crédibilité d'événements ahurissants et autres rebondissements qui surviennent à tout moment. Selon moi, malgré la qualité indiscutable du style, un roman d'une autre époque et qui a beaucoup vieilli.





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Depuis que le mystere de la chambre jaune a été élucidé par Rouletabille, rien ne semble plus s'opposer au bonheur de Mathilde Stangerson et de Robert Darzac. le mariage est célèbré.... Mais le jeune couple est à peine parti en voyage de noces qu'un pressant appel au secours parvient à Rouletabille. Frédéric Larsan, l'homme qui a juré la perte de Mathilde, serait-il ressuscité d'entre les morts?

Bonne lecture, c'est une suite directe du Mystere de la chambre jaune .
Je me souvenais plus que c'était aussi bien, vu que je l'avais déjà lu étant un peu plus jeune.
Ce livre nous fait part de révélation sur le passé de Rouletabille.
Mais au niveau "enquête", je préfère le mystère de la chambre en jaune car je n'ai rien vu venir contrairement à cette suite.
Il y a une atmosphère de peur et de suspicion, pour savoir qui se cache derrière Larsan, et ça j'ai beaucoup apprécié.
Comme dans le mystère de la chambre jaune, c'est Sainclair qui narre l'histoire.
Par contre, j'ai vraiment trouvé très long les descriptions des lieux comme avec le fort d'Hercule.
Je n'ai pas retrouvé le même Rouletabille par rapport au livre précédent, car il se montre assez sombre, inquiet et on retrouve moins le côté détective comme dans le mystere de la chambre jaune. Cela est tout à fait normal, car le lecteur se retrouve au coeur de l'intimité de Rouletabille.
J'ai une petite préférence de cette lecture que le mystère de la chambre en jaune
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Ce second tome est décevant par rapport au premier..
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Avant de lire le parfum de la dame en noir il faut absolument lire le mystère de la chambre jaune sous peine d'être fort agacé par les nombreuses allusions et références de ce premier livre dans le second. J'ai entrepris de lire le parfum de la dame en noir et au tiers du livre j'ai dû relire le mystère de la chambre jaune que j'avais lu il y a une cinquantaine d'années.

Ce genre de roman est surtout agréable à lire dans la perspective de savoir comment on écrivait des romans noirs il y a plus de cent ans. Il n'y a pas tant d'action que cela dans ces romans, l'auteur comptant d'avantage sur l'ambiance qu'il crée avec la description d'émotions des personnages telles que la peur, l'angoisse, l'incompréhension, le mystère , l'appréhension . Au chapitre du mystère Gaston Leroux est un maître; ses intrigues sont très alambiquées la résolution de ces énigmes demande un peu de génie et ce génie est personnifié par Joseph Rouletabille jeune reporter de 18 ans assisté de son ami Sinclair un peu comme Holmes et le dr. Watson. Aujourd'hui il serait risible de confier à un tel personnage la résolution de mystères et d'enquêtes policières.

Si vous aimez l'ambiance de cette époque, si une écriture surannée ne vous rebute pas alors vous aurez du plaisir à lire l'oeuvre de Gaston Leroux. Pour ma part je préfère y aller à petite dose préférant les romans noirs modernes.
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