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Citations sur Ce que je ne veux pas savoir (66)

La Mère était la Femme que le monde entier avait imaginée à mort. Il apparaissait très difficile de renégocier le fantasme nostalgique qu'avait le monde sur le but de nos existences
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Parler haut, ce n'est pas parler plus fort, c'est se sentir autorisé à énoncer un désir. On hésite toujours, quand on désire quelque chose. Dans mon théâtre, je préfère montrer l'hésitation plutôt que de la cacher. Une hésitation n'est pas la même chose qu'une pause. C'est une tentative de rejeter le désir. Mais quand vous êtes prêts à vous saisir de ce désir et à mettre des mots dessus, alors même un murmure, les spectateurs l'entendront.
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J’avais imaginé toutes sortes de choses pour Billy Boy, lui avais soufflé mes désirs les plus secrets. Je lui avais donné une autre vie à vivre, mais il ne voulait pas être libre. Il était censé être un oiseau, une machine volante, mais il semblait préférer sa cage à sa liberté. Tout ce que j’avais imaginé pour Billy Boy était mort. Je ne savais pas quoi faire. Trahie et désespérée, je me suis éloignée de l’oiseau qui voulait passer sa vie derrière des barreaux.
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La Mère était la Femme que le monde entier avait imaginée à mort. Il apparaissait très difficile de renégocier le fantasme nostalgique qu'avait le monde sur le but de nos existences.
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Quand ses chaussures avaient besoin d'être cirées, l'homme qui s'occupait du jardin les cirait pour lui. Edward Charles William l'appelait "boy" même si ce dernier avait quatre enfants, neuf petits-enfants et les cheveux gris. (p. 66)
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(...) Les filles doivent parler haut puisque personne ne les écoute de toute façon. (p. 69)
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Entre les cloîtres se dressait une petite statue voûtée de la Madone à l'enfant, la mère triste avec son bébé dans les bras. Dans les rues de Durban, la plupart des mères africaines portaient leur bébé dans le dos, mais si elles s'occupaient de bébés blancs, elles les promenaient dans un landau. la Madone avait-elle une domestique pour porter son bébé ? (p. 77)
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Si j'avais déversé toutes les angoisses de mon enfance dans la minuscule carcasse de Billy boy [un oiseau], il avait beaucoup à porter; Il était très lourd. Je lui avais donné une âme, mais il semblait s'en moquer. J'avais imaginé toutes sortes de choses pour Billy Boy, lui avais soufflé mes désirs les plus secrets. Je lui avais donné une autre vie à vivre, mais il ne voulait pas être libre. Il était censé être un oiseau, une machine volante, mais il semblait préférer sa cage à sa liberté. (p. 85)
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Qu'est-ce qu'un bonhomme de neige ? c'est une présence paternelle ronde fabriquée par des enfants pour garder un oeil sur la maison. Il pèse lourd, il ne manque pas de matière, mais manque de substance, il est fragile, spectral.
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Nous fuyons les mensonges cachés dans le langage de la politique, les mythes sur notre caractère et le but de notre existence. Nous fuyons aussi nos propres désirs, sans doute, quels qu'ils fussent.
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