Fifi Brindacier, tome 1

Ce n'est pas sans plaisir, que j'ai découvert ce grand classique de la littérature jeunesse !...
Moi, qui aime l'impertinence, l'originalité, les répliques acides, l'humour absurde et les histoires bien à part, je suis servi !... Et je ne suis absolument pas étonné d'avoir entendu dire à plusieurs reprises que ce livre est un chef-d'oeuvre de la littérature.
Evidemment, c'est l'héroïne du livre, qui est cause de ce succès : elle est impertinente, a des réflexions uniques en son genre, voire complètement absurde, ne respecte rien des règles établies, et, est extrêmement attachante... de telle sorte que je me suis amusé beaucoup, avec cette Fifi Brindacier, un personnage haut en couleur, pas le genre, fille sage ou effacée, complètement en décalage avec le monde qui l'entoure et tout à fait incapable, de se comporter normalement, dans une société ordinaire.
Et, on s'amuse beaucoup, avec cette Fifi, très spéciale, tout à fait, à part, et pourtant, tellement attachante.
Un livre qui semble trop court, tant il est plaisant à lire !

Je n'ai pas "connu" Fifi Brindacier dans mon enfance. Trop jeune et trop vieux... Trop jeune pour la série télé, diffusée dans les années 70, trop vieux pour le dessin animé, diffusé fin des années 90. J'avais entendu parler du personnage, mais sans identifier toutes ses caractéristiques, hormis sa force exceptionnelle.

En lisant l'oeuvre originale, je découvre surtout avec plaisir une Fifi rebelle, iconoclaste, menteuse ou plutôt inventive... Un personnage qui ne cherche pas du tout à servir de vecteur à une morale pour enfants, si ce n'est peut-être celle qui consisterait à ne pas accepter comme normales toutes les convenances que l'éducation cherche à nous inculquer. Un personnage rafraichissant donc, qu'il m'aurait bien plu de connaitre plus tôt !

L'humour est également très présent tout au long de l'histoire, un humour de l'absurde, assez fin tout en restant accessible aux plus jeunes.

Voilà, c'est fait, j'ai ajouté "Fifi Brindacier" à ma bibliothèque. Après tout, depuis le temps où je l'ai lu, à peine plus grande que le personnage, j'y ai souvent repensé.
Sa liberté, ses jeux, son indépendance m'ont fait rêver quand j'étais gamine mais aussi, réfléchir. Je n'ai jamais oublié l'idée de Fifi d'aller à l'école pour... enfin avoir des vacances comme tout le monde ! Je n'ai pas oublié non plus son étonnement d'avoir à y répondre à des questions de l'institutrice alors que cette dernière connaissait les réponses.
Oui, Fifi, c'était vraisemblablement ma première rencontre avec l'aspect absurde de nos vies, même si à l'époque, je ne l'avais pas nommé ainsi. :-)

Ce que l'on aime le plus chez Fifi Brindacier : son apparence rigolote, son attitude fantasque, son manque d'inhibition et d'a priori.
Les petits la voient comme celle qu'ils aimeraient être et les grands comme celle qu'ils n'ont pas été. Les garçons comme les filles envient sa force et sa liberté. le lecteur et la lectrice savourent sa générosité et son imagination.
Jamais triste ni amère, sans regret ni remords, Fifi est l'incarnation de l'innocence triomphante.
Il n'y a ni morale ni message inculqué dans ce roman jeunesse, si ce n'est celui que les enfants soient des enfants ! Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2022/05/31/astrid-lindgren-fifi-brindacier/

On a du mal à imaginer que le petite (pas si petite) Fifi Brindacier est née dans les années quarante, tant elle déjoue, ou détourne, les codes de l'époque.
Elle est espiègle et brouillonne, garçonne et délurée, intrépide et inventive, forte (très forte même) mais sensible, elle est incroyablement vivante !
J'avais aimé, enfant, le côté absurde et drolatique des histoires incroyables qu'elle nous faisait vivre. J'ai aimé les clins d'oeil de son temps, son excentricité, et son "féminisme" involontaire.
Une bonne lecture, un peu daté malgré tout, comme tremplin de réflexion pour les jeunes lecteurs, avec l'aide d'adultes peut-être ?

Fifi Brindacier, j'en avais entendu parler, surtout d'ailleurs par le biais des adaptations audio-visuelles, et je visualisais vaguement une fillette farfelue aux nattes rousses.
Je dois dire que cet univers et l'histoire de cette demoiselle ne m'attiraient pas, comme une impression qu'elle m'agacerait.
C'est vrai quoi, rien que son nom est agaçant.

Quand mon fils est revenu de l'école avec le roman, j'ai soupiré intérieurement.
Puis je l'ai entendu rire. Pas discrètement, non, un rire franc, à gorge déployé.
Et j'ai eu envie, finalement, de découvrir ce personnage culte et de rire avec mon fils.

Verdict : je reste sur ma première impression, cette Fifi est vraiment agaçante.
Mais délicieusement agaçante.
Elle se montre surtout drôle, spontanée, indépendante et fascinante.

