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3,2

sur 231 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Attention, livre très énervant. Quatrième round des aventures domestiques et existentielles de la fille de BHL. Enceinte de sa première fille, Louise, narratrice sous Xanax et double de l'auteur, prend la décision de devenir gaie et de remiser ses nombreuses névroses au placard. Cendrillon, à présent maman poule, parviendra-t-elle un jour à oublier les méchantes marâtres et à vivre en paix avec le souvenir de sa génitrice mi-mannequin, mi-camée? En hachant menu ses angoisses, peut-on cuisiner de la littérature? Autant de questions dont on ne cherchera pas les réponses dans un cinquième tome des aventures de Justine.
Télémoustique, 25/02/2015
(Suis trop d'accord, rien d'autre à dire)
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le titre ainsi que les premières pages du roman de Justine Lévy semblent être une apparente consécration à la gaieté comme sentiment plus accessible que le bonheur ; mais il n'en est rien. le titre apparaît alors comme un antiphrase face à l'histoire que nous présente Justine Lévy.

le style d'écriture rend le roman un peu pesant au travers de très longues phrases, des questions rhétoriques et des énumérations sans fin de synonymes. L'auteur semble les utiliser comme argument d'autorité pour nous faire adhérer à son histoire.

Entre autobiographie et journal intime, le roman semble être écrit sur un coup de tête, comme une lettre expiatoire sur laquelle nous serions tombés par hasard mais qui ne serait pas destinée à la lecture. Un sujet en balaie un autre sur le coup à tel point que nous ne participons pas à l'histoire comme si nous n'y étions pas conviés.

Puis, le manque de savoir-faire et d'assurance de Louise est de plus en plus attachant. le personnage en question revient sur ses souvenirs d'enfance et, enfin, le style d'écriture prend tout son sens. Les énumérations et longues phrases dans la bouche de la petite Louise se trouvent bien employées. La petite Louise semble plus avertie sur le monde réelle que ne l'est l'adulte.

Pourtant l'intrigue réelle ne se dessine qu'aux dernières pages du roman aux travers de l'histoire d'une vie, celle de Louise, qui la redécouvre en même temps que nous. Un enthousiasme nous envahit enfin alors que le roman nous délivre ses dernières lignes. Haletant, l'espérance se fonde sur la dernière phrase qui est en totale décalage avec le roman.
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L'auteur nous informe que le jour où elle a eu des enfants elle a décidé d'être gaie. La première partie du livre, et la seule que j'aurais lue, nous narre sa vie auprès de Pablo, de l'ennui de sa vie, son parcours difficile auprès de sa mère, de son père qui lui apporte amour et moyens, de ses xxxx belle-mères etc....
J'ai réessayé de lire Justine Lévy et il n'y a rien à faire je n'y arrive pas. Des phrases interminables, sans aucun intérêt car elle passe ses livres à raconter sa vie, ses traumatismes familiaux : on la raconte une fois mais on ne revient pas dessus à chaque livre (sa mère : la drogue, sa mort).
J'ai envie de dire : pauvre petite fille riche, qui a eu la chance d'être la fille de..... car sinon je ne pense pas qu'on parlerait d'elle. Il n'y a qu'une seule chose qui l'intéresse et dont elle parle : Elle. C'est la dernière fois que j'ouvre un de ses livres, je ne lui laisserais plus aucune chance. Si vous aimez les romans qui vous transportent et qui vous apportent oubliez-la.
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Dès le début, les phrases interminables. Des phrases qui prennent parfois plus d'une page et qui viennent alourdir un style déjà pesant... Ponctué -de virgules heureusement- de réflexions existentielles et de complaintes de petite fille riche, cela a suffit à m'ennuyer prodigieusement. le sujet traité est plaisant mais si mal traité, si mal raconté, et aucune émotion ne transparait tant son étalage de vie est fade, mièvre et ne tourne, comme tous ses romans, que sur sa petite personne.
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Ce livre m'a profondément ennuyée; que de mièvrerie, de plaintes, de complaintes, de propos qui tournent sans cesse autour du pot sans jamais comprendre ce que l'auteure cherche exactement à nous faire passer comme message. C'a été une épreuve pour moi de finir ce livre dont j'ai lu les dernières pages presque en diagonale. La fin même m'a laissée sur ma faim. Là, on se dit "tout ça pour ... ça ?"
Pour ma part une étoile. C'est raté.
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Lire Justine Lévy, c'est un choix un peu particulier… Je dois reconnaître que j'avais lu Rien de grave un peu par voyeurisme (en savoir plus sur l'ancienne Première Dame de France notamment), mais aussi un peu pour voir ce que valait l'écriture de la fille de BHL. Et je dois reconnaître que j'avais aimé. Bien sûr, cela fait problèmes de « pauvre petite fille riche » mais n'empêche que c'était bien, dur, travaillé et triste avec un bon partage d'émotions… et aussi sans concession.



