Norlande

Encore une fois après ma lecture je me pose la question comme membre de jury pour élire le meilleur polar points, s'agit-il d'un polar ? Je dois me mettre trop de limites pour définir ce genre mais d'un autre coté je vois aussi des lecteurs se poser la même question.
Bref, il a été sélectionné pour ce prix littéraire donc je le traite comme un autre et ne vais certainement pas l'exclure surtout qu'il m'a beaucoup touché, bouleversé. On a le témoignage de Clara 17 ans rescapée d'un massacre où malheureusement de nombreux camarades ont été tué. Clara est victime mais elle a aussi un sentiment de culpabilité, mais je n'en dis pas plus sur le pourquoi de cette culpabilité.
Forcément que ce livre fait remonter en nous différents évènements qui se sont déroulés en France ou à l'étranger. Il est inspiré et rend hommage aux victimes d'Utoya qui se croyaient « naïvement » être dans un endroit paisible, sans risque. Est-ce que ça existe encore ? C'est la question que je me pose après la lecture de ce livre.
Court mais intense et dur

Clara est dans un hôpital depuis plusieurs mois suite à un drame. Pour se reconstruire et mettre un terme à son sentiment de culpabilité, elle explique sur un cahier adressé à son amie française Emilie, ses sentiments, ses émotions mais aussi l'histoire de son pays et l'enchainement des événements qui ont conduit à cette tragédie...
Jérôme Leroy a choisi de placer son histoire dans un pays imaginaire, Norlande, afin d'avoir plus de liberté d'action. Mais ne vous y trompez pas, ce récit parle de la tragédie de l'île d'Utoya qui a eu lieu en Norvège en 2011 : ceci est clairement énoncé dans la dédicace de début d'ouvrage.
A travers le récit de Clara, cette jeune rescapée, on découvre beaucoup de choses sur l'histoire de la Norvège : sa tradition de neutralité, de terre d'accueil, son faible taux de criminalité, mais aussi la montée du racisme et de mouvements extrémistes.
Un roman à lire à partir de 15/16 ans.

Clara est une jeune norlandaise de 17 ans. Rescapée d'un attentat terroriste ayant fait de nombreux morts et blessés graves, elle se remet très difficilement dans une clinique. Pour tenter de se reconstruire, elle note dans un cahier ses sentiments, ses ressentis, sa culpabilité aussi, comme une lettre qu'elle écrirait à Emilie, sa meilleure amie française.
Si le récit se situe en Norlande, pays scandinave imaginaire, l'auteur Jérôme Leroy fait cependant clairement référence au drame qui s'est déroulé en Norvège sur l'île d'Utoya le 22 juillet 2011.
Une tragédie qui ne s'oublie pas et qui rend ce livre d'autant plus bouleversant.

« Norlande »raconte une histoire tirée de faits réels qui se sont déroulés en Norvège il y a 3 ans .
Ce livre est très accessible aussi bien pour les bons lecteurs comme les moins bons. J'ai tout compris sans mal : il était très bien organisé, les mots étaient très simples à comprendre. L'histoire est «super» ! Elle se passe à notre époque, la narratrice de l'histoire, une adolescente, indique la date de l'événement: le 22 Juillet 2011. L'événement, je ne vous en dirai rien, vous n'aurez qu'à lire le livre pour savoir de quoi il s'agit...
D' ailleurs le passage du livre qui m'a particulièrement marqué, c'est ce fameux événement: il est raconté de façon à ce qu'on se trouve à l'endroit même et au moment même où il se déroule de façon à ce que l'on voit tout ce qui se passe sans pouvoir rien faire.
Pour moi l'objectif de ce livre est de dénoncer le racisme. En effet, dans l'histoire, il y a deux camps, l'un qui est pour le multiracionnalisme et l'autre qui est contre, ce qui va pousser des personnes à faire des choses monstrueuses car ces dernières pensent que les gens différents de leur religion et de leur couleur de peau sont venus pour les envahir.
Si vous aimez le suspens et l'action, mais aussi la réflexion sur des grands problèmes de société, je vous conseille ce livre. (Tanguy)


Critique :

