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4,08

sur 245 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Un premier roman bouleversant, beau et impitoyable comme ces terres polaires "
C'est ce qu'ils disent ...
"Nirliit (oies, en inuktitut) s'ouvre sur des chroniques nordiques écrites par ..."
C'est ce qu'on peut en lire sur le net ...
Mon simple avis ... après tout ça ... UNE PÉPITE ...
Je me croyais partie pour une croisière dans le grand nord, chez les Inuit, pour moi, au Groenland.... cette colonie danoise ... erreur... nous partons pour l'autre grand nord, celui du Canada.
Donc, bienvenue dans le Far North...
Deux chroniques de ce grand nord, l'une avec Eva, témoin absente de ce qu'est ce grand nord, de comment on y vit, de ce qu'on peut en espérer, de ce qui on ressent perdu au milieu de cette immensité glacée ....
et l'autre avec Elijah, témoin de ce que devient petit à petit cette plongée, qui survit dans l'attente des travailleurs saisonniers, venus là pas pour y vivre, mais pour faire du fric et profiter de cet isolement pour satisfaire leurs fantasmes ....
Un portrait au vitriol d'une région menacée de perdition, les autochtones et les touristes ne sachant pas vivre ensemble, perdus chacun dans leurs rêves et dans un temps qui n'est pas le même .... aujourd'hui et juste aujourd'hui pour les uns ... demain et juste demain pour les autres ....
Alors vivre ensemble ne semble guère possible.
L'écriture de Juliana nous permet d'être le témoin du choc de la confrontation de ces deux mondes que pas grand chose ne rattache, ni ne soude, hormis la présence simultanée dans un même lieu au même moment.
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Quel bouquin!, révoltant et poétique à la fois!
Nirliit, littéralement les oies en inuttitut, ces blancs qui migrent du sud vers le nord avec leurs âmes de missionnaires, d'aventuriers ou de businessman. Ces inuits qui vont du nord au sud avec des rêves pleins la tête et pour qui c'est très vite la débandade.

L'autrice, à travers la narratrice qui pourrait être son avatar, relate les abus, les violences et les injustices d'un peuple mis sur la touche par des politiques coloniales et capitalistes.
Les inuits,comme tant d'autres peuples autochtones, sont les premières nations et ont été relégués au rang de tribus folkloriques, de curiosité à voir et à sauver.

Leurs traditions ancestrales tentent de survivre à travers l'appât de l'argent facile, des indemnités gouvernementales, du taux de chômage très élevé, de l'alcool qui, bien qu'excessivement cher, coule à flot, de la dope...

Les hommes s'entretuent, les femmes hurlent, les filles tout juste pubères se transforment en mères, les garçons zonent.

Ce tableau très noir est contrebalancé par la beauté sauvage et dure de la toundra.
Ce paysage aride semble donner à ce peuple toute la résilience dont il fait preuve, comme un témoin de leur désarrois et de abnégation.

Un magnifique roman, tout en contraste et non dans la nuance, qui ne mâche pas ses mots.
Bienvenue au Far North.
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Aérien, intense, « Nirliit » de Juliana Léveillé-Trudel est un récit crépusculaire, dévoilant la fragilité du passage pour atteindre la rive du grand Nord. L'histoire est une aurore boréale. L'incipit : « La route est longue jusqu'à chez toi, Eva. » enclenche l'intime à perte de vue. Eva, la disparue, l'engloutie des eaux ténébreuses, emblème des gerçures et de ce froid qui étreint les Inuits, dans une déraisonnable fureur. La jeune narratrice, humanitaire dans l'âme, altruiste et engagée, chaque été, va à Salluit « 62 ème parallèle » en pavloviennes retrouvailles avec ce peuple dont elle ressent au fond d'elle-même la même douleur d'une survivance. « Nirliit » est un cri étouffé .L'habitus des Inuits, la force de vaincre les tempêtes, les affres venues d'un ailleurs aux griffes acérées et dévoreuses. L'Arctique Canadien dévoile sa ténébreuse toundra. le déroulé des phrases est semblable à la neige qui tombe subrepticement sur ce toit de l'indifférence et de l'abandon. Magnifique , sombre comme la nuit qui surgit à pas de loups dans la crainte des ours affamés, de la violence, de la drogue et de l'alcool dans ce Grand Nord où la jeunesse est prise au piège de l'inaction et de ce manque de culture. « Ils narguent la mort avec tellement d'irrévérence qu'ils sont intouchables. » « Votre maison ne vous appartient pas. Votre terrain non plus. Vous manquez d'espace dans votre immensité nordique. Comment ça se fait que toute cette richesse ressemble au tiers-monde ? » On boit la tasse dans cette lecture. On ressent une brûlure, toute de souffrances inavouées. Au coeur de cette communauté « Où les mères aiment leurs enfants, mais mal. » l'auteure écrit avec conviction, avec cet amour si digne pour ce peuple. L'horizon qui se dégage est de couleur sociologique. L'idiosyncrasie est un miracle à perte de vue. Eva la disparue, celle qui reçoit les confidences chuchotées par la narratrice qui l'aimait tant. Dont la culpabilité des éphémères rencontres avec Eva avant cette chute symbolique dans l'eau de fjord auront gagné en repentir sur une trame magnanime et sincère. Ici, se mêle le pur d'une résilience en devenir. La douleur pudique qui ne cherche qu'une preuve d'un réel irrévocable. Ce récit, bien plus qu'une cartographie, qu'un dire qui soulage est une oeuvre qui se façonne en humanité. « Eva veux-tu venir dans ma maison ? » « Nirliit » est un chant universel, un livre à étreindre. Bénéfique et poignant, il est un modèle de courage. C'est un premier roman né depuis des millénaires. Publié par Les Editions La Peuplade, « Nirliit » est en lice pour le Prix Hors Concours 2019 Gaëlle Bohé , c'est une grande chance.
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“Eux, les épaves imbibées d'alcool qui ne sont plus l'ombre des fiers chasseurs qu'ils ont été, eux dont les formidables talents ne trouvent plus leur utilité dans notre assourdissante modernité, eux massacrés jusqu'à la moelle par l'une ou l'autre des merdes qui, paraît-il, viennent inévitablement avec la civilisation.”
Eux, sont les Inuits, un autre de ces peuples abusés, délaissés par “les Blancs” , qui vivent dans des conditions sanitaires dignes de 1850, que ce petit livre reintégre dans la conscience humaine.

