Écoute la pluie

Paris: Une femme a rendez vous avec son amant, dans un hôtel près de la mer. Elle se prépare à prendre le train qui la mènera à Nantes.
Un vieil homme, de l'autre côté de la voie, lui sourit, puis se jette sous les roues de la voiture.
Pour la narratrice alors commence une longue errance, sous l'orage.
Au cours de sa pérégrination à travers rues et souvenirs, elle s'interroge sur sa vie, sur son histoire avec cet homme qu'elle devait rejoindre.
J'ai trouvé le chemin parcouru un peu long et difficile, je suis restée sur le trottoir.

Je découvre cette autrice, mais c'est plutôt une déception

Tout d'abord, le style est assez sobre, le récit est court (ce qui est toujours un point positif pour moi, car je lis lentement)
On sent la détresse du personnage principal (je ne me souviens plus si son prénom est mentionné), c'est assez touchant
De plus, le sujet du livre m'intriguait, même si c'est triste

Pourtant, je me suis ennuyée tout au long du roman :
- Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.
- Je n'ai pas accroché à l'histoire d'amour. Je n'avais pas très bien compris la fin, mais après réflexion, j'ai une interprétation
- l'écriture est peut être un peu terne, je trouve
- et plutôt morne, mais bon c'est sans doute voulu de la part de l'autrice, Michèle Lesbre
- Je n'ai pas trop aimé le style employé
- J'étais confuse à un moment (il y a un souvenir, mais après retour au présent, et je n'arrivais pas trop à savoir où s'arrêtait le souvenir, et où recommençait le présent)
- Je n'étais pas trop fan des photos prises par les personnages (je trouve qu'elle sont prises à des moments inopportuns, mais bon après je ne suis pas photographe)

Je comprends très bien que d'autres lecteurs/ices aiment ce livre, tout dépend des goûts. Mais je ne pense pas que j'essaierai un autre livre de cette autrice.

La pluie intime, cette vague mélancolie qui nous saisit parfois, je ne l'ai pas retrouvée dans les mots de Michèle Lesbre. Elle ne m'a pas été sensible. La mécanique du style, ses syncopes trop appuyées, ces phrases sèches, m'ont laissée à côté. Je n'ai pas été emportée. Et pourtant le sujet était beau, beau comme le titre. Une déception à la hauteur de mes attentes...

En attendant le métro, la narratrice assiste impuissante au suicide d'un monsieur âgé sur le quai d'en face. Avant de se jeter sous la rame, il lui a souri. Hantée par cette image, elle qui devait rejoindre son amant pour un week-end au bord de la mer se retrouve assaillie de souvenirs et de pensées.

De Michèle Lesbre, j'avais tenté de lire le canapé rouge. Une lecture qui s'était soldée par un abandon. Cette fois, j'ai voulu aller au bout de court roman pour comprendre la narratrice.

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Un roman un peu décevant, lu parce que j'apprécie l'auteure et l'éditrice.
Il est question d'une femme qui se remémore divers moments passés avec son amant que, pourtant, elle va délaisser là, ratant leur rendez-vous à l'hôtel des Embruns qui a vu l'évolution de leur relation irrégulière, suite à un choc. En effet, alors qu'elle attend la rame de métro qui la mènera à la gare prendre le train pour sa destination amoureuse, le vieil homme qui attend à côté d'elle se tourne vers elle, lui sourit, puis se jette sous la voiture de tête.
Traumatisée, la narratrice prend la fuite, traîne dans les rues de Paris, suivant le fil de ses souvenirs...

Un quai de métro, la rame arrive. Un vieil homme sourit à sa voisine, fait un pas vers le vide et se jette sur les rails. Ce pauvre petit sourire suivi par un fracas mortel bouleverse le cours de la vie de la narratrice. Au lieu de rejoindre l'homme qu'elle aime, comme cela était prévu, elle s'enfonce dans les rues de Paris, dans une longue errance nocturne qui se transforme en introspection. Des images du passé remontent à la mémoire, les émotions d'hier s'entrechoquent au drame d'aujourd'hui sur un mode poétique.
Si l'idée de départ est puissante, le style joliment épuré, les déambulations mentales de l'héroïne tournent malheureusement vite à vide. Virer, virevolter exclusivement autour de son nombril et de son amour en pointillé devient au fil des pages un exercice un peu vain. La brièveté du roman m'a évité de refermer le livre avant la fin.

J'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman, pourtant très court. Il n'existe pas vraiment d'histoire, tout est focalisé sur les sentiments de la narratrice qui n'arrive pas à se remettre d'un suicide auquel elle a assisté dans le métro. le texte n'est pas mal écrit mais je me suis ennuyée.

Un livre très court qui se lit très vite (98 pages). Elle devait rejoindre l'homme qu'elle aime, elle devait prendre le métro puis ensuite le train mais sur le quai, pendant l'attente de la rame, il y avait cet homme qui l'a regardée, cet homme qui s'est jeté sur la voie quand la voiture est arrivée. Elle n'a pas pu. Elle s'est sauvée et elle a erré dans Paris, elle a repensé à lui, au passé, à son histoire amoureuse, etc...
Et moi, je suis passée totalement à côté de cette histoire. Je n'ai pas ressenti de bouleversement, ni de peine, ni de regrets, ni d'urgence de vivre (comme l'indique la 4ème de couverture). Je n'ai pas vibré avec elle. J'ai trouvé bien longue cette marche parisienne jusqu'au petit matin
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Le format du livre et la douceur de son papier me rappellent les romans pour la jeunesse, saveurs inégalables des premières joies de lectures.

Michèle Lesbre nous propose une longue nuit chaotique empreinte de désordre et de déambulations parisiennes. le texte ne manque pas de charme, mais peine à tenir ses promesses. L'auteure évoque et cite la violence et l'égarement mais ne les transmet pas. On aimerait bien partager le bouleversement de cette femme, mais de souvenirs amoureux en évocations familiales, du temps d'une danse à l'instantané d'une photographie, on a plutôt l'impression de bavarder autour d'un thé que d'errer dans le déchirement soudain d'un réalité bousculée.

Une ballade intérieure qui manque de noirceur pour que l'espace lumineux sur lequel elle se termine soit vraiment flamboyant, par contraste.
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