This is the end

Le livre commence par l'interprétation de la lettre admirative d'un grand acteur de théâtre et de cinéma (Anthony Hopkins) pour un autre grand acteur, personnage principal d'une série célèbre (Breaking Bad).
Les séries, en effet, ont gagné leur lettre de noblesse en se complexifiant.
Entre la présentation et la conclusion, l'auteur analyse quatre séries, dont mes deux préférées (Six Feet Under et Lost), plus une qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (Battlestar Galactica) et une autre que je ne connais pas (Scrubs).
J'ai naturellement apprécié les quatre chapitres sur Lost et S. F.U., de même que Scrubs mais beaucoup moins ceux concernant B. G.
le décorticage en deux parties se compose du pilote et de la fin, qui donne son sous-titre à cet essai.
Le sentiment de deuil quand on termine un visionnage est bien expliqué.
Le choix est judicieux, car ces oeuvres sont fort différentes, le temps et le apport à la mort sont leur point commun.
J'ai trouvé dans cet ouvrage des redites et quelques coquilles, d'où mes 3 étoiles et demi.

Le thème était alléchant, et le livre apporte un éclairage très intéressant sur le sujet, quoique la quatrième de couverture ne laissait pas penser que l'approche consiste surtout en l'évocation successive de 4 séries télévisées du XXIe siècle, et non en une analyse transversale sur plusieurs décennies.

On regrettera aussi que le livre ait manqué d'une relecture sérieuse : fautes d'orthographe, mot pour un autre, répétitions à l'infini, sans compter la volonté pour moi un peu contestable qui consiste à vouloir absolument réinventer la roue en créant de toutes pièces des mots... qui existent déjà dans une forme plus simple. Au secours !