Une fois accepté le postulat de base que cette petite vit seule (avec un singe et un cheval tout de même) et que l'on ignore comment elle réussit à subvenir à ses besoins, mais qu'elle y arrive, on se laisse embarquer dans ses péripéties, et on ne s'étonne même plus qu'elle soit dotée d'une force surhumaine.
Et oui, car cette force inouïe permet à ses aventures d'être encore plus irrésistibles.
Fifi fait ce qu'elle veut, quand elle le veut : danser la polka jusqu'à 3 heures du matin, arroser ses fleurs sous la pluie, manger une tarte entière lorsqu'elle est invitée à prendre le thé.
Elle rend les adultes fous -la rencontre avec la maîtresse d'école est fantastique- mais les enfants l'adorent.
Ses amis et voisins Annika et Tommy sont captivés par son aplomb et sa liberté qui semble infinie, et qui tranche avec leur cadre de vie si strict et bien rangé.

Croyez le ou non, lisez ses aventures pour vous en rendre compte, mais Fifi Brindacier est à la fois insupportable et magnifique.
Et j'ai aimé son univers.

Une petite fille à la force surhumaine vit seule (avec un singe et un cheval) s'amuse avec ses voisins (Tommy et Annika). Onze chapitres, onze petites histoires, certaines très amusantes, inattendues ...

Avant d'offrir ce classique suédois de la littérature de jeunesse (1945) à l'une de mes petites-filles pour ses sept ans, j'ai eu envie de le relire. Je dois dire en préambule que j'aime bien faire découvrir à mes trois petites-filles des livres qui les amènent à prendre confiance en elles et en leurs capacités, à se forger une personnalité et à avoir autant d'audace que les garçons. Avec Fifi, elle va être servie !
En effet, cette petite rouquine au nom original n'est pas une enfant comme les autres : du haut de ses neuf ans, elle affronte la vie avec courage, fantaisie et générosité. Orpheline, elle vit seule dans une grande maison. Seule ? Enfin, pas tout à fait. Elle a deux compagnons : un singe offert par son papa, capitaine au long cours disparu en mer, et un cheval acheté avec ses pièces d'or (son papa était un peu pirate aussi !).
Fifi n'est pas triste pour autant, bien au contraire. Elle est forte, mentalement (elle n'a peur de rien) et physiquement (elle peut soulever son cheval), elle qui a beaucoup navigué avec son papa, intrépide, pleine de fantaisie et dotée d'une imagination débordante ! Les sentiers battus lui sont totalement étrangers.
Le revers de la médaille de cette vie libre de toute contrainte, c'est que la petite fille n'arrive pas à s'adapter à une vie ordinaire, à être acceptée par la communauté, à part par Tommy et Annika, ses deux petits voisins, dont elle égaie la vie bien rangée. Que ce soit à l'école, au cirque, ou chez les voisins, Fifi ne rentre pas du tout dans les cases. Il faudra attendre la fin du livre pour qu'elle soit reconnue par les gens du village grâce à un acte héroïque.
Je ne doute pas un instant que les histoires incroyables et les mensonges qu'elle raconte feront rire vos enfants et petits-enfants !

Fifi Brindacier est une petite fille rousse, avec 2 nattes toutes droites. Elle vit seule dans la villa Drôlederepos, accompagnée d'un petit singe, M. Nilsson, et d'un cheval. Son père était marin et elle se défend très bien toute seule car elle est super costaud.

Je n'avais jamais lu ce livre mais je me souviens du feuilleton qui passait il y a quelques belles années, j'avais adoré cette petite fille espiègle et indépendante.

Le livre écrit en 1945 est délicieusement suranné mais je pense qu'il peut encore fonctionner avec les enfants. Fifi est libre de faire les bêtises qu'elle souhaite, mais elle reste une gentille petite fille, comme la Sophie de la comtesse de Ségur. Elle est accompagnée de ses 2 voisins, Tommy et Annika, et leurs jeux restent raisonnables.

Fifi n'a que 9 ans et elle est trop indépendante pour rentrer dans le système, elle ne va même pas à l'école, mais aussi elle est responsable et sauve un petit garçon de sa maison en flammes. Evidemment, les difficultés viennent des adultes, tous les enfants le savent bien, mais Fifi est bien trop maligne et leur résiste !

Fifi reste une jolie histoire de gamine délurée et impertinente. Ses inventions farfelues font sourire et nous restons dans un conte où les transgressions qui restent tout à fait acceptables.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...

Annika et Tommy ont une toute nouvelle voisine, c'est Fifi, sans papa ni maman, mais avec un cheval et un singe ! Et cette petite fille est extraordinaire : elle est très forte et s'assume seule. Cela n'est pas très bien vu dans la ville par les grandes personnes. Mais grâce à son grand cœur, elle sait se faire aimer!
Saviez vous que jusqu'en 1995, Fifi Brindacier n'a pas été traduit en français à proprement parler, vous ne trouverez qu'une adaptation française très éloignée du texte original. Elle fait de Fifi une «anarchiste en camisole de force » . Fifi étant jugée trop féministe et rebelle!
Fort heureusement cette édition date de 2001, c'est donc une Fifi sans censure que nous pouvons lire. Loin des stéréotypes enfantins et féminins, elle est un personnage hors de commun: elle ose s'exprimer, grimpe aux arbres, punit les mauvais garçons, n'a peur de rien et veut devenir pirate. Une petite révolution dans la mentalité des années 40.
Un roman incontournable pour petits et grands, un classique à lire aux enfants et aux parents!