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Défi ABC 2021-2022 Sous l'eau a au moins un mérite: son décor. L'arrière-pays niçois, villa, piscine, place du village, un petit tour sur la Promenade , quelques palmiers, un peu de chaleur et des anglais en vacances. C'est déjà cela. Une intrigue ? Je n'irais pas jusque là, des personnages vaguement liés par les circonstances de la vie, (parler de secrets me semble une exagération), pas vraiment de surprise, lecture qui avance parce ce qu'on se dit que quelque chose va se passer (je vous rassure, je ne dévoilerai rien, si ce n'est qu'il n'y a pas grand chose à révéler). Cela fait un L, ni plus, ni moins. |
Rencontre animée par Elisabeth Philippe - Interprète : Marguerite Capelle
Après Ce que je ne veux pas savoir et le coût de la vie (diptyque couronné par le Prix Femina du roman étranger en 2020), la britannique Deborah Levy clôt son cycle autobiographique. Ces trois textes captés « dans la tempête de la vie », disent une manière d'être au monde et revendiquent avec brio la conquête d'un espace à soi. Une idée qui traverse aussi le nouveau livre d'Emanuele Coccia qui fait de la maison, notre maison, une expérience de pensée. Elle le conduit à élaborer une philosophie du vivant, qui construit une intimité avec ce qui l'entoure, préalable essentiel à l'altruisme.
Au coeur de ces deux textes en forme de promenades réflexives, une méditation belle et profonde sur ce que c'est qu'habiter.
À lire – aux éditions du Sous-sol : Deborah Levy, État des lieux, trad. de l'anglais par Céline Leroy, 2021 – À paraître le 4 novembre : Coffret trilogie Deborah Levy : Autobiographie en mouvement (Ce que je ne veux pas savoir / le Coût de la vie / État des lieux).
Emanuele Coccia, Philosophie de la maison, trad. de l'italien par Léo Texier, éd. Rivages, 2021.