Prenant, émouvant, captivant, triste, magnifique, tous ces adjectifs qualifient parfaitement ce roman.
L'emploi du pronom personnel « je » apporte au lecteur des sensations bien plus fortes. En plus, l'auteur rappelle des choses vécues ( l'attentat en 2011 en Norvège ) ce qui fait presque peur car certaines scènes sinistres peuvent être tirées de faits réels.
Par ailleurs, ce livre est également mystérieux, notamment en raison du symbole du serpent qui se mange la queue ( L'Ouroboros ) représentant le temps, et montrant que tous les événements se répètent pour toujours. Conséquence : le massacre a déjà eu lieu et recommencera.
La grand-mère d'Émilie a également une part de mystère, elle qui arrive à faire pousser des plantes exotiques dans ce pays glacial et qui meurt à la suite de l'attentat. Je pense qu'elle représente la quiétude qui régnait sur ce royaume, c'est mon personnage favori dans ce livre. L'intrigue est très bien agencée. Jusqu'à la fin, nous sommes dans l'ombre, nous ne comprenons pas ce que Clara se reproche. Mais dès que nous le découvrons, tout devient clair...

Citation :

« le bonheur en Norlande... C'est une idée morte, je crois... Oui, même la gentille Norlande, la Norlande que tous les autres pays citaient en exemple, n'est plus un sanctuaire… »
J'ai choisi ce passage car il révèle que ce « sanctuaire » a été pillé que la Norlande ne sera plus jamais la même après l'événement, elle sera à jamais marquée. ( Colin )

Clara est à l'hôpital depuis des mois et ne se remet pas d'un traumatisme, elle va peu à peu par l'intermédiaire d'un journal adressé à Emilie, sa correspondante française, nous raconter son histoire tragique....
Jérôme Leroy nous parle de la tuerie de l'île d'Utoya en Norvège en la transposant dans le pays imaginaire de Norlande à travers les sentiments d'une jeune rescapée.
Même si le récit met du temps à se mettre en place, cette histoire bien ancrée dans la réalité a le mérite de parler d'un sujet grave et peu courant : la montée de l'extrémisme, le rejet des autres et le passage brutal à l'acte d'un ado insoupçonnable.
Une lecture intéressante, bien écrite.
Ce roman reprend les personnages d'un précédent roman sur le terrorrisme, "la grande môme" que je vais m'empresser de lire...

C'est en Norlande que Clara, 17 ans, habite depuis sa naissance. Un pays accueillant, chaleureux et paisible.
Mais tout ça c'était avant "l'événement".
C'est dans une chambre d'hôpital que Clara va se battre contre sa culpabilité, ses remords et tentant de se reconstruire à travers les écrits de son cahier destinés à son amie Émilie.
J'ai adoré ce roman touchant et réaliste, malgré un démarrage assez long. Ç'est une belle adaptation du tragique événement norvégien, du 22 juin 2011.
Je le recommande à tous !
Jade.

Norlande est l'histoire de Clara, rescapée d'une tuerie de masse sur l'ile de Clamarnic lors d'une université d'été du Mouvement des jeunesses de Norlandaises pour la paix.
On va suivre son récit bouleversant qu'elle écrit à son amie française, elle y décrit sa vie insouciante avant et comment tout aura changer après ce fameux drame.
Ce livre fait effectivement référence aux attaques terroristes qui a touché la Norvège le 22 juillet 2011.

J'ai trouvé intéressant et bouleversant de lire un livre du point de vue d'une victime plutôt que d'avoir une histoire qui relate une enquête policière et tout ce qu'il s'en suit, ça rendait l'histoire beaucoup plus vivante et bouleversante.
Le livre aborde un sujet assez lourd et de se fait l'ambiance y est pesant. On y comprend, surtout si vous ne connaissez pas comme moi les pays nordiques, ce qu'une attaque pareille peut laisser comme trace à tout un pays, qui avant ça vivait dans une certaine liberté et insouciance.

Je ne peux pas dire si j'ai aimé ce livre ou pas, mais je l'ai trouvé assez intéressant, même si on ne comprendra jamais pourquoi il existe des personnes qui se mettent à tuer pour le plaisir…

Clara, adolescente de 17 ans, est à l'hôpital depuis 8 mois. Dans un cahier qu'elle destine à son amie française, elle décrit sa souffrance, son sentiment de culpabilité, son traumatisme. Au fil des pages, on découvre l'horreur dont elle a été témoin et victime.