Un cri désespéré, comme un cri d'oie sauvage, nirliit !, dans le silence du froid polaire,

Où les bêtes sont plus tendres que les hommes,

Où les enfants souffrent le plus, maman suicidée, papa alcoolique, des enfants qui ne comptent pas, conçus sous l'emprise de l'alcool, enfants violés, maltraités,
“Dix ans tout au plus, en t-shirt, il dormait en boule sur une planche devant un cabanon. Les policiers l'ont amené à l'hôpital, on va soigner son hypothermie, mais qui va soigner le reste ?”
““I used to smoke weed a long time ago.”* A long time ago, quand on a dix ans, ça veut dire quoi.”
“Il y a la petite fille aux yeux rouges, elle aime beaucoup la marijuana, elle a treize ans et pas les moyens de s'en acheter, une pipe un joint, c'est la loi de l'offre et de la demande.”

Où tout n'est pas pourtant gris,
“Elisapie, enfant adoptée, comme tant d'autres au village. C'est si simple, pour vous, l'adoption, vous avez le don de tout compliquer, mais pas l'adoption, et je vous aime tellement d'aimer les enfants des autres comme les vôtres, si simplement.”

Où tout les Blancs ne sont pas des méchants,
“Suzanne levée aux aurores chaque jour pour préparer ses célèbres sandwichs aux oeufs, vendus à l'école toute l'année pour payer des séjours au Sud à ses élèves les plus persévérants.”

Où il y a aussi des histoires d'amour, mais qui sont trop tristes......

C'est la voix douce d'une Blanche, qui témoigne sans jugement, sans apitoiement mais avec beaucoup d'amour, “j'aime les enfants, les gens, la langue, les chiens, le paysage, le soleil de minuit, les aurores boréales,...”. Une Blanche qui s'y rend chaque été pour s'occuper des enfants inuites. Une prose magnifique chargée d'émotion, d'amour, de poésie et de sensibilité pour raconter une situation inhumaine. Quel talent !
Que puis-je dire ? Crisse, ça m'a touchée, émue, profondément ! Merci Viou.

“des régiments d'outardes filent .......donnent le signal aux voyageurs qu'il est temps de rentrer, et les autres oiseaux du Sud leur emboîtent tranquillement le pas, un par un, ils s'en vont. Nirliit. « Des oies ».....


