En me baladant dans ma librairie, mon regard a été attiré par cette jolie couverture rose, et surtout son titre : "
Celle qui a dit FUCK". J'attrape le livre, lis le résumé et je me dis : mais c'est que c'est tout moi, ça. Même le qualificatif "attachiante" me parle. J'ai trouvé comment me définir ! Alors, je me lance. Ce n'est pas du tout le genre de livres que je lis, mais j'aime explorer de nouveaux horizons en littérature, surtout quand le pitch me parle.
Les premières pages qui décrivent notre héroïne, me font sourire. Encore une fois, je me retrouve dans pas mal de choses la concernant, et son problème principal : l'overthinking. Je suis donc curieuse dès le départ, et totalement ouverte quant à l'analyse qui va suivre, ainsi que le parcours qu'Alice va traverser pour pouvoir aller de l'avant et lâcher prise. L'idée était bonne. Mélanger roman et développement personnel était un moyen de faire entrer des lecteurs comme moi dans un nouvel univers sans le côté trop "scientifique" ou pointu. Mais voilà, il y a Alice... Et là, j'ai décroché très rapidement. Elle est attachante, certes, mais très vite ce n'est pas seulement son problème d'overthinking qui prime, mais le fait qu'elle soit autocentrée et névrosée. Et cela m'agace. Je passe à côté de l'humour, et sans doute de l'envie aussi d'en faire un personnage caricatural. J'ai envie de secouer Alice, et je comprends tout à fait, le raccrochage au nez de sa mère, la remise en place d'une de ses amies, la pichenette qu'une autre à oser lui faire. Un couple d'amis se sépare : c'est le désastre pour elle. Elle n'aime pas le changement. Mais, j'ai envie de dire, on s'en moque. Sa première pensée, voire l'unique, doit être que son amie voit sa vie chamboulée et qu'elle n'a pas envie de savoir qu'Alice ne veut pas qu'elle se sépare de son chéri, un peu comme on ne veut pas que ses parents divorcent. Elle a 34 ans, mince !
Donc, arrivée à la moitié, j'ai lu en diagonale. Chose que j'ai apprise à faire depuis peu, car j'ai choisi de ne plus me forcer à lire un roman jusqu'à la fin pour le finir vraiment. Je me suis arrêtée sur les passages liés au développement personnel, aux méthodes pour aider, aux réflexions pour passer outre cette mauvaise habitude. Et c'est là que je suis ennuyée parce qu'encore une fois, dans le fond,
Celle qui a dit Fuck est une excellente idée. En plus le côté carnet illustré est top. le côté développement personnel m'a bien plu, et m'a permise de me poser des questions, de pointer des mauvaises habitudes et des idées pour les effacer doucement. Mais tout cela se perd dans le reste, et c'est tellement dommage.
Malgré une envie de me plonger dans ce roman, et une grande ouverture d'esprit quant au sujet, je n'ai donc pas adhérer. Et j'en suis la première déçue, je vous l'assure.