Isabella et Roc entretiennent une correspondance. Un amour fou les lie, pourtant ils ne se sont jamais vus. Mais la profondeur de leurs sentiments s'est crée dans l'encre de leurs mots, dans leurs discussions régulières qui embellissent le quotidien de ces deux êtres solitaires. Leur rencontre approche, enfin l'accomplissement de leurs rêves.
Dans cette première partie,
Maria Lévy décrit le quotidien d'Isabella, sa relation épistolaire avec Roc, le prisonnier, qu'elle aime plus que tout. Ce texte, court, décrit des sentiments touchants, l'abandon du physique pour ne plus s'intéresser qu'à l'être l'humain, chose rare dans notre société. L'inconvénient des textes courts, c'est que l'auteur a souvent tendance à aller à l'essentiel au détriment des détails, de la profondeur. Ce n'est pas le cas ici. En fait, l'auteur a choisi d'écrire son roman en plusieurs courtes parties, la seconde sera d'ailleurs publiée dès la fin du mois. Ce qui amène chez moi un questionnement tout personnel : pourquoi ce choix ? Pourquoi pas un roman qui nous aurait permis une lecture plus longue et peut-être plus aboutie ? Un choix qui ménage peut-être l'idée de suspense…
Maria Lévy a su faire des descriptions détaillées, prendre le temps de nous faire ses personnages. Elle écrit bien, ses correspondances sont poétiques, ses mots sont touchants.
Une romance agréable à lire, mettant à jour des sentiments allant au delà du physique, ce qui fait du bien dans un monde basé sur le paraître.
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