*Je fumais des joints il y a longtemps.”
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Comme les oies sauvages (Nirliit en langue inuite), la narratrice fait chaque année le voyage vers Salluit, dans le Grand Nord québécois. le temps d'un été sans nuit, elle quitte Montréal pour s'occuper des enfants du village, livrés à eux-mêmes pendant les vacances scolaires. Au fil du temps, cette jeune femme du Sud s'est liée d'amitié avec Eva, jeune femme de ce coin de Nord perdu dans la toundra. Mais cette année est différente. Eva n'est plus. Elle a disparu dans le fjord, accident, assassinat, personne ne sait, tout le monde s'en fiche. La narratrice s'adresse à elle, lui raconte comment la vie continue à Salluit. Ou la survie, plutôt. Salluit au taux de suicide trop élevé, aux habitants laissés-pour-compte subsistant grâce à l'assistance publique, abrutis de malbouffe, d'alcool et de drogue, qui se donnent parfois la peine de travailler mais laissent le plus souvent le boulot aux émigrés du Sud. Ceux-ci, installés à demeure ou saisonniers, viennent dans le Grand Nord chercher un salaire plus lucratif. Ils résistent rarement à la tentation de la chair fraîche. Qui est d'ailleurs peu farouche, les (parfois très) jeunes filles s'y laissent prendre, s'accrochant au maigre espoir d'un vrai amour et d'une vie meilleure. Las ! La fin de l'été sonne l'heure du déchirement. Et si beaucoup d'enfants naissent quelques mois plus tard, et que beaucoup de ces jeunes filles ne se donnent pas la peine de les élever, qu'à cela ne tienne, le village y pourvoira...
Entre rage et désespoir, la narratrice se confie à Eva, elle s'emporte contre la violence et la rudesse qui tourmentent Salluit, dont les adolescentes sont les premières victimes et les enfants les dégâts collatéraux, eux qui "appartiennent au village", c'est-à-dire à tout le monde, c'est-à-dire à personne, en tout cas personne qui les protège. Rage et désespoir donc, et lucidité, mais aussi énormément d'amour et de tendresse pour ce peuple qui se laisse mourir à petit feu, à coup d'inertie et d'existences gâchées faute d'avenir, au milieu d'une Nature grandiose.
Nirliit est autant un roman qu'un documentaire sur l'extinction silencieuse d'un peuple malmené par la "civilisation" blanche et qui semble incapable de lutter pour sa survie et celle de ses traditions. le texte met particulièrement en lumière la condition effarante des femmes et celle des enfants, encore plus révoltante. L'auteure a la formule percutante, son écriture est implacable et sans concessions mais elle est sincère, belle et âpre, puissante. Ce roman offre un témoignage nécessaire et urgent. Rage, désespoir, amour, amitié, il est un cri du coeur, un crève-coeur et au final, un coup de coeur.
En partenariat avec les Editions La Peuplade et le Picabo River Book Club, que je remercie vivement tous deux !
#picaboriverbookclub
#MarsQuébécois
Lien : https://voyagesaufildespages..
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De la littérature québécoise, autant dire que je ne connais rien. Juste une incursion, délirante, en compagnie d'Aliss de Patrick Sénécal.
Avec Nirliit , direction le Grand Nord, le Nunavik, le village de Salluit, 1483 habitants.

Ce qui m'a le plus surprise, c'est le travail formel sur la langue. Une écriture organique, paradoxale : apaisée, emplie de poésie pour décrire la toundra, les fjords, puis soudain les mots s'entrechoquent, rythmés par une ponctuation très vivante, se répètent jusqu'à s'exténuer.

En fait, on sent battre le coeur de l'auteure à chaque phrase, un coeur qui vibre d'amour pour le peuple inuit, mais vibre aussi de rage à le voir sombrer dans l'assistanat, l'infantilisation, la violence et l'alcoolisme.
Juliana Léveillé-Trudel s'est crée un double de fiction pour incarner ce cri d'amour et de rage : la narratrice, blanche, pleure son ami autochtone, Eva, jetée dans un fjord par un ancien amant.
Eva a disparu mais son âme, son visage semble flotter partout dans la toundra grâce au regard et aux mots de son amie.

A travers une riche galeries de portraits, on découvre un monde inuit authentique, loin de tout cliché, sans aucun mythe folklorique qui pourrait éloigner l'auteur de son propos. On découvre le drame vécu par les jeunes, surtout les femmes, «  prises comme des sculptures en pierre en savon, un joli souvenir », séduites, rejetées, violées, battues, enceintes très jeunes, abandonnant leurs études très tôt, alcooliques … leurs beautés majestueuses fanées à vingt ans, leurs existences abimées.

" Et moi, Eva, je refuse qu'on te salisse, je refuse qu'on crache sur ta beauté, je refuse qu'on te condamne pour avoir aimé le mari d'une autre. Je refuse qu'on écrase brutalement ceux qui sont trop lumineux pour le reste du monde, je refuse qu'on empêche les étoiles de briller, je refuse qu'on force les comètes à ralentir pour ne pas faire de jaloux. Je refuse que certains trouvent que c'est bien fait pour toi, je veux te porter comme un drapeau dans les rues de Salluit, à bout de bras, je veux te jeter au visage des bien-pensants et leur hurler qu'ils ont tort, je veux que tu reviennes, Eva. "

Cela fait quinze jours que j'ai refermé Nirliit, et sa beauté rude crépite encore en moi.