Alors il y a deux semaines, quand Tom La Patate et moi sommes allés à une séance de signatures de divers auteurs dans le 92, et que j'ai vu le nouveau roman de Justine Levy sur son rapport à la maternité, je me suis dit « cool ! ». C'est un roman d'un peu plus de 200 pages, qui se lit en 3h a peine. Un truc pratique à prendre sous le coude le temps d'un week-end, ce que j'ai fait et… déception.



Quand on pense rapport à la maternité, on pense à tous ces sentiments ambivalents qui accompagnent cette transformation inouïe…. Or, cela n'est pas vraiment développé dans le livre car en réalité, ce livre sert à Justine Lévy d'éponge à tristesse concernant sa propre relation à sa mère. Cela dit en passant, pas fun sa mère, junkie au possible, lui faisant fumer des pétards à trois ans et transporter de l'opium à 4… Et c'est bien cela le souci car voyez-vous, il y a quelques années, cette auteur a publié un roman spécialement sur sa mère (que je n'ai pas lu), donc j'espérais que là enfin on ne ressasserait plus le père philosophe super présent et gentil et la mère absente et malade. Que nenni, tout a tourné autour de la dite mère. On comprend bien évidemment qu'il n'est pas envisageable d'étudier son rapport à la maternité sans passer par son propre rapport à sa mère, mais tout de même, là, il y a erreur dans le sujet. Et puis le fil rouge qui consiste à dire « je me dois d'être gaie pour mes enfants afin qu'ils ne portent pas sur les épaules tout ce que j'ai porté » ne ressort hélas pas bien, on a l'impression d'un sentiment plaqué sur le papier histoire de donner un sens à ce vomi de chagrin.



Pour finir, le style est épuisant et consiste toujours en la même chose : une succession de noms et d'adjectifs. Pour vous en donner un semblant d'aperçu, cela ressemble à ça : Ce livre est fatigant, éreintant, toujours la même chose, la même idée, décrite de différentes façons, avec différents mots, différentes tournures… C'est cela même x 200 pages, je n'en pouvais plus sur la fin.



A mon sens, il y a des bien meilleurs romans sur le chamboulement de la maternité. Il y a bien sûr le fameux essai d'Elisabeth Badinter qui fait tellement de bien quand on est rongé par la culpabilité d'éprouver ce qu'on éprouve ; il y a aussi Un heureux Evènement d'Eliette Abecassis qui renvoie davantage à la solitude des premiers temps de la maternité. Enfin il y a le plus drôle – du moins il me semble – qui m'a en tout cas bien fait marrer entre deux nuits blanches, c'est Un miracle en équilibre de Lucia Etxebarria.



Bref, un livre bof avec un sentiment de « elle ne s'est vraiment pas foulé », même si Justine Lévy en a sûrement gros sur la patate.



Recommandation : 4/10
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Lorsque Louise rencontre Pablo, elle est dépendante des psychotropes avec lesquels elle essaie de soigner un mal-être qu'elle traîne depuis l'enfance. L'amour de Pablo va donner un sens à sa vie. Et la naissance d'Angèle puis d'un autre enfant va bouleverser cette vie. Malgré le titre, s'il y a beaucoup d'espoir et d'amour dans ce livre, il y a peu de gaieté. L'écriture est agréable. La plume est légère. Mlle Lévy sait écrire, c'est indéniable. Mais que ce récit est ennuyeux à la longue. Même si elle se camoufle derrière Louise, c'est bien d'elle-même dont parle l'auteur. Or ces chapitres sur son malheur de "pauvre petite fille riche" finit par être agaçant. La forme est de qualité mais le fond de cette oeuvre est d'une superficialité navrante. Si Mlle Lévy n'était pas la fille de son père, ce livre aurait-il vraiment trouvé un éditeur?
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Impossible à finir, trop moi je moi je... Y a rien de gai dans ce bouquin. Passez votre chemin.
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Bien sûr elle est émouvante, Justine, comme une petite fille qui peine à grandir, à trouver une sérénité de vivre. Mais ce livre lui sert de thérapie. Qu'est-ce qu'il peut bien apporter au lecteur ?
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