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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le second volet des carnets de Jane Somers faussement autobiographique puisque il s'agit du pseudo choisi par Doris Lessing lors de la sortie du livre, marque un net recul en matière d'intensité dramatique. La narratrice , bourgeoise londonienne quinquagénaire, responsable d'un magazine féminin haut de gamme ne joue plus à la dame de compagnie auprès d'une vieille femme du sous-prolétariat mais est désormais aux prises avec une simili_punkette, sa nièce qu'elle héberge et un amant , vieux-beau velléitaire et tete à claques. Quelques belles pages sur l'age qui s'avance et la difficulté de comment aimer. Quand à l'adolescence, génération walkman et eau oxygénée dans les cheveux , la fashionista féministe n' y comprends pas grand chose. il faut attendre un trop court passage ou elle s'improvise de nouveau visiteuse pour vieille dame au bout du rouleau pour retrouver ce regard extraordinairement perçant sur la déchéance au crépuscule de la vie.
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Doris Lessing - "Carnets de Jane Somers – Si vieillesse pouvait" Albin Michel "livre de poche" (titre original "if the old could" cop.1983) (ISBN: 978-2253045182)

J'ai littéralement dévoré le tome 2 des "Carnets de Jane Sommers – Si vieillesse pouvait" de Doris Lessing. Un tableau au vitriol. J'en suis ressorti assommé, abasourdi, estomaqué...

Cette fois, l'héroïne se débat entre trois pôles :
- elle se fait envahir par sa nièce Kate, une adolescente à la dérive, sans aucun projet d'avenir, rapidement happée par un bande de squatters (l'entrevue avec eux est un morceau d'anthologie)
- par ailleurs, elle continue de s'occuper de personnes âgées
- enfin, et c'est l'objet principal du récit, elle tombe amoureuse d'un homme de son âge, avec lequel finalement elle ne pourra rien construire... Si bien que le roman se termine sur une grande solitude.

Il m'arrive souvent de partager ce point de vue : les rapports entre les gens (et tout particulièrement entre les femmes et les hommes) sont aujourd'hui tellement détruits, calamiteux, inexistants et l'individualisme tellement érigé en modèle qu'il m'arrive souvent de poser la question : "comment vont-elles et ils faire pour vivre ensemble ?".
Nous vivons dans des sociétés matérialistes, cultivant l'hédonisme et le jeunisme, mortifères, des sociétés acharnées à détruire tout idéalisme, dans lesquelles les gens s'ennuient profondément lorsqu'ils en ont les moyens, et s'épuisent à tenter de survivre lorsqu'ils en sont exclus (voir le tome 1 des «carnets de Jane Somers»)...
Le constat dressé par Doris Lessing est terriblement réaliste.

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J'avais déjà lu auparavant certains ouvrages de Doris Lessing. J'ai vraiment été conquise par son écriture: beaucoup de portraits, style formidable, finesse des sentiments décrits, personnages très forts. Ce roman m'a redonné le sourire et j'ai beaucoup apprécié.
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