Ce récit fait référence au massacre d'Utoya, en Norvège, en 2011. Il permet de réfléchir au rôle de l'extrême droite, à l'importance de l'engagement. Si j'ai trouvé le début un peu long, j'ai beaucoup aimé la manière qu'à l'auteur de nous présenter ce drame, petit à petit, par bribes, en faisant progressivement monter l'angoisse et le suspens. Un livre pour réfléchir !

Ce roman était sélectionné pour le prix du meilleur polar Points. Il fait référence à l'attentat d'Utoyia en Norvège en 2011 mais l'auteur a choisi de placer son histoire dans un pays imaginaire, Norlande.

Le Royaume de Norlande, un pays devenu indépendant suite à la victoire contre la Suède lors de la bataille de Saint-Idelsbad en 1822, est un pays tolérant, ouvert, qui veut accueillir ceux qui n'ont plus de place ailleurs.

Clara Pitiksen aimait faire la fête et croyait vivre au paradis en vivant en Norlande. Face à la montée de la paranoïa identitaire dans son pays, elle rejoint le mouvement des jeunesses norlandaises pour la paix. Elle rencontre peu après Hans-Carl Odin, un beau jeune homme et tombe sous son charme.

L'histoire commence lorsqu'elle est hospitalisée dans une clinique depuis 8 mois. Elle n'arrive plus à prononcer le moindre mot, ni à son psychiatre, ni à sa mère dont elle était pourtant très proche. Elle commence à confier dans un cahier destiné à son amie Émilie, sa correspondante française, les événements qui se sont passés jusqu'à cet attentat qui l'a menée dans cette clinique.

Ce petit roman de 150 pages se lit d'une traite, tant l'envie de connaître le dénouement de cette histoire est présent. On s'attache facilement à Clara, rescapée de ce massacre, on comprend sa détresse lorsqu'elle dit se sentir coupable de ce qui est arrivé. le récit est poignant, touchant et plein de suspens même si il n'y a ici aucune enquête comme on pourrait s'y attendre dans un polar. Il s'agit plutôt ici d'un roman noir mais je l'ai cependant beaucoup apprécié.

Roman choc est malheureusement toujours d'actualité aujourd'hui ... Il est en fait le carnet écrit par Clara, dans lequel elle se confie à sa correspondante française dont elle est très proche. Elle y parle des attentats auxquels elle a assisté. Elle est, au début de sa confession, 8 mois après l'attentat, encore très choquée : elle n'est pas encore sortie de sa chambre, appelle le coupable, qu'elle connait pourtant « L'autre » et prend une grosse dose de médicaments tous les jours. Elle est très proche de sa mère, à qui elle peut se confier et on sent que cela l'aide à avancer. Petit à petit, grâce à ses proches et à l'écriture, elle se libère de la culpabilité qu'elle ressent par rapport à ce tragique événement.
C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié, il est fort, poignant ! D'autant plus qu'il est inspiré de faits réels ! (fusillade sur l'île d'Utoya en Norvège en juillet 2011). On se rend compte de l'évolution d'un pays au niveau de ses lois, des libertés que le pays accorde ou non aux citoyens, tout cela par rapport à la montée de l'extrémisme… En effet, la Norlande, un pays scandinave imaginé par Jérôme Leroy, mais inspiré de la Norvège. La Norlande est, avant l'attentat, un pays avec une liberté totale : peu de policiers sont nécessaires, les membres du gouvernement n'ont pas de garde du corps et on pourrait trouver les enfants du roi en train de jouer avec d'autres enfants dans n'importe qu'elle aire de jeu. On se doute donc bien qu'après ce tragique événement, tout change, que ce soit pour les personnages de l'histoire, mais aussi pour les lois du pays, les manières d'y vivre… le seul petit point qui m'a agacé durant ce roman est le renvoie constant à un livre écrit précédemment par Jérôme Leroy : « La grande môme » (qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu pour lire celui-ci).
Un roman à mettre dans les mains aussi bien de grands ados que d'adultes, qui pose beaucoup de questions, qui nous met devant les horreurs de l'extrémisme, les dégâts que cela peut causer, notamment dans les pays très tolérants…
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