Merci à Léa du Picabo River Book Club pour cette magnifique découverte.
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Ce magnifique Roman est un hommage plein de tendresse aux INUITS du nord arctique du Québec. Il est construit comme un récit adressé par la narratrice, jeune femme du sud, à son amie disparue « dont le corps est dans l'eau du fjord et l'esprit partout », pour lui conter la vie de son village Salluit, qui se poursuit sans elle et ce qu'il advient de son fils Elijah dans un monde rude et tendre à la fois.
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*Chronique de Scarlett*

le livre de Juliana Léveillé-Trudel « Nirlitt » nous amène à Salluit dans le grand nord canadien, au bout du monde dans un endroit de fjord, de froid, d'été arctique où les nuits ne sont jamais noires, dans un village d'une centaine de maisons à tout casser.

Dans ce village l'été on croise la narratrice qui revient chaque année à Salluit chez les Inuits pour s'occuper des enfants et qui cet été dans ce roman s'adresse à Eva son amie inuite disparue et à qui elle conte le manque qu'à laisser sa mort mais aussi sa vision du Nord, des locaux et des « envahisseurs » venus du sud Québec, ceux des grandes villes . Elle dit ses colères, ses émotions, les joies que lui procure cette région polaire à la fois fascinante, isolée et âpre.

Dans ce petit village on croise des visages très différents, d'Elijah le fils d'Eva amoureux de Maata si belle et si discrète Maata ,mère à 16 ans comme tant d'autres jeunes femmes inuites de son village et qui comme tant d'autres s'éprend d'un « blanc » du sud Félix venu pour une ou quelques saisons . Il y a aussi Lauren la Manitobaine qui gère le Northern store et s'agace parfois de la nonchalante indolence des natifs, Suzanne l'enseignante et tous ces êtres de passage comme Rémi le breton, Miguel le péruvien Victor du Cameroun qui passent comme des météorites.

Le roman est construit en deux parties, la première ou l'auteure laisse la narratrice nous parler de toutes et de tous à Salluit mais surtout d'Eva engloutie dans les profondeurs du fjord suite à un drame adultérin si commun dans ce lieu, Eva détentrice d'une identité culturelle en perdition. Dans la seconde phase du livre Eva laisse la place à son fils Elijah en quelques sortes ainsi qu'à son histoire, celle de son amour pour Maata qui aime Félix qui aime…

Ce roman nous parle de caribous, de toundra ,d'aurores boréales mais aussi des Inuits de leur identité qui se fracasse contre les codes des gens du sud, de leur beauté qui se fane vite avec les abus de froid , d'alcool de mépris, de l'assistanat financier de l'état qui les rend dépendants . On ressent tout le désespoir d'un destin écrit par avance, d'une fatalité sans issue « vous êtes là avec vos vies de tragédies grecques, vous feriez baver Shakespeare.. ».

Le livre de Juliana Léveillé-Trudel nous montre aussi un ballet incessant de ceux qui fuient le grand nord, de ceux qui y passent juste et laissent des souvenirs indélébiles, de ceux qui n'ont pas d'autre choix que d'y rester pour y vivre ou mourir. Ceux qui voudraient partir, ceux qui le font, ceux qui…et au milieu de tout cet enchevêtrement, des enfants, de beaux enfants comme Cecilia et tant d'autres.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Gros coup de coeur pour un sublime roman, Nirliit de Juliana Léveillé-Trudel publié en 2015.
 Quelle beauté de texte, quel souffle de tristesse, de douleur, quel cri du coeur, autant d'émotions qui se dégagent de ce roman. Un livre à la beauté froide, glaciale, dure pour un texte magnifiquement inoubliable, à l'écriture incisive, pleine d'ironie, on sent la rage intérieure qui l'anime.
Des mots vrais et justes qui dépeignent un peuple en pleine souffrance, une culture meurtrie par l'alcool, la violence. Une jeunesse qui trouve l'espoir dans le suicide. Elle évoque les nuits interminables, montre avec effroi le problème de ces filles mères, de ces enfants à l'abandon.  Les sentiments des uns et des autres s'entrecroisent. Un florilège sentimental sur les désamours humains, les portraits de femmes, faibles et fortes, battantes et perdues,. C'est un roman vibrant, poignant, bouleversant.
Récit d'une femme qui va 2 mois par an dans le village de Salluit, dans le Nord-du-Québec. contrée froide et nordique où les conditions de vie sociales sont rudes, funestes.  La narratrice dans ce roman adresse une déclaration d' « amour sororale » à Eva, son amie Inuite dont le corps a été jeté dans les eaux du détroit d'Hudson et qui n'a jamais été retrouvé. Un témoignage de douleur, de peine et de colère. Ce roman est aussi une lettre d' «amour» aux habitants de Nunavik , à cette terre éloignée de tout et de tous.

Un très beau premier roman avec un mélange de poésie et d'anthropologie, un voyage sur une autre terre, une écriture vibrante , un livre à lire